Claude Juillet et Christophe Rayé seront fixés dans quelques heures sur leur sort. Ils comparaissent, depuis lundi 26 septembre, pour l'«enlèvement ou la séquestration suivie de la mort» de Luc Amblard et Guy Bordenave, enterrés vivants en mars 2009.
Une dernière possibilité pour les accusés de s'exprimer et la cour s'est retirée pour délibérer, en fin de matinée, jeudi 29 septembre. Depuis lundi, la cour d'assises du Cher, à Bourges, juge Claude Juillet, 55 ans et Christophe Rayé, 39 ans, pour le meurtre d'un couple d'homme, enterré vivant sur les bords de la Loire, le 8 mars 2009. Lorsque le président Jacques Lavigerie leur a donné la parole Claude Juillet et Christophe Rayé n'ont pas souhaité s'exprimer. «Le crime, il n'est pas crapuleux, pas homophobe, il est passionnel», a défendu quelques instants plus tôt, Me Karine Berthon, l'avocate de Claude Juillet.
Son client avait en effet expliqué s'en être pris au couple car il le considérait comme responsable de sa rupture avec Marie-Laure Bordenave, la sœur de l'une des victimes. Une thèse démentie par la jeune femme.
Me Jean-Michel Fleurier, conseil de Christophe Rayé, a ensuite tenté de semer le doute quant à l'implication de son client dans la phase finale de cette expédition punitive : l'enfouissement des deux hommes, face à face dans une fosse creusée dans le sable, près des bords de la Loire. «Aucune preuve matérielle» ne l'atteste, a insisté l'avocat. Selon lui, Christophe Rayé, au chômage, s'est laissé entraîner à séquestrer le couple car «il espérait récupérer quelques billets». «Quel était son intérêt de tuer deux personnes qu'il connaissait à peine?», a demandé Me Fleurier au jury estimant qu'on ne pouvait pas «tuer quelqu'un d'une façon aussi inhumaine si on n'a pas un mobile sérieux».
La veille, l'avocate générale, Lucile Jaillon-Bru, avait requis la peine maximale, assortie d'une période de sûreté de 22 ans à l'encontre de Claude Juillet. Quant à son complice, qualifié de «chien fou», de «suiveur», «prêt à tout pour se dédouaner», Une peine de 30 ans de prison dont 20 ans de sûreté a été demandée. Christophe Rayé a pourtant insisté «pourquoi j'aurais voulu les tuer ? Je ne suis pas un meurtrier moi !», a-t-il martelé. Mais Lucile Jaillon-Bru a tranché : «il a rendu service à son ami, un peu plus que d'habitude». Le verdict est attendu d'ici quelques heures.
Claude Juillet, 55 ans, et Christophe Rayé, 39 ans, avaient séquestré et tué un couple d'homme ...
1 commentaireGrâce à cette histoire bien sordide, un futur nouvel épisode de "Faisez entrer celui-là qu'est coupable" pour Christophe Hondelatte
Je bous d'une rage
non contenue à lire ces comptes rendus successifs. Sans incitation à la haine,
juste par sens de la Justice, et en imaginant la fin épouvantablement longue, à
suffoquer, à gérer le peu d'oxygène dont ils disposaient, le sable s'immisçant
dans leurs narines, la fin qui ne vient pas... j'en ai froid dans le dos !
Compte tenu de tout ça, donc, je rêve d'une sanction irréversible (réclusion à perpétuité). Dans certains pays on applique le châtiment suprême pour moins que
ça !
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