L'affaire Georges Tron n'a pas fini de faire parler d'elle. Nouvel acte : la théorie du complot FN local dans l'Essonne relancée. Deux anciens conseillers régionaux du Front national auraient entretenu des liens avec les deux plaignantes qui accusent de viol depuis huit mois le député-maire UMP de Draveil.
Depuis quelques jours, le député-maire UMP Georges Tron organise son investiture à l'élection législative et tente de « faire croire qu'il serait d'ores et déjà blanchi », selon deux opposants locaux et anciens conseillers régionaux FN, les frères Olivier (Jacques et Philippe). Cette réaction de leur part dans un communiqué ce samedi, intervient alors que la défense de Georges Tron - accusé avec son adjointe à la mairie de Draveil de viols et d'agressions sexuelles contre deux anciennes employées municipales depuis mai 2011 - a déclaré ce mardi que « le dossier a(vait) basculé depuis un moment » en faveur du député-maire UMP de Draveil (Essonne). Son avocat, Me Olivier Schnerb, avait d'ailleurs ajouté que « tous les protagonistes (d'un éventuel complot, ndlr) tiennent dans un mouchoir de poche qui est le siège de la famille qui dirige le FN à Draveil ».
Pour autant, la procureure de la République à Evry, Marie-Suzanne Le Quéau, avait insisté sur le fait que l'instruction en cours n'était « absolument pas terminée » et qu'il y en avait « encore pour plusieurs semaines ». De telles allégations de complot collant au Front national n'avaient déjà pas plu, en mai dernier, à Marine Le Pen qui avait porté plainte pour diffamation aux premières heures de l'affaire. Cette fois, c'est au tour des deux adversaires locaux de longue date de dénoncer vivement « la thèse tronesque d'une manipulation du "clan Le Pen" ». Ces deux habitants de Draveil ne sont plus encartés au FN depuis 1999 mais ne font pas « mystère de leur passé de militants nationalistes ». Et ils « se réservent le droit de porter plainte en diffamation en cas d'atteinte à leur honneur et à leur probité ».
Cependant, depuis quelques jours, des révélations des Inrockuptibles prêtent à l'un d'eux – le beau-fère de Marine Le Pen - une invitation à dîner faite à l'une des deux victimes présupposées de Georges Tron. Début décembre à Draveil, celui-ci, Jacques Olivier, aurait ainsi invité Virginie Faux, 34 ans, l'une des deux plaignantes dans cette affaire mais aussi l'ancienne attachée parlementaire de Georges Tron qui s'est retournée contre lui en déposant une plainte pour harcèlement moral, classée sans suite en novembre.
Par ailