La justice doit se prononcer sur le maintien en liberté de l’urgentiste de Bayonne.
« Je ne suis pas un militant de l’euthanasie », a déclaré lundi Nicolas Bonnemaison devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Pau (Pyrénées-Atlantiques) chargée de statuer sur son maintien en liberté après l’appel du parquet. Nicolas Bonnemaison, 50 ans, est soupçonné d’euthanasie active sur sept patients, dont trois mentionnés depuis dimanche, dans un réquisitoire supplétif. Les premiers cas dateraient du mois d’avril, les derniers des 12 juin, 4 et 7 juillet. L’urgentiste avait été mis en examen, le 12 août dernier, pour « empoisonnements sur personnes particulièrement vulnérables ». Une peine passible de la réclusion criminelle à perpétuité. Depuis, il est interdit d’exercice et réside en Auvergne dans le cadre de son contrôle judiciaire. Cette affaire a suscité de nombreuses réactions, divisant même la profession. En atteste la décision du conseil départemental de l’ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques de ne pas porter plainte contre lui alors que l’ordre national a fait part de son intention de le sanctionner.
Lundi, avant de gagner la salle, l’urgentiste, visage fermé, veste noire sur chemise blanche, a reçu sur les marches du palais de justice le soutien ému de ses collègues. Le public s’est ensuite massé sur les bancs afin d’entendre ses premières explications publiques.
L’urgentiste a reconnu « avoir utilisé des médicaments », non pas « dans l’intention de donner la mort », mais « pour abréger les souffrances des patients en fin de vie ». Et d’ajouter : « Il n’a jamais été dans mon propos de les utiliser dans une intention létale ». Nicolas Bonnemaison assure qu’il ne « cherchera pas à fuir ses responsabilités ». « J’ai toujours été attaché à communiquer avec les familles. Pour moi, le patient était indissociable de ses proches », s’est-il défendu. Mais pour Jacques Defos Du Rau, l’avocat général, le docteur s’est « arrogé le pouvoir de donner la mort, tout seul, le droit de choisir l’instant de la mort, et cela a eu l’air de s’amplifier. C’est le cadre de la loi Léonetti qui explose ». Me Benoît Ducos Ader, l’un des conseils du médecin, a tenu à insister sur l’« absence de plaignants » dans ce dossier. « Avez-vous affaire à un serial killer ou à un médecin qui a exercé depuis des années son métier avec une conscience totale ? » a-t-il interrogé, soucieux de « débattre de l’euthanasie ». L’avocat général, arguant d’un « trouble exceptionnel et persistant à l’ordre public », a requis le placement en détention provisoire du Dr Bonnemaison. Décision mardi prochain.
L'Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD) fait une entrée fracassante dans la ...
10 commentairespourquoi ne pas appeler le directeur de l'établissement et les "CADRES" de santé! ils ont transformés l'hôpital à une entreprise (rentabilité, cout,prix de lit, presssion par l'administration pour evacuer rapidement les patients de l'hôpital, etc etc) et les médecins se trouvent souvent seul à gérer des placements débiles, et à passer le temps à téléphoner dans des structures de soins de suite, etc, et les administrateurs bien entendu dans la période estivale, entrain de lézarder sous les tropics !! il y'a un débat a générer, est ce que c'est le rôle des médecins de s'occuper de ça, ou de soigner les malades !! après tout .. l'état a euthanasier 15000 personnes agés l'hors de la canicule il y'a quelques années, et personne n'a rien dis ! c'est dingue, ce sont toujours les médecins qui sont responsable !! après on se demande pourquoi les médecins désertent l'hôpital et vont en pratique liberale!!
Comme quoi en France on peut tuer et rester en liberté...même avec une douzaine de meutres à son actif....et certains continuent à le soutenir...je n'y crois pas ..ils sont tombés sur la tête..il y a des lois en France et elles doivent être respectées ... en attendant qu'elles évoluent si nécessaire...mais pour l'instant ce sont des meurtres et rien d'autre.
Ce mec,c'est pas un tueur en série,c'est un docteur qui voit des gens qui vont bientôt mourir et qui souffrent,comme il s'y connait,il juge que que ce n'est plus la peine de les laisser agoniser pour rien,c'est quelqu'un d'humain,moi,j'ai 80 ans ,je pense souvent à la fin de vie,entre nous je souhaite de mourir dignement en souffrant le moins possible.On devrait les décorer de l'ordre du mérite des gens comme lui au lieu les trainer en justice,vivement qu'on fait des lois pour régler définitivement le problème de l'euthanasie en France. .
