Toute la semaine, France-Soir vous fait découvrir ce que sont devenues les « maisons de l'horreur », ces lieux qui, un jour, ont été le théâtre de crimes atroces. Quatrième étape, le Château du Sautou, l'autre demeure de Michel Fourniret.
Samedi 3 juillet 2004. Un impressionnant cortège de voitures de gendarmerie pénètre dans le domaine du Sautou, à Donchery, près de Sedan. Assis à l'arrière de l'une d'elles, menottés, Michel Fourniret et sa troisième femme, Monique Olivier. Les véhicules s'immobilisent au bout d'une allée, devant un petit château à la façade ocre, haut de trois étages, encadré par deux tourelles. Il a été édifié en 1971 pour l'ancien maire de Charleville-Mézières et député radical-socialiste de la IIIe République, Georges Corneau, qui voulait en faire un rendez-vous de chasse. Le château, situé au cœur d'une propriété d'une quinzaine d'hectares, à la frontalière belge, a appartenu au « couple diabolique », entre 1989 et 1991. Pour son acquisition, ils avaient payé 1,2 million de francs (183.000 euros), versés en liquide à un notaire sedanais.
D'où provenait tout cet argent ? Fourniret avait mis la main sur une partie du butin du « gang des postiches » grâce à Jean-Pierre Hellegouarche, son ancien compagnon de cellule à Fleury-Mérogis. Ce dernier avait appris, par l'un des proches des célèbres braqueurs, que des lingots d’or leur appartenant avaient été cachés dans un cimetière à Fontenay-en-Parisis, dans le Val d'Oise. En 1988, toujours incarcéré, Hellegouarche demande à sa compagne, Farida Hamiche, de récupérer cet or avec Fourniret, qui venait d'être libéré. Mais ce dernier, peu scrupuleux, récupère le magot, tue Farida Hamiche, vend l'or à Bruxelles et achète une maison qu'il retape à Floing, dans les Ardennes. Puis le château du Sautou, à quelques kilomètres de là.
Ce samedi 3 février 2004, à Donchery, ce n'est pas un trésor que sont venus déterrer les enquêteurs, mais les corps de deux victimes de « l'Ogre des Ardennes ». Arrêté quelques mois plus tôt en Belgique après avoir essayé d'enlever une adolescente, il avait été remis aux autorités Françaises et avait confessé les crimes de Jeanne-marie Desramault, 22 ans, et d'Elisabeth Brichet, 12 ans. Vers 18 heures, leurs corps sont enfin retrouvés grâce aux indications du tueur. La première victime avait disparue à Charleville-Mézières, le 18 mars 1989. La seconde avait été enlevée près de Namur, le 20 décembre 1989. Michel Fourniret sera condamné, le 28 mai 2008, par la cour d'assises de Charleville-Mézières à la réclusion criminelle à perpétuité pour cinq meurtres et deux assassinats de jeunes filles en France et en Belgique.
« L'Ogre des Ardennes » avait revendu son château en 1991, quelques mois après les enlèvements des filles. Il craignait d'être retrouvé, non pas par la justice... mais par Jean-Pierre Hellegouarch. Cinq ans plus tard, le petit manoir a été aménagé en gite de luxe par un couple d'Ardennais. Revendu en 2003, il est depuis occupé par ses nouveaux propriétaires, un couple de pharmaciens belges originaires de Namur. « C'est leur maison de campagne, ils viennent s'y reposer plusieurs fois par an. Entre leurs enfants, leurs petits enfants, il est habité tout au long de l'année », nous confie au téléphone un employé de la mairie de Donchery. Malgré la sinistre réputation du lieu, il n'a jamais été question de démolir le château. « Le raser ne servirait à rien. Ce qui s'est passé appartient à l'histoire des lieux ». Une histoire dont les gens de la région ne parlent pas trop. « Ils l'ont enfouirent au fond d'eux même. »
Demain, la maison nantaise de Xavier Dupont de Ligonnès
ce que je retiens de cette histoire en ayant une pensée pour ces jeunes filles tués par les mains de fourniret, c'est l'histoire de ce chateau : Il a été édifié en 1971 pour l'ancien maire de Charleville-Mézières et député radical-socialiste de la IIIe République, Georges Corneau, qui voulait en faire un rendez-vous de chasse
encore un ancien maire qui a fait dans le social et qui a eu le culot de construire un chateau...c'est bien non coment....
"Pour son acquisition, ils avaient payé 1,2 million de francs (183.000 euros), versés en liquide à un notaire sedanais."
Vingt ans apres on a quoi pour 183,000 euros ? Une chambre de bonne.
Là bas vous pouvez avoir une jolie demeure pour ce prix, vous êtes loin de la chambre de bonne, la preuve on parle d'un chateau...
Les grands criminels ont toujours attirés la curiosité , normal donc que cette habitation ait trouvé preneur sans problémes .
Cela me rappele l`affaire Landru qui recevait en prison des tas de demandes en mariage .
Allez comprendre la logique de certaines personnes .
c est qu il a vendu les lingots a Bruxelles Donc a bruxelles il y a de l argents sale ?????
HE BIEN SI A FORCE DE VIVRE DANS CES LIEUX CELA LES RENDS MALADES / ILS POURRONT TJRS SE SOIGNER LES APOTICAIRES
Destiné à un notable PS mégalo, ce château est devenu "maudit". Aujourd'hui il semble être continuellement habité. Après tout je suppose que bon nombre de monuments historiques n'ont pas connu que des époques glorieuses voire des moments fort troublés. Aurais-je envie d'y vivre ou d'y passer un WE ? Non vraiment pas.
Payer un château en liquide ,surtout qu'il sortait de prison ,il y a de l'abus ,diire que fisc emmer*--de des jeunes patrons ,parce qu'ils n'ont pas mis un reçu dans leur caisse enregistreuse 2000 euros pour cette bévue car les données étaient juste sur les reçues ;; ,en constatant que le jeune n'ait pu prendre un salaire ,
Bravo nos justiciables
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