« Progresser vers une France de propriétaires. » En présentant lundi en Seine-Saint-Denis le nouveau prêt à taux zéro (PTZ+), François Fillon a dévoilé clairement les intentions du gouvernement. Le « PTZ+ » doit profiter à plus de ménages. Entré en vigueur le 1er janvier 2011, ce prêt à taux zéro nouvelle formule est fait pour séduire 380.000 bénéficiaires quand son prédécesseur n’en avait concerné que 210.000.
Préoccupation centrale des Français, le logement est aussi devenu – période de crise oblige – un enjeu politique. L’annonce de la création du « PTZ+ » avait d’ailleurs été faite en septembre dernier par un Nicolas Sarkozy qui reprenait l’un de ses thèmes de campagne. La France compte 58 % de propriétaires et accuse donc un retard certain par rapport à ses voisins européens, où la moyenne se situe autour de 66 %. La France entend combler cet écart dans les quinze années à venir.
Le PTZ+ fusionne en fait l'ancien prêt à taux zéro, le Pass foncier et le crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt. Il concerne uniquement les primo-accédants et est accordé quel que soit le niveau de revenus. Considéré par les banques comme un apport personnel, le PTZ+ vient s’associer à un prêt classique. En fait, c’est l’Etat qui prend en charge les intérêts et, cette fois-ci, le coût est doublé puisqu’il passe de 1,2 à 2,6 milliards d’euros par an. Ce renfort permet de délivrer des prêts plus importants selon les zones géographiques.
Le PTZ+ est beaucoup plus intéressant dans les régions dites « tendues », comme l’Ile-de-France, la Côte d’Azur ou aux abords des grandes métropoles. Autres domaines valorisés par le PTZ+ : le neuf et « l’écologiquement correct ». Tout achat d’un logement dans un immeuble neuf garanti BBC (bâtiment basse consommation) sera valorisé. Dans les secteurs les plus touchés par la pénurie de logements et la flambée des prix – la zone A – une famille de quatre personnes disposant de 4.500 € par mois qui achètera un logement neuf en BBC pourra obtenir un prêt maximum de 124.800 € (contre 27.500 € auparavant) remboursable sur 20 ans (au lieu de 6 ans). La taille du futur bien et les revenus des aspirants à la propriété conditionnent également le montant du prêt accordé. En effet, les ménages les plus modestes bénéficieront d’une période de remboursement plus longue (30 ans) que les foyers les plus aisés (5 à 8 ans).
La mesure est saluée par les professionnels du BTP, qui estiment que la valorisation du neuf et la prise en compte des travaux d’amélioration des bâtiments stimuleront l’activité. Si l’Etat affiche sa volonté de dépenser plus, il réalise en fait des économies en lançant le PTZ+. Le crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt coûtait 3 milliards d’euros par an. Une somme complétée par les 1,2 milliard d’euros distribués pour l’ancien PTZ. Soit 4,2 milliards par an. La suppression de cette mesure jugée inefficace pour les ménages les plus modestes permet donc de réduire la facture de 1,6 milliard d’euros.
Coïncidence ou absence de logique : au moment même où il entend encourager l’accession à la propriété, le gouvernement réfléchirait à une taxation des plus-values immobilières réalisées lors de la vente de la résidence principale.
A la bonheur ...... , joli titre ma foi !
En espérant que ce type de prêt , conduise bon nombre de personnes , à un bonheur durable ....
288500 points
5570 commentaires
En savoir plus sur HeyBaal
203400 points
3716 commentaires
En savoir plus sur nellyolson
155550 points
2987 commentaires
En savoir plus sur Bluesun
150550 points
2433 commentaires
En savoir plus sur pasloi
99900 points
1686 commentaires
En savoir plus sur Jakyburn