La platerforme Elgin de Total qui connaît une grave fuite de gaz en mer du Nord depuis dimanche exploite un gisement de pétrole très de haute technologie. L’impact sur l’environnement de l’accident n’est pas connu pour l’instant.
Elgin est une plateforme pétrolière particulière. Depuis dimanche, Total doit faire face à un accident d’importance, une fuite de gaz, du méthane, qui l’a obligé à évacuer les 238 personnes qui y travaillaient. Cette plateforme exploite un gisement de pétrole situé sous la mer du Nord, dont la particularité est d’être sous très haute pression et une température élevée (190°). Ces caractéristiques obligent Total à utiliser des technologies de pointe pour extraire le pétrole.
Elgin a été mise en place au début des années 2000 et présentée dès lors comme un défi technologique. Comme la plupart des pétroliers, Total recherche des gisements exploitables mais toujours plus difficiles. Dans le cas de champ de pétrole en mer du Nord, il s’agit de pomper un pétrole qui est mélangé à du gaz. La plateforme est donc une sorte d’usine qui traite les matières premières et les sépare. En gros le gaz et le pétrole doivent être traités séparément.
Pour l’instant l’impact sur l’environnement est difficile à évaluer. Greenpeace a envoyé un hélicoptère sur la zone pour tenter d’évaluer les conséquences possibles de la fuite de gaz, du méthane. Pour l’organisation écologique, le risque est d’abord atmosphérique. Comme Total l’a évoqué, il est possible que le colmatage de la fuite prenne plusieurs mois. Le groupe parle de 6 mois selon la méthode employée pour y arriver. Compte tenu des quantité de gaz qui seraient rejetées dans l’atmosphère sur une longue période, l’impact sur l’effet de serre serait non négligeable : "Ce puits lâche du méthane, qui émet vingt-cinq fois plus de gaz à effet de serre que de CO2. On peut imaginer que, sur six mois, le relâchement de méthane dans l'atmosphère va avoir un impact et renforcer malheureusement le dérèglement climatique", a expliqué à Europe 1 Anne Valette, chargée de campagne climat chez Greenpeace.
Quoi qu’il en soit le risque immédiat est aussi une explosion du gaz, hautement inflammable. Si tel était le cas il se pose plusieurs questions. La plateforme résisterait-elle ? Si elle explosait et brûlait, le pétrole se répendrait-il dans la mer et créerait donc une pollution ?
Des bateaux de lutte contre les incendies se sont positionnés à proximité de la plateforme ...
3 commentairesAVEC LES BENEFICES QU IL FONT ILS PEUVENT PAYER ?le pire est la castastrophe ecolo, ainsi que l explosion possible
Quoi dire sinon que l'on ne fait pas une omelette sans casser des oeufs. Le progrès ne s'est jamais fait sans anicroches et on est bien content d'avoir évolué depuis les temps immémoriaux. Quand je pense que certains seraient prêts à revenir à la bougie. Le problème des techniques nouvelles est que l'on veut toujours faire vite et du fric.
L'ivresse des gros bénefs est en pause pour un moment faudra raser,enfin,la fausse moustache!Et ce sont les citoyens qui paieront les dégâts de toute façons.Un petit peu immonde de si mal gérer ces techniques et ne pas prévoir assez de sécurité.Les responsables...?
Les Grands Chercheurs de la Surunité : Tirer de l’énergie de l’éther ou de l’énergie du vide est la préoccupation de nombreux chercheurs.
Abandon nécessaire du pétrole, source d'énergie fossile !
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