Le fondateur de la société de prothèses mammaires PIP, Jean-Claude Mas, placé mardi en garde à vue à Marseille dans le cadre du volet financier de l'affaire, était toujours entendu mercredi. Il ne devrait pas être présenté à un juge "avant jeudi matin"
Les ennuis judiciaires continuent pour Jean-Claude Mas. Le fondateur de la société de prothèses mammaires PIP est depuis de longs mois dans l'œil du cyclone. Il fait déjà l'objet de bons nombres de procédures judicaires du fait du scandale autour des produits frelatés que sa société commercialisaient. Mais depuis mardi il a été placé en garde à vue à Marseille dans le cadre du volet financier de cette affaire. Il était toujours entendu ce mercredi et ne devrait pas être présenté à un juge « avant jeudi matin », ont assuré des sources proches du dossier. Il est entendu à la section de recherches de la gendarmerie de Marseille dans le cadre d'une information ouverte au printemps pour abus de bien sociaux, recel d'abus de biens sociaux, banqueroute et blanchiment.
Jean-Claude Mas, 73 ans, est déjà mis en examen dans le cadre d'une autre information judiciaire ouverte pour homicides et blessures involontaires touchant au scandale des prothèses mammaires défectueuses car contenant du gel non homologué. Il a été extrait mardi de sa cellule de la prison de la Farlède à Toulon où il a été incarcéré le 6 mars, faute d'avoir versé la caution prévue dans le cadre de son contrôle judiciaire. Il avait été interpellé le 26 janvier dans sa villa de Six-Fours-les-Plages (Var), avant d'être mis en examen par la juge Annaïck Le Goff.
Son avocat, Me Yves Haddad, a précisé mardi à l'AFP que « M. Mas devait sortir de prison jeudi ou vendredi puisque sa détention provisoire se termine le 6 juillet, comme le lui avait promis Mme Le Goff. Elle devait l'entendre demain (mercredi, ndlr) sur le volet des blessures involontaires » mais l'audition a été annulée en raison de cette nouvelle garde à vue. Jean-Claude Mas devrait être déféré jeudi matin devant le juge Pierre Philippon, qui instruit le volet financier, selon une source proche du dossier. L'avocat de l'ex-chef d'entreprise dénonce « une cruauté judiciaire » aux dépens de son client, « dans la mesure où pendant quatre mois il était à la disposition de la gendarmerie et de la justice pour être entendu sur les volets qu'ils souhaitaient et que les choses qu'on lui reproche aujourd'hui étaient connues de tout le monde depuis un an ou deux ». L'instruction du volet financier de l'affaire est la troisième procédure lancée dans ce dossier, après une enquête pour tromperie aggravée qui débouchera sur un procès début 2013 à Marseille et l'information judiciaire pour blessures et homicides involontaires ouverte le 8 décembre 2011.
Les implants mammaires PIP ne présenteraient aucun risque pour la santé, mais leur taux de ...
6 commentairesEt cette cruauté qu'il a et qu'il fait subir à de milliers de femmes par tromperie aggravée par des implants défectueux, des femmes décédées et des femmes qui vivent dans la peur journellement de voir leur vie basculée et de voir leur corps abimé et de ne pas avoir l'argent nécessaire pour reconstruire leur poitrine , de plus les dépressions qui s'ajoutent à celà.....DONC.!!! CETTE PERSONNE DOIT RESTER EN PRISON LE TEMPS DE L'ENQUETE...!!!
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