Un homme de 31 ans a été condamné vendredi à quinze ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Haute-Saône, pour avoir tenté de tuer sa femme en la brûlant en août 2008.
Le couple était en difficulté. En instance de divorce même. Les relations étaient tellement exécrables qu'elles sont entrées au registre des faits-divers. En août 2008, Badri Smoev, alors âgé de 27 ans, avait tenté de mettre le feu à sa femme. Ce vendredi, la cour d'assises de Vesoul (Haute-Saône) l'a condamnée à quinze ans de réclusion criminelle. Il a en effet été reconnu coupable de tentative d'homicide volontaire aggravé.
L'histoire est terrible. L'individu, tentant de mettre fin à ses jours, s'était aspergé d'essence. Mais il ne s'était pas arrêté là. Il avait aussi recouvert le corps de sa femme de pétrole, avant d'y mettre le feu sous les yeux d'un adjudant de gendarmerie. Les deux personnes ne doivent leur vie sauve que grâce au reflex du militaire. Celui-ci avait en effet réussi à éteindre le feu à l'aide de son blouson. Lors de cet acte héroïque, il s'était lui même sérieusement brûlé.
L'accusé, un habitant de Lure (Haute-Saône), a toujours soutenu qu'il n'avait en aucune mesure tenté de tuer sa femme. Il assure qu'il avait voulu se suicider au domicile familial sous les yeux de sa compagne. Celle-ci aurait été arrosé d'essence par accident. Pourtant les jurés en ont conclu autrement. Ainsi, pour l'avocate de la partie civile, la préméditation ne fait aucun doute. « Il avait acheté de l'essence et s'était caché dans la chambre de leur fils en attendant sa compagne », a-t-elle expliqué. Une experte a aussi indiqué que les lésions des corps n'étaient pas compatibles avec une simple projection.
D'après des témoins, la jeune femme était « ruisselante d'essence ». Tout semble donc accuser Badri Smoev. Ses avocats ont plaidé le « coup de folie » d'un homme qui « voulait mettre fin à ses jours par une immolation symbolique, spectaculaire et sacrificielle pour dénoncer ses souffrances ». Des révélations qui n'ont pas émues le tribunal. Pire la sanction est plus sévère qu'en première instance. En effet, l'avocate générale Alexia Koenig avait requis douze ans d'emprisonnement et la requalification des faits de tentative d'assassinat en tentative d'homicide volontaire, estimant « ne pas avoir la certitude absolue qu'il avait prémédité son acte ». Finalement le dicton se vérifie. Il ne faut pas jouer avec le feu.
15 ans de prison pour avoir commis un acte terrifiant me paraît insuffisant, quelle vie maintenant pour cette femme qui restera à tout jamais marquée physiquement et mentalement.L'enfant qui a entendu sans doute les cris de douleur de sa maman, impuissant, tétanisé par la peur.Si la vie continue pour certains (es), elle n'a pas la même saveur pour d'autres.
15 ans c'est insuffisant ! D'autant qu'avec les remises de peine, il sortira au bout de 7 à 8 ans seulement. Il n'a même pas eu le courage de reconnaitre son acte devant les magistrats avançant la thèse accidentelle
"15 ans de prison pour avoir commis un acte terrifiant me paraît insuffisant"
15 ans c'est enorme au regard de la loi francaise car il n'y a pas eu de deces. Il sortira au plus tard dans 3 ou 4 ans. La peine de 15 ans est juste un signal envoyé au public.
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