Il n’a jamais été dans mon propos de les utiliser dans une intention létale : un curare n'a jamais été une thérapeutique de soutien en fin de vie ... la paralysie respiratoire provoquée ne peut pas être une thérapeutique d'accompagnement de fin de vie, sauf à vouloir l'abréger
@norbert vous spéculez. Cet homme vous ne le connaissez pas.Vous ne connaisez pas non plus les patients, ni les condictions dans lesquelles les morts ont été données.
Si demain on vous apprend que vous êtes malade (malade et mourrant c'est très différent !) et qu'un docteur fraichement sorti d'un établissement psychiatrique décide à votre place que vous méritez de mourir, on pourrait en reparler.
Sauf que vous ne seriez plus là pour nous expliquer votre point de vue. Et peut être que des tas d'internautes présumerait qu'après tout c'est normal qu'un docteur tue un vieux malade (ou un malade vieux), c'est forcément par empathie.
@Morillon de Corvol quand la vie et la dignité des mourrants est en jeu, il est normal qu'on s'interroge sur la justesse de la loi et sur les actes de ceux qui agissent. La loi prévoit déjà des exceptions à la sanction de l'homicide en cas de nécessité : la légitime défense. Rappelons nous que l'avortement et l'euthanasie passive étaient illégaux il n'y a pas si longtemps. Pourquoi est ce qu'on ne pourrait pas défendre les intérêts d'une personne qui ne souhaite plus souffrir ? Dans de bonnes conditions, évidemment, et avec un cadre légal. Rien n'interdit de se poser la question. Et ça ne transforme pas ce mec en héros, d'autant plus qu'on ignore encore dans quelles circonstances il a fait ce qu'il a fait.
En matière d'euthanasie, on se trouve actuellement dans la même situation que lorsque l'avortement était illégal. Des médecins l'ayant pratiqué avaient alors été poursuivis et condamnés. (Il y a même eu des exécutions capitales sous le régime de Vichy pour cette même raison). Une modification de la législation est devenue nécessaire. Celle en vigueur esrt devenue caduque.
UN MENSUEL A VOCATION SCIENTIFIQUE ECRIT CECI PAGE 67 : "Les deux tiers des Français meurent à l'hôpital....hélas ILS Y MEURENT MAL.....
44 % d'entre eux meurent en DETRESSE RESPIRATOIRE SANS BENEFICIER D'ANALGESIQUES !!!!! "......"lorsque le patient va mourir LE MEDECIN NE POUSSE PLUS SA PORTE......"
A L'HÔPITAL (du Calvados) ma mère est morte dans des conditions ATROCES....ETOUFFANT PROGRESSIVEMENT SANS QUE LE PERSONNEL FASSE UNE ACTION POUR ARRÊTER OU SUPPRIMER CE SUPPLICE ....et cela a duré AU MINIMUM 24 HEURES....VOIRE 48 ! Je les ai supplié....oui SUPPLIE !!! UNE DEMI HEURE PLUS TARD (30 minutes de supplice) il ont daignés faire une INTRA-MUSCULAIRE d'un produit qui n'a eu AUCUN EFFET !......AUCUN !
J'aurais bien voulu que ma mère soit une patiente du Docteur BONNEMAISON .
D'ailleurs je vais adhérer à l'ADMD dont il est question dans un Hebdomadaire National de cette semaine avec l'histoire de cet homme de 84 ans contraint d'aller chercher le produit nécessaire en Suisse pour aider sa pauvre femme réduite à 40 kgs et d'atroces souffrances avec un cancer des POUMONS généralisé à l'ensemble des vaisseaux.
LES SUISSES , LES BELGES , LES HOLLANDAIS sont-ils si stupides qu'ils ont résolus ce problème au mieux du possible ???
288500 points
5570 commentaires
En savoir plus sur HeyBaal
203400 points
3716 commentaires
En savoir plus sur nellyolson
155550 points
2987 commentaires
En savoir plus sur Bluesun
150550 points
2433 commentaires
En savoir plus sur pasloi
99900 points
1686 commentaires
En savoir plus sur Jakyburn