Nicolas Bamberski, le frère de Kalinka, a été entendu, mercredi 5 octobre par la cour d'assises de Paris qui juge depuis la veille, Dieter Krombach, pour le meurtre de sa belle-fille, en 1982.
Nicolas Bamberski et sa soeur, Kalinka, étaient très proches. « C'était une jeune fille pleine de joie, je ne me souviens pas qu'elle ait été fatiguée, nous faisions beaucoup de sport tous les deux », a déclaré, hier, le frère cadet de Kalinka. Ils pratiquaient notamment la planche à voile sur le lac de Constance, en Allemagne. Pendant les vacances d'été, ils avaient même l'autorisation de dormir ensemble. Ce ne fut pas le cas le 10 juillet 1982. « Ce soir-là, nous nous étions un peu chamaillés, elle voulait dormir dans ma chambre mais je ne voulais pas. Elle m'avait prêté du papier à lettre pour que j'écrive à une petite amie, elle voulait lire ce courrier, je n'étais pas d'accord », a raconté cet ingénieur informatique de 40 ans, à la cour d'assises de Paris.
Le lendemain, l'adolescent âgé de 11 ans à l'époque, a été réveillé par les sirènes d'ambulance. « Je me suis rendu compte que quelque chose était arrivé à Kalinka », relate-t-il. Avant de poursuivre : « J'ai vu ma mère assise sur une chaise qui pleurait. Elle m'a fait signe de remonter, elle ne pouvait plus parler ». Nicolas Bamberski partira le lendemain avec son père, André Bamberski, à Toulouse (Haute-Garonne). « Depuis, ça fait 29 ans... », déclare-t-il avant de s'interrompre, des sanglots dans la voix. « Au fur et à mesure, le doute sur la cause de la mort de Kalinka s'est installé de plus en plus. J'étais jeune, j'ai d'abord cru à l'accident, à la mort inexplicable. Puis mon père a commencé son enquête, il y a eu de plus en plus d'éléments troublants. J'avais demandé des explications à Dieter. Aujourd'hui, je voudrais que les bizarreries soient expliquées. Ce n'est pas possible de ne pas avoir un doute, de ne pas imaginer le pire ».
Dieter Krombach a été condamné à purger quinze ans de prison pour le meurtre de Kalinka ...
3 commentaires... tu m'es le plus sympathique de trois Nicolas que je connais : de la littérature, de la politique, de l'actualité. J'ai suivi, autant que faire se peut, les péripéties et ce qui ressortissait aux comportements criminels de Dieter KROMBACH. J'ai loué, glorifié, l'attitude courageuse - romanesque, héroïque - de ton père André quand il a remis à la Justice, manu militari, l'assassin de sa fille ; ta soeur. J'ai loué le Ciel que la Présidente du tribunal avalise la légitimité d'un procès. Et à présent je vais prier ce même Ciel pour que ce fourbe de Krombach ne pollue plus jamais les environnements qu'il pourrait fréquenter, dans une liberté d'aller qu'il ne mérite pas. Mon coeur épouse ta cause, et celle de ta pauvre petite soeur partie indûment trop tôt.
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