Une recommandation relative aux alarmes de décrochage devrait prochainement être publiée par le Bureau d'enquêtes et d'analyses chargé de déterminer les causes du crash du vol AF 447. Des dysfonctionnement chez ses alarmes pourraient, en partie, être responsables du drame survenu en juin 2009.
Des failles techniques ? Alors que l'équipage du vol AF 447 a récemment été pointé du doigt, c'est désormais au tour d'Airbus. Retirée du troisième rapport intermédiaire publié vendredi par le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), une recommandation portant sur les alarmes de décrochage devrait bientôt être publiée par les enquêteurs français. Celle-ci pourrait notamment expliquer pourquoi l'Airbus A330 qui devait relier Paris depuis Rio s'est abîmé en mer en juin 2009.
Si le directeur du BEA avait indiqué vendredi que cette alarme « qui s'arrête à certains moments, a pu perturber l'équipage dans (sa) compréhension » des événements juste avant l'accident, Les Echos évoquent, eux, de mauvaises indications de vitesse qui auraient conduit au dysfonctionnement de l'alarme de décrochage. Le quotidien a en effet expliqué que lorsque l'avion passe en dessous d'une certaine vitesse, l'alarme se désactive automatiquement. Ceci évite qu'elle ne se déclenche lorsque l'appareil est au sol. Mais alors que les sondes Pitot de l'avion – chargées de mesurer cette vitesse – avaient givré, les informations que ces dernières transmettaient étaient erronées et ont donc provoqué des dysfonctionnements.
Alors qu' Air France et Airbus sont mis en examen pour homicide involontaire, la compagnie aérienne nationale s'attache à défendre ses employés. Mardi, elle a ainsi demandé à ce que la question des alarmes de décrochage soit rapidement réétudiée. Air France considère en effet que de « multiples activations et arrêts intempestifs et trompeurs » peuvent avoir « fortement handicapé les pilotes ». Et tandis que le BEA a notamment remis en cause la formation de l'équipage du vol AF 447, la compagnie aérienne a souligné que « rien ne permet à ce stade de remettre en cause les compétences techniques de l'équipage ».
228 personnes ont péri lors du crash du vol Rio-Paris en juin 2009.
Un rapport d'étape des experts judiciaires chargés d'enquêter sur le crash du vol AF 447 survenu ...
13 commentairesUn rattrapage qui arrive tard...
L'informatique c'est pas mal, mais quelques fois(voire souvent) ça débloque !!!! sans que l'humains viennent foute son museau !!
Le BEA, lors de la conférence grand public, avait "omis" ou"zappé" sa recommandation concernant l'alarme décrochage du 330; il eut été discourtois de citer le mot AIRBUS devant tout le gotha et spécialistes aéronautiques présents ( AMADEO ,le grand journaliste objectif veillait et il n'était pas question de s'exposer aux foudres du FIGARO!!)
OUF! Voilà qui est réparé en catimini. Le feuillet un instant égaré a été retrouvé, il peut réapparaitre avec un certain retard, en tous cas hors le crépitement des flashs.
Mais soyez rassurés Messieurs du BEA, les vrais professionnels que sont les pilotes d'AF, et leur Directeur, sauront réactiver vos neurones.
Les sondes surtout evidemment, du classique, mais lorsqu 'on décroche on doit pas tirer sur le manche,ca aggrave la situation de décrochage, on doit faire plonger l 'avion pour reprendre de la vitesse.
Sondes pitots, alarmes...etc
Pourquoi le GPS n'a t il pas été utilisé pour vérifier la vitesse ?
Je suis certes novice, simple petit pilote AVION / ULM mais lorsque je lis un essai d'appareil dans mes magazines préférés les journaliste essayeur confirment systématiquement les vitessesvlues sur les badins a l'aide d'un GPS, qui pour la petite histoire nomment " le juge de Paix"
En vol je compare souvent ma vitesse lu a celle de mon GPS un simple iPad
Pourquoi donc ne parle t on pas de GPS dans le cas du Rio Paris ?
avec votre commentaire vous voulez insinuer que les trois pilotes ensemble ne s'avaient pas encore piloter un gros avion de croisiere!
,je ne suis pas pilote mais je sais que les écoles d'aviation depuis le principe des cours sur petits avionslegers,et simulateurs de vols, forment les étudiants pilotes pour faire face dans toutes les perspectives de vol inclu en condition de détresse.
ernest c'est pas la meme chose monter une bicyclette ou monter un harley-davidson non!
vous saurez le poids de cet avion en charge complete?
vous n'etiez pas dans l'avion dans ces moments de détresse donc soyez plus respectueux pour ces pilotes.
merci.
En tant que pilote ultra-léger, après avoir lu dans air & cosmos, il y a quelques mois, toutes les étapes de la tragédie, je suis stupéfait car je ne comprend pas : 1_que l'équipage ne se soit pas rendu compte de la situation plus tôt ; 2_les actions réalisées (tirer) qui ont amplifiées au lieu de rattraper (pousser) la situation de décrochage. Les perceptions des pilotes sont elles tellement filtrées par la taille de l'appareil, quelles ne sont plus perceptibles physiquement (angle de cabrage). Les pilotes n'ont ils pas d'entrainement au vol sans instrument ? Pour un mode secours extrême, Ne faudrait il pas d'instruments mécaniques de base (inclinomètre + gps pour la vitesse) en cabine pour palier à la défection des instruments électroniques ?
je ne suis que pilote privé, mais j'ai quand même appris un certain nombre de choses pour obtenir mon brevet. Non Riton, il ne s'agit pas de dénigrer les pilotes du tout, respect et pensées émues, pour eux et leurs familles, ils ont fait ce qu'ils ont pu dans un environnement très dégradé. Une des premières choses qu'on apprend en école de pilotage, c'est qu'en cas de décrochage on doit réduire la vitesse et pousser sur le manche pour retrouver de la portance. Quand c'est fait on revient à l'horizontale et on remet la puissance normale. Ça c'est facile quand on n'est pas très haut, qu'on a le sol en visuel, en altitude à 8000m c'est surement beaucoup plus difficile dans un environnement anxiogène avec des alarmes quui retentissent dans tous les sens. Petite réponse à Sjunin également, qui doit être pilote, et qui doit savoir que la vitesse donnée par un GPS est la vitesse par rapport au sol, très utile quand on ne vole pas très haut et qu'on voit le sol, mais qui ne donne pas la vitesse par rapport à la masse d'air dans laquelle évolue l'avion qui est donnée par les sondes Pitot et qui est la plus importante en haute altitude.
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