Georges Tron, accusé de viols en réunion par deux ex-employées municipales, est confronté ce jeudi à ses accusatrices, qui se sont dits confiantes à leur arrivée au tribunal.
Le député-maire UMP Georges Tron, accusé de viols en réunion par deux ex-employées municipales de Draveil, dans l'Essonne, est confronté depuis ce jeudi matin à ses accusatrices, qui souhaitent « rétablir la vérité » et démentir un « complot politique » dénoncé par l'ancien secrétaire d'Etat.
Georges Tron « se défend comme il peut avec pas grand-chose, mais ça ne tient plus. Il y a une quinzaine de témoignages de victimes », a déclaré l'une des ex-employées municipales, Virginie Faux, à la presse, à son arrivée au tribunal. « Je suis tendue, mais sereine malgré tout et contente d'en finir et de rétablir la vérité », a-t-elle ajouté avant de se diriger vers le cabinet du juge d'instruction.
Candidat à sa réélection dans la 9e circonscription de l'Essonne aux élections législatives de juin, Georges Tron, 54 ans, qui n'a pas été vu à son arrivée, se trouvait au tribunal, selon une source proche du dossier. Son avocat Me Olivier Schnerb a confirmé à l'AFP vers 9h30 que la confrontation avait débuté.
Les deux femmes sont confrontées en deux temps à leur ancien patron, mis en examen le 22 juin 2011 pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité : Virginie Faux ce jeudi matin, Eva Loubrieu cet après-midi. L'adjointe à la culture de Georges Tron, également mise en examen dans ce dossier, se trouvera face aux deux femmes le 21 mai.
Selon Eva Loubrieu, la thèse du complot fomenté par le Front National et ses réseaux locaux, mise en avant par la défense de Georges Tron est « risible, ne tient pas ». « Ce n'est pas parce qu'il a eu l'investiture de l'UMP (pour les législatives, ndlr) qu'il sera blanchi de ces faits. »
La confrontation est généralement l'un des derniers actes effectués avant la clôture de l'instruction. Georges Tron et son adjointe à la culture ont été laissés en liberté sous contrôle judiciaire. Les deux plaignantes les accusent de viols, pratiqués sous couvert de réflexologie - qui consiste à soigner les tensions par des pressions à certains endroits, du pied notamment.
Les deux femmes ont déposé une requête en annulation des expertises psychologiques les concernant et qui, selon la défense de l'ancien secrétaire d'Etat, les fragilisent. Le parquet en a demandé la validation, et la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris doit rendre le 14 mai sa décision.
Georges Tron avait démissionné de son poste de secrétaire d'Etat à la Fonction publique le 29 mai 2011, après que ces accusations avaient été rendues publiques.
Georges Tron, le député-maire de Draveil, sera confronté aux deux femmes qui l'accusent de viols ...
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