Le président ivoirien Alassane Ouattara a appelé ses compatriotes au calme lundi, quelques heures après l'arrestation de Laurent Gbagbo.
Son discours est survenu quelques heures après l'arrestation de Laurent Gbagbo et la diffusion des images, surréalistes, où l'ancien président ivoirien, entouré des ses fidèles et de sa femme Simone, se voyait arrêté par les forces d'Alassane Ouattara. Juste le temps pour l'ancien président de la Côte d'Ivoire d'enfiler une chemise sous les yeux d'une caméra, image fugace mais symbolique de la chute d'un régime.
Le président reconnu par la communauté internationale n'a pas longtemps attendu avant de s'adresser à son peuple. Quelques heures après l'arrestation de Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara s'est exprimé à la télévision. Il le sait : un grand défi l'attend après quatre mois de conflits internes que l'histoire qualifiera certainement de guerre civile.
Ouattara a assuré lundi que son pays, la Côte d'Ivoire, était « indivisible », le président ivoirien a appelé les partisans de Laurent Gbagbo à déposer les armes. Il a aussi invité ses propres partisans à ne pas sombrer dans la violence et à s'en prendre aux sympathisants de l'ancien président déchu. Le mot d'ordre est clair : « réconciliation ».
Pour atteindre cet objectif, Alassane Ouatarra a promis que Laurent Gbagbo serait jugé. « Je demanderai au Garde des sceaux (...) d'engager une procédure judiciaire à l'encontre de M. Laurent Gbagbo, de son épouse et de ses collaborateurs », a-t-il assuré. Parallèlement sera mise en place « une commission vérité et réconciliation qui fera la lumière sur tous les massacres, crimes et autres violations des droits de l'homme ». Cette commission devra notamment se pencher sur ces charniers découverts dans l'ouest du du pays. Les deux camps sont accusés, pro-Ouattara et pro-Gbagbo.
La guerre civile qui a opposé les deux camps a fait plus d'un millier de morts et plus d'un million de déplacés.
Laurent Gbago a été arrêté avec son épouse lundi. Certains spécialistes estiment que les ...
12 commentairesC'est peut être l'heure d'un bilan. Jusqu'ici, nos options pro-musulmane en Cote d'Ivoire ont fait combien de morts? Et quel prix pour le contribuable français? Sarko espère-t-il que les musulmans français vont lui en savoir gré?
En 1980, une antienne courait de Libreville à Dakar : " La Côte d'Ivoire a réussi son décollage. Elle est sortie d'affaire!"
C'était compter sans la mondialisation et ses ambitions géopolitiques...
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