Sept policiers, qui avaient été condamnés à des peines de six mois à un an de prison ferme fin 2010 à Bobigny pour avoir menti et accusé à tort un homme, seront rejugés mercredi et jeudi par la cour d'appel de Paris.
Ils avaient menti. Ils ont été jugés pour cela. Une peine qui avait entraîné stupeur et indignation dans la police. En effet, ce jugement avait été pris à l'encontre de sept policiers. Ceux-ci avaient été condamnés à des peines de six mois à un an de prison ferme fin 2010 à Bobigny pour avoir menti et accusé à tort un homme. Leur procès en appel débute ce mercredi à Paris.
Cette condamnation marquait une fin de carrière dans la police pour au moins cinq d'entre eux. Les fonctionnaires ont, en effet, l'obligation d'avoir un casier judiciaire vierge, or le tribunal avait demandé l'inscription de la peine au casier pour ces policiers. Les faits pour lesquels étaient jugés les sept hommes se sont déroulés le 9 septembre 2010, à Aulnay-sous-Bois. Ce jour-là, un policier est blessé à la jambe, percuté par une voiture après une course-poursuite. Lui et ses collègues décident alors de mentir et accusent dans leur procès-verbal le conducteur de la voiture qu'ils poursuivaient.
Ce dernier est placé en garde à vue pour tentative d'homicide sur fonctionnaire de police, un crime passible de la perpétuité. Mais après enquête et multiples interrogatoires, les témoignages des policiers s'avèrent éronnés. En fait, c'était un des collègues, dans une deuxième voiture, qui était à l'origine de l'accident. Dès lors, les sept policiers sont condamnés le 4 novembre 2010 par le tribunal correctionnel de Bobigny pour « dénonciation calomnieuse » et « faux en écriture ». Trois d'entre-eux avaient également été jugés pour « violence aggravée ». La victime ayant reçu des coups après son interpellation.
A l'issue du procès, le requisitoire était lourd. Les verdicts allant de six à douze mois de prison. A la barre, trois policiers avaient reconnu avoir menti et affirmé qu'ils s'étaient concertés pour établir un faux procès-verbal. Mais les autres, eux, avaient nié. A l'issue de ce jugement, le ministre de l'Intérieur, à l'époque Brice Hortefeux, avait apporté tout son soutien aux policiers. Il considérait que le jugement pouvait « légitimement apparaître, aux yeux des forces de sécurité, comme disproportionné ». De son côté, le garde des Sceaux, Michel Mercier, avait défendu les magistrats. François Fillon avait tranché et jugé les délits commis par les policiers condamnés à Bobigny comme « injustifiables », tout en rappelant la justice à son « devoir ». Le verdict du procès en appel sera rendu jeudi.
Comme des mômes qui font des conneries, ils ont peur de se faire taper sur les doigts.
Alors le gros mensonge "c'est pas moi..c'est l'autre (qui n'a rien à voir)". ILS MËME PAS LES COUILLES s'assumer. Ils font appels parce qu'ils trouvent cela injuste. Moi juge : je double la peine
la personne qu'il avait injustement tabassée et en plus voulue mettre tout mettre sur son dos aurait pris combiens d'années de prison, si cette affaire n'avait pas été élucidée....ces hommes doivent assumer leurs responsabilités et payer pour celà..donc pas de cadeaux, la justice des hommes doit parler et leur faire comprendre qu'ils étaient assermentés dans la police et condamnables..
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