Les deux plaignantes qui accusent Georges Tron de viols et agressions sexuelles en réunion ont demandé l'annulation d'expertises psychologiques qu'elles jugent problématiques. Décision le 15 mai.
La cour d'appel de Paris a examiné lundi une demande d'annulation de l'expertise psychologique menée sur les deux femmes qui ont porté plainte pour harcèlement sexuel contre le maire UMP de Draveil (Essonne) Georges Tron. En cause, le fait que «les experts font référence à la politique », a expliqué à l'AFP leur avocat, Me Gilbert Collard, qui indique que la chambre de l'instruction de la cour d'appel doit rendre sa décision le 15 mai.
Dans le cadre d'une instruction judiciaire ouverte à l'encontre de M. Tron et de son adjointe à la culture pour viols et agressions sexuelles, des expertises psychologiques des deux plaignantes et des deux mis en cause ont été réalisées. L'un des rapports indique notamment que « ce dossier est complexe et pollué par des problèmes politiques ». « Je ne vois pas ce que cela vient faire » dans ces expertises, a souligné Me Collard.
L'avocat de M. Tron, Me Olivier Schnerb, minimise l'importance de cette requête. Selon lui, Me Collard « ne critique pas le rapport: la requête reproche une phrase du rapport extraite de déclarations d'Eva Loubrieu », l'une des deux plaignantes. « Ce n'est pas une expertise qui détermine les faits », a-t-il par ailleurs ajouté.
L'autre plaignante, Virginie Faux, a critiqué le fait que « les expertises ont été faites par des psychologues et non par des psychiatres ». « Les psychologues ont affirmé certaines choses sans nous faire passer de test. Ils ont dit que j'étais alcoolique alors que les analyses disent l'inverse », a-t-elle déclaré à l'AFP. Après la demande des deux plaignantes, le juge d'instruction avait déjà ordonné une contre-expertise en février.
M. Tron, 54 ans, a été mis en examen le 22 juin 2011 pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité. Son adjointe à la culture a également été mise en examen dans ce dossier, pour viols et agressions sexuelles en réunion. M. Tron, qui reste député et maire, avait démissionné de son poste de secrétaire d'Etat à la Fonction publique dès le 29 mai 2011, après que ces accusations avaient été rendues publiques.
Brigitte Gruel, l'adjointe de Georges Tron mise en examen comme lui pour "viols en réunion" a ...
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