Anders Breivik est jugé depuis ce lundi pour le massacre de 77 personnes en Norvège l'été dernier. Il ne manifeste aucun remords si ce n'est de n'avoir pas tué plus de gens.
Et soudain, Anders Breivik se mit à pleurer... Scène surréaliste ce lundi matin au tribunal d'Oslo, où s'est ouvert depuis quelques heures le procès de l'homme qui aurait massacré 77 personnes en Norvège l'éte dernier.
Tandis que le procureur diffuse sur grand écran un film de propagande de douze minutes signé Breivik, fait de photos et de dessins montrant notamment des intégristes musulmans et qu'il avait diffusé sur internet le jour du massacre, l'homme a été envahi par l'émotion et a écrasé quelques larmes, la bouche crispée.
Pourtant, lorsque le magistrat a égrené la liste des victimes, il était resté de marbre, affichant un froid détachement, même lorsqu'elle a évoqué la manière dont les jeunes avaient été abattus sur l'île d'Utoya, pour la plupart d'une balle dans la tête alors qu'ils imploraient le tueur de les épargner.
Peu après, le procureur a montré au tribunal un film de surveillance jusque-là inédit de l'explosion causée par Anders Behring Breivik à Oslo en juillet, où l'on voit des personnes se dirigeant vers la camionnette au moment de son explosion près du siège du gouvernement. Breivik n'a montré aucun signe d'émotion lors de la projection de ce film au premier jour de son procès, mais les familles de victimes de ses attaques du 22 juillet présentes dans le prétoire ont laissé échapper un cri d'émotion au moment où la bombe explose. Selon une journaliste de LCI présente sur place, « il a même esquissé un sourire au moment de l'explosion », écrit-elle sur Twitter.
L'accusation a ensuite diffué un appel de détresse à la police d'une jeune fille en pleurs cachée dans les toilettes d'un café sur l'île d'Utoya. « Venez vite, ça tire tout le temps... » Un journaliste présent sur place écrit sur Twitter que l'on entend sur la bande les tirs qui se rapprochent. « Sa voix se fait chuchotante, suppliante. "Il vient", dit-elle. »
Breivik, aujourd'hui âgé de 33 ans, avait placé la camionnette bourrée d'explosifs dans le centre d'Oslo au pied des bâtiments abritant le gouvernement et notamment les bureaux du Premier ministre travailliste, Jens Stoltenberg, qui n'y était pas à ce moment là. L'explosion avait fait huit morts.
Il s'était ensuite rendu sur la petite île d'Utoeya, près d'Oslo où, déguisé en policier, il avait froidement tiré durant plus d'une heure sur de jeunes travaillistes réunis en camp d'été, tuant 69 d'entre eux, la plupart âgés de moins de 20 ans.
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