L'agression présumée d'une femme de chambre par le directeur du FMI aurait eu des précédents.
Lumières tamisées, fleurs fraîches, service discret... Le Sofitel de Times Square, au cœur de New York, tient à sa réputation de havre de calme au cœur d'un quartier frénétique... Surtout depuis qu'il est l'objet de l'attention des médias du monde entier. Seuls les clients sont autorisés à circuler dans les étages, et la direction de l'établissement a prié les membres de son personnel de respecter la plus grande discrétion à propos de leur collègue de travail, à qui l'on prête le prénom d'Ophelia. Une femme de 32 ans, d'origine afro-américaine ou caribéenne, mère d'une adolescente, employée depuis trois ans de l'hôtel de luxe, « notée 4,5 sur 5 » par ses supérieurs selon le journal Le Monde.
La jeune femme serait entrée dans la suite 2806 pour « faire le ménage », indique la direction de l'hôtel, qui précise que les employés doivent sonner pour s'assurer que les chambres sont vides. La configuration de la suite 2806, dans laquelle a séjourné DSK, « n'est pas très pratique » et peut expliquer « qu'on n'entende pas du tout une employée entrer dans la chambre », a déclaré pour sa part à l'AFP Paul Dubrule, cofondateur du groupe Accor, propriétaire de l'hôtel.
Si le Sofitel de New York se refuse à confirmer que le directeur du FMI était un client régulier de l'établissement, des rumeurs prêtent à Dominique Strauss-Kahn des séjours fréquents dans cet hôtel du centre de New York. Ainsi Bernard Debré, député UMP de Paris, a-t-il affirmé au magazine L'Express que « ce n'est pas la première fois que DSK se livrait à ce genre d'agissements au Sofitel. C'est toujours là qu'il descendait. Ça s'est produit plusieurs fois et depuis plusieurs années. Tout le monde le savait dans l'hôtel ». « Les agents du Sofitel en avaient plus qu'assez de cette omerta », assure le député. Des propos démentis dans la journée par le groupe hôtelier. Le parquet de New York, durant son audition lundi après-midi chargée de déterminer son régime de liberté en attente d'un procès, affirmait par ailleurs s'intéresser à une autre affaire de mœurs dans laquelle Dominique Strauss-Kahn pourrait être impliqué.
DSK a été transféré lundi soir dans ce centre pénitencier new-yorkais, après sa comparution ...
5 commentairesSi la charge de Bernard DEBRE est violente, a contrario, j'ai vu, dans une émission télévisée, JF KAHN être très prévenant envers son presque homonyme. Ou est donc passée sa légendaire agressivité à tout crin ?
C'esqt fou ce que le ton change ....on n'a pas encore entendu BHL ! ni Mitterrand , ni tous ceux qui prenaient le parti de Polanski, dans son affaire. En tout cas , aux USA , ce n'est pas la m^eme chose.. Pas un mot de compassion pour la supposée victime . !
Les faits sont les faits mais que dire des petits copains de DSK, Eyrault qui se demande"qui est la victime!" Jack Lang qui déclare "qu'il n'y a pas eu mort d'homme" encore heureux. La présomption d'innocence est réclamée par tous mais Eric Woerth, y a t'il eu droit?Ecoeuré , et l'on va s'étonner devant le score de Marine Le Pen!
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