L'annonce prévue jeudi des résultats de la première présidentielle depuis la chute l'an dernier de l'ex-président Hosni Moubarak, dans le coma depuis mercredi, a été repoussée. Une décision qui plonge encore un peu plus le pays dans l'incertitude.
Tout un pays est dans l'attente. L'Egypte est suspendue à l'annonce des résultats de la première élection présidentielle depuis la chute de l'ex-chef de l'Etat Hosni Moubarak. Prévue initialement ce jeudi, cette proclamation a été repoussée à une date encore inconnue. Le suspense est donc à son comble pour connaître le nom du successeur de Moubarak. Celui-ci étant toujours hospitalisé dans le coma. La commission électorale devait au départ tenir jeudi une conférence de presse pour annoncer les résultats du second tour qui s'est déroulé les 16 et 17 juin, après examen des recours déposés par le candidat des Frères musulmans Mohammed Morsi et son rival, le dernier Premier ministre de M. Moubarak, Ahmad Chafiq. Les deux candidats clament chacun avoir remporté la victoire.
Selon l'agence officielle Mena, « la commission électorale, dirigée par le juge Farouk Sultan (...) a décidé de reporter l'annonce des résultats du second tour ». La commission, qui a commencé à examiner mercredi les recours concernant des violations des règles encadrant la campagne et le décompte des votes, a indiqué dans un communiqué avoir besoin de « plus de temps avant l'annonce des résultats définitifs ». Les Egyptiens attendent les résultats dans un contexte de vives tensions politiques, notamment entre les Frères musulmans et l'armée au pouvoir qui s'est attribué de larges pouvoirs. Une « déclaration constitutionnelle complémentaire » promulguée dimanche par le Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui dirige le pays depuis seize mois, donne en effet à l'armée de vastes prérogatives, qui réduisent considérablement la marge de manœuvre du futur président.
Mais les tergiversations ont lieu alors même que le président déchu Hosni Moubarak, âgé de 84 ans, se trouve dans le coma et a dû être mis sous assistance respiratoire, ont indiqué à l'AFP dans la nuit de mardi à mercredi des sources médicale et militaire. « Il n'est pas cliniquement mort » comme l'avait annoncé un peu plus tôt l'agence officielle Mena, a déclaré une source médicale. La santé de l'ancien raïs, un tabou sous sa présidence, est sujette à de nombreuses spéculations et informations contradictoires depuis sa chute sous la pression d'une révolte populaire en février 2011.
De nombreux Egyptiens soupçonnent le sujet d'être instrumentalisé pour susciter de la compassion envers l'ancien dirigeant ou lui ménager un traitement de faveur, et beaucoup estiment qu'il appartient de toute façon au passé. « Moubarak c'est du passé pour nous. On doit regarder devant nous car il y a de nombreux défis à relever », estime Ihsan, un sympathisant islamiste. L'état de santé de l'ancien président aurait fortement décliné après son incarcération il y a un peu plus de deux semaines, des sources de sécurité faisant état de dépression aiguë, de difficultés respiratoires et d'hypertension. Sa famille avait demandé qu'il soit transféré pour être détenu dans un hôpital, comme c'était le cas avant sa condamnation le 2 juin à la prison à vie pour la mort de manifestants lors de la révolte de janvier-février 2011 qui l'a poussé à démissionner.
Le président élu Mohamed Morsi, premier islamiste à accéder à la magistrature suprême en ...
27 commentairesL'état du pays est à l'image de l'état de l'ex raïs, comateux. Pour un pays, c'est très dangeureux.
les millions de mayden tahrir se disent etre le peuple egyptien et crient que le pouvoir doit etre entre leurs mains.soit.si le peuple gouverne et decide. mais pour qui decide t il? qui sont ceux qui veulent bien vivre bien manger s'occuper de leur famille et de leur bien etre s'instruire s'amuser voyager aider les pauvres se marier faire des enfants puisque tous resident a mayden tahrir pour decider?
L'armée a l'intention de ne rien céder au peuple. Les élections législatives ont été invalidé par le conseil supérieur dirigé par l'armée. La place Tahrir est noir de monde, des personnes qui cherchent à reprendre leurs droits sur la place publique. Le résultat des courses est notemment dangereux quand on voit l'insistance des militaires à ne rien "donner" même si le peuple a fait son choix.
Je crois que celà commence à devenir un petit problème à résoudre rapidement pour France Soir, certains articles devraient être mis au frigo pour avoir des nouvelles fraîches
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