L'armée égyptienne est seule aux commandes depuis la chute de Hosni Moubarak vendredi dernier. Celui-ci, toujours en Egypte actuellement, vivrait très mal son exil forcé du pouvoir.
L'état de santé de l'ex-raïs serait actuellement très fragilisé. Une brusque détérioration faisant immédiatement suite à son départ du pouvoir, selon les sites des journaux égyptiens Al-Masry Al-Youm et Ahram Online. Le pharaon déchu aurait même été victime d'une syncope jeudi dernier alors qu'il enregistrait son allocution télévisée actant sa démission et le transfert de ses pouvoirs à son vice-président Omar Souleimane.
Après son arrivée à la station balnéaire de Charm El Sheikh, il serait tombé dans le coma samedi 12 février toujours selon Al-Masry Al-Youm. Le site ajoute que l'ex-président de 82 ans « souffre de problèmes physiques et psychologiques », qu'il « refuse de prendre ses médicaments ou d'être examiné ». Un transfert à l'hôpital n'aurait pas encore été décidé. L'ancien homme fort de l'Egypte aurait par ailleurs eu une dispute avec sa femme Suzanne et son fils Gamal au sujet de la gestion de la crise égyptienne qui a mené à son départ.
En mars 2010, l'ancien raïs avait déjà été opéré pour une ablation de la vésicule biliaire à l'hôpital d'Heidelberg en Allemagne. Peu avant son abdication le 11 février, des rumeurs avaient circulé dans la presse d'outre-Rhin selon lesquelles le président égyptien pourrait à nouveau être soigné en Allemagne... et ainsi trouver une porte de sortie face à la contestation réclamant sa démission.
Depuis sa chute vendredi, les militaires tiennent les rênes du pays. Soucieuse de ramener l'ordre, l'armée a suspendu la constitution et dissout le parlement dimanche, et annoncé qu'elle gérerait les affaires du pays pendant six mois ou jusqu'aux prochaines élections législatives. Le PND (Parti National démocratique), parti de Hosni Moubarak, a été définitivement écarté du pouvoir. Au terme de cette transition, le pouvoir serait remis aux civils.
La constitution a été suspendue et le parlement dissous. L'armée égyptienne, en charge de la ...
1 commentairePlus on a grimpé haut plus la dégringolade est douloureuse surtout si elle s'accompagne de déchéance.Que Dieu lui prolonge la vie et lui multiplie les maux les plus vils!Ainsi dit-on chez nous.
Dix-huit jours de lutte n'ont-t-ils pas suffi pour ce dictateur, afin de transférer une grosse partie de sa fortune en des pays amis, laissant certainement des miettes en poudre aux yeux, et ce, pour se préparer une retraite confortable ainsi qu'à sa famille? car sentant le vent tourner de révolte s'agrandir, il eût été déraisonnable pour cet homme de ne pas comprendre que son règne était fini. Dix-huit jours seulement et les bras s'ouvrent, tandis que les bouches ferment, car l'argent achète le silence et le silence se fait autour de l'argent. L'Égypte va retrouver un semblant de démocratie, ce sera long et périlleux, car les vautours guettent la proie facile de ses richesses. Le pauvre restera pauvre, quel que soit le régime dans lequel il vit. Ainsi il en sera en tout pays, tant que les connivences et tractations continueront dans l'intérêt financier de chacun. La plus grande dictature n'est pas celle de l’homme, c'est le marché ... dans le pouvoir de l'argent qui le soumet.
Issam
288500 points
5570 commentaires
En savoir plus sur HeyBaal
203400 points
3716 commentaires
En savoir plus sur nellyolson
155550 points
2987 commentaires
En savoir plus sur Bluesun
150550 points
2433 commentaires
En savoir plus sur pasloi
99900 points
1686 commentaires
En savoir plus sur Jakyburn