L’animal a été tué dans le Vercors à proximité d’un troupeau de brebis qui avait déjà été attaqué six fois cet été.
Malgré le renforcement du gardiennage et les tentatives d’effarouchement du prédateur – deux mesures préalables à l’obtention d’un droit de tir de défense – le troupeau de brebis avait déjà subi six attaques depuis le début de l’été. Alors, lorsque dans la nuit de mardi à mercredi, deux lieutenants de louveterie de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont aperçu un loup rôder à une quinzaine de mètres de la bergerie de Guy Boissonnier, située à Combovin (Drôme), ils ont estimé qu’il représentait un danger potentiel pour les ovins. L’animal, un jeune mâle de 27,5 kg, a donc été abattu, vers 0 h 30, conformément à l’arrêté préfectoral du 8 juillet dernier qui autorise temporairement l’éleveur à procéder ou à faire procéder à un tir de défense afin de préserver ses bêtes de l’attaque du prédateur. Une mesure à différencier des tirs de prélèvement qui consistent à traquer le loup en forêt ou en montagne et auxquels s’opposent farouchement les défenseurs du carnivore qui les considèrent comme inutiles voire contre-productifs.
La dépouille de l’animal a été transportée mercredi dans la matinée au laboratoire d’analyse départemental de la Drôme, à Valence, où il sera autopsié. Les tirs de défense et de prélèvement ont quant à eux provisoirement été suspendus sur l’ensemble de l’arc alpin. Sauf contre-ordre, ils pourront reprendre aujourd’hui, dès 10 heures.
Face à la recrudescence des attaques et à la colère des éleveurs, plusieurs arrêtés préfectoraux autorisant l’abattage exceptionnel de loups ont récemment été pris. Dernier exemple en date, celui de la préfecture des Hautes-Alpes qui permet un tir de prélèvement entre le 29 juillet et le 29 août 2011 afin d’assurer la protection des troupeaux situés sur les unités pastorales de Saint-Etienne-en-Dévoluy et d’Agnières-en-Dévoluy. Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie, s’est même dite prête la semaine dernière à assouplir le protocole permettant aux éleveurs d’abattre des spécimens de Canis lupus. Elle a notamment évoqué la mise en place d’un « arrêté de défense automatique qu’on prendrait à l’année sur toutes les zones attaquées l’année précédente ».
Si les loups rôdent près des élevages, c'est qu'ils n'ont pas assez à manger dans la nature, alors? Par ailleurs, en réintroduisant le loup en moyenne montagne ou à proximité des alpages, l'association qui l'a fait aurait dû comprendre qu'il allait y avoir des problèmes avec les éleveurs : comment pensaient-ils gérer ces problèmes?
Si l'homme n'avait pas détruit l'équilibre on en serait pas là. En attendant toutes espece à le droit à la vie. De plus il faudrait peut etre faire des autopsies des moutons aussi. Quand je vois l'état de certains troupeaux de moutons vers chez moi je dit que le loup nous rend peut etre un grand service!
un animal fascinant avec qui il faut réapprendre à vivre. Il faudrait peut-être regarder du coté des éleveurs de moutons qui sont loins d'être irréprochables.
Comment font les autres pays , où il y a beaucoup plus de loups qu'ici ? et si on tuait les "requins" qui mangent les petits poissons! Redonnons à la nature l'équillibre que l'on a détruit ,et peut-être faudrait- il imaginer des réserves pour ptotèger les loups des hommes !
Réagir aux sujets d'actualité c'est bien, le faire en faisant attention à ce qu'on dit est mieux. Je m'explique... Tu parles de ceux, notamment les associations, qui ont "réintroduit le loup"... Si tu te renseignes un peu, tu apprendras que le loup, contrairement à l'ours, n'a pas été réintroduit en France, mais qu'il a recolonisé seul le territoire. L'expansion de l'espèce vers le France s'est faite depuis les massifs italiens, où il est présent en nombre. Il a ensuite progressivement (re)conqui le territoire d'où il était absent depuis longtemps (nous l'avions exterminé). S'il est revenu, c'est justement parceque l'état du milieu et notamment le nombre de proies le permettait. Aucune espèce ne se développe là où la nourriture ne le permet pas. Il fait parler de lui autour des troupeaux, mais il occupe des vallées sans ovins également...
Quant à savoir pourquoi il s'en prend aux troupeaux, et bien imagine que tu as faim, que tu as le choix entre passer ta journée à chasser et à courrir dans la montagne pour te nourrir ou simplement te servir dans les stocks du retaurant d'à côté dont les cusines sont grandes ouvertes... Alors, repas payant ou repas gratos ? beaucoup feraient comme le loup (et beaucoup le font... cormorans dans les piscicultures, goelands dans les décharges... sans parler des humains... )
je ne mets pas en cause les éleveurs, mais dans ce genre de débats passionnés, prenons garde à ne pas asséner des demi vérités démagogiques et infondées qui ne font qu'envenimer les choses... et ceci des deux côtés du débat !
cdlt
beber
la faim, FAIT SORTIR LE LOUP DU BOIS....
On veut réintroduire le loup, et on ne prévoit même pas que cet animal peut avoir faim....
Encore une constatation de la nullité de nos politiques.
Tir de prélèvement, tir de défense, tire-larigo ... dès que quelque chose se met en travers de l'homme, malheur à lui. je ne cherche pas à savoir qui de l'homme ou de la bête à raison, ils ont sûrement une part de vérité chacun. simplement je m'interroge sur notre société et les réponses qu'elle apporte à " ses " problèmes. A mon avis ce n'est pas la solution.
En effet le Loup est revenu en France tout seul depuis l'Italie...donc ça n'a rien à voir avec une réintroduction!...abattre un loup en France n'est nullement un acte d’écologie, mais un acte politique! Les syndicats agricoles sont de vraies mafias!!
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