Crash Rio-Paris : L'autopsie des victimes aura lieu vendredi

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Crash du Vol AF447 Rio-Paris

L'Institut médico-légal (IML) de Paris entamera, ce vendredi, les examens visant à identifier les corps des victimes du crash du vol Air France Rio-Paris. Ceux-ci ont été rapatriés en France ce jeudi.

Les dépouilles de 104 victimes du crash sont arrivées jeudi matin au port de Bayonne. SIPA

C'est à 6h ce jeudi matin que le bateau transportant les corps de 104 victimes du vol Rio-Paris qui s'est abîmé le 1er juin 2009, est arrivé dans le port de Bayonne jeudi à 6h.

L'Institut Médico-légal débute les prélèvements

Le navire Ile-de-Sein a accosté dans la discrétion, et l'accès au port a été interdit. Les opérations de repêchage s'étaient terminées le 3 juin, par 3.900 mètres de fond dans l'Atlantique. C'est le câblier du groupe Alcatel-Lucent, affrété par le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), qui a été chargé de l'enquête technique.

La Préfecture de police de Paris a déclaré dans un communiqué que l'institut a procédé dès vendredi aux premiers prélèvements d'ADN : « Ces données post mortem seront corrélées aux données ante mortem recueillies précédemment à partir du logiciel PlassData. La commission d'identification validera au sein de l'Institut Médico-légal ce travail d'identification pour permettre aux familles de se recueillir et d'inhumer leur défunt ».

L'IML devra également « procéder aux examens techniques, dentaires et en particulier effectuera des prélèvements d'ADN ».

154 corps repêchés au total

La remontée des dépouilles au large du Brésil a fait relever 104 dépouilles entre fin avril et début juin. Avec les 50 premiers cadavres retrouvés juste après l'accident du 1er juin 2009, ce sont au total 154 corps qui ont été repêchés.

Les opérations médico-légales « vont être menées sous l'égide des deux magistrats » instructeurs parisiens Sylvie Zimmermann et Yann Daurelle, qui sont chargés de l'enquête, a précisé le colonel François Daoust, chef de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN). Les pièces de l'avion seront transférées à Toulouse, dans un hangar de la direction générale de l'armement (DGA).

Dans cette enquête, dans laquelle Air France et Airbus sont mis en examen pour homicides involontaires, l'identification ne sera validée qu'après un passage devant une commission d'experts. Ce processus pourrait durer plus de deux mois.

Alexandre Couppey

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Réactions à cet article2 commentaires

Par themask, le 16 juin à 14:23

c'est peut-être bête ... mais...

pourquoi effectue-t-on les examens en France puisque certains corps sont brésiliens ? Qui va payer pour rapatrier ceux-ci après examen ?

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Par benza75, le 16 juin à 16:52

Effectivement...

Je trouve effectivement votre question bête... Bien entendu qu'il faut les identifier au même endroit, pour savoir qui est français et qui est brésilien et qui est "autre", après quoi ils rapatrieront dans leurs pays respectifs chacun des étrangers, et "ils", c'est l'Etat, cette operation leur a couté enormément d'argent, je ne pense pas que les quelques milliers d'euros pour les rapatriements soient un budjet comparé à tout ce qui a été fait depuis, et puis pourquoi la FRANCE pour les identifications, parce que c'est elle qui est à l'origine de l'opération, que cet avion rejoignait la FRANCE, et c'est elle qui est propriétaire de cet avion air FRANCE.

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L'Institut Médico-légal débute les prélèvements

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