Brigitte Gruel, l'adjointe de Georges Tron mise en examen comme lui pour "viols en réunion" a été confrontée à l'une de ses plaignantes ce lundi.
Brigitte Gruel, l'adjointe à la culture de Georges Tron à la mairie de Draveil, dans l'Essonne, a été longuement confrontée lundi à Evry à l'une des deux ex-employées municipales qui accusent les deux élus de viols, sous couvert de faire de la réflexologie, cette discipline qui consiste à soulager les tensions par des pressions à certains endroits, du pied notamment.
Mise en examen pour viols et agressions sexuelles, Brigitte Gruel a passé huit heures face à Virginie Faux dans le cabinet des juges d'instruction en charge de cette affaire, qui avait conduit Georges Tron à démissionner de son poste de secrétaire d'Etat à la Fonction publique en mai 2011. Le député-maire UMP avait été, lui, confronté aux plaignantes le 10 mai dernier. La confrontation est généralement l'un des derniers actes effectués avant la clôture de l'instruction.
Convoquée à 14h30, l'autre plaignante, Eva Loubrieu, a indiqué avoir vu sa confrontation reportée au 8 juin en raison de la longueur du premier rendez-vous.
L'avocat de Brigitte Gruel, Me Franck Natali, n'a pas souhaité faire de commentaire. « Elle nie tout, elle est face à ses contradictions », a déclaré à l'AFP Virginie Faux, les traits tirés, à la sortie du tribunal. « Je pensais qu'étant une femme, elle dirait la vérité, mais apparemment ce n'est pas le cas. »
En arrivant au tribunal, elle avait dit ressentir moins d'appréhension qu'avant la confrontation avec Georges Tron. « C'est lui qui me faisait peur, qui avait le plus d'emprise sur moi. » « C'est lui l'instigateur de toute cette histoire. Je pense que M. Tron a usé de l'affection que Brigitte Gruel avait pour lui », a jugé de son côté Eva Loubrieu, l'autre plaignante.
Candidat à sa réélection dans la 9e circonscription de l'Essonne lors des élections législatives, Georges Tron, 54 ans, avait été mis en examen le 22 juin 2011 pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité. L'élu et son ajointe ont été laissés en liberté sous contrôle judiciaire. Les deux plaignantes les accusent de viols pratiqués sous couvert de réflexologie.
Georges Tron s'estime victime d'un « complot politique » fomenté par l'extrême droite locale, comme il l'a répété récemment dans un tract distribué aux habitants de Draveil. Dans un entretien publié vendredi par Le Parisien, il a estimé que sa confrontation avec les accusatrices avait « confirmé la construction, sur la base de mensonges, d'un scénario complètement artificiel préparé de longue date et auquel les plaignantes ont prêté toute leur énergie ». « Il est dans sa propagande. Les histoires de clocher de la ville de Draveil, ça ne m'intéresse pas », lui a rétorqué lundi Virginie Faux.
Brigitte Gruel, l'adjointe à la culture de Georges Tron, le maire de Draveil (Essonne) est ...
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