Barack Obama inaugurera dimanche le mémorial dédié aux victimes des attaques du 11 septembre. En dix ans, le sud de Manhattan s'est reconstruit.
Ne parlez plus de « Ground Zero ». Le maire de New York, Michael Bloomberg, préfère entendre « World Trade Center 2 ». Comme si, sur les cendres des deux tours jumelles anéanties par la folie terroriste, un nouvel avenir pouvait naitre, se construire.
Les mots de l'édile new-yorkais ne sont pas anodins mais illustrent bien la volonté d'une ville de ne jamais se laisser abattre. Le courage des habitants de Big Apple, dès le lendemain des attaques, contrastait avec les scènes de paniques diffusées en boucles sur les télévisions du monde entier comme les tours s'effondraient. Ce courage en rappelait un autre : celui des Londoniens durant la seconde guerre mondiale, flegmatiques, refusant de céder à la terreur alors que leur ville était bombardée par les Allemands. Les New-yorkais sont de cette trempe et si leur comportement peut, pour nous autre Français, s'apparenter parfois à de l'arrogance, c'est lui qui confère à la cité-monde son inimitable identité.
Dix années se sont écoulées depuis les attaques du 11 septembre. Le quotidien des New-yorkais a quelque peu changé. La liberté défendue et martelé par les Yankees s'est parfois éteinte pour des raisons de sécurité. Mais, dans l'ensemble, l'esprit reste le même : vif et optimiste. Dix ans. Une décennie qui a vu la plaie béante ouverte en plein cœur de Manhattan se refermer progressivement. Pendant des années, les ruines du Wolrd Trade Center n'ont ressemblé qu'à un vaste chantier arrêté.
Ce n'était qu'un trou et il illustrait aux yeux du monde la plus abominable conséquence de toute destruction : l'absence de reconstruction. Jay McIerney décrit cette horreur dans l'un des plus beaux romans écrits sur l'après 11 septembre, La belle vie. « Partout dans la ville, des familles se réunissent, comme nous aujourd'hui avec des chaises vides, autour de personnes aimées et disparues. Par là, dit-il avec un geste de la main en direction d'une fenêtre dans laquelle se découpait une vue en oblique des tours, il y a un trou dans le ciel. Et ici, en chacun de nous, il y a une blessure qui ne guérira jamais. Je suis heureux que nous soyons ensemble. Et je suis aussi fou de rage. »
Mais à New York, le temps suit une règle qui lui est propre. « Quatorze ans à New York, c'est comme vingt-sept ans dans le reste du monde. » écrit Jay McIerney en parlant d'une adolescente et New York en était une. La voici devenir femme comme s'achève la construction de la Freedom Tower, prévue pour 2013. Une femme sans doute moins fougueuse mais toujours étonnante et rayonnante.
Alors que les États-Unis se prépare à commémorer le dixième anniversaire des attentats du 11 ...
1 commentairequand est ce que France Soir parle du role de la CIA dans ces attentats et des mouvements boursier des jours qui précédaient ?
http://www.reopen911.info/11-septembre/des-etudes-non-contestees-ont-demontre-l-existence-de-delits-d-inities-sur-des-operations-en-bourse-la-veille-du-11-septembre-indiquant-que-certains-ont-eu-la-pre-connaissance-des-attentats/
comédie que toutes ces inaugurations .. les restes de ces pauvres gens sont partis carrément à la benne à ordures, le gouvernement n'avait pas d'argent à dépenser pour les récupérer ..
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