Anders Behring Breivik reste pour l'instant en détention provisoire et à l'isolement, a décidé lundi le tribunal d'Oslo. L'auteur de la tuerie du 22 juillet a comparu pour la troisième fois devant la justice, toujours à huis clos.
Le tueur d'Oslo reste à l'isolement total. La justice norvégienne a prolongé lundi de huit semaines la détention provisoire d'Anders Behring Breivik, dont quatre totalement coupé des autres détenus. Une « méthode de torture sadique », s'était déjà plaint, macabre ironie, l'extrémiste qui a reconnu être l'auteur du carnage du 22 juillet. Le 17 octobre prochain, le tribunal d'Oslo devra se prononcer à nouveau sur le maintien ou non en isolement total de l'accusé, actuellement sous les verrous dans une prison de haute sécurité de la capitale. Sa détention provisoire pourra être renouvelée le 14 novembre.
« La cour ne trouve pas déraisonnable qu'il soit maintenu en isolement complet », a indiqué la juge Anne Margrethe Lund au terme de l'audience qui s'est déroulée à huis clos. Le tribunal a invoqué le « risque » que Behring Breivik contacte des complices et fasse détruire d'éventuelles preuves. Un argument déjà mis en avant par la police, qui avait réussi à convaincre la justice de ne pas faire comparaître le jeune homme de 32 ans en audience publique ce lundi. L'auteur de l'attentat à la bombe contre le siège du gouvernement norvégien et de la fusillade sur l'île d'Utoeya qui ont fait 77 morts ne pourra pas s'exprimer de sitôt en public, comme il en avait exprimé le désir. Ce lundi devant le tribunal, celui qui affirme avoir agit seul a de nouveau critiqué des conditions de détention « difficiles », selon son avocat.
Des images du crime
Une camionnette blanche, une silhouette qui se retourne à plusieurs reprises, les caméras de vidéosurveillance d'Oslo n'ont rien perdu des mouvements d'Anders Behring Breivik le 22 juillet. Le site norvégien ABC Nyheter a publié jeudi dernier ces images (voir ci-dessous. Crédits photo : capture d'écran ABC Nyheter) désormais versées au rapport d'enquête de la police. Elles montrent le parcours du tueur quelques minutes avant l'attentat : le van bourré d'explosifs circule dans les rues vides de la capitale, se gare près du bâtiment abritant le siège du gouvernement, le conducteur sort. Vêtu d'un uniforme de policier, casqué, Behring Breivik marche d'un pas alerte vers la seconde phase de son plan meurtrier. A une quarantaine de kilomètres de là, sur l'île d'Utoeya.
Il y a un mois de cela, la Norvège connaissait la pire tuerie jamais commise sur son sol. Ce ...
commenterIl croyait quoi, l'ami (figure de style) Anders Breivik ? Qu'on lui érigerait un autel peut-être ? Qu'à tout le moins il aurait son forum, sa tribune... son boulevard ? S'il se trouve des humanistes pour lui souhaiter un traitement décent, un environnement confortable et tout le toutim, qu'ils voient les yeux atterrés et suppliants de certains bougres ou bougresses sur lesquels il aura complaisamment tiré, passant outre à leur supplique ! Et ces survivants, nombreux, qui deront faire toute leur vie avec le handicap que leur a laissé un pruneau, comme ça, pour quelque motif d'illuminé qui ne trouve AUCUNE légitimité !!
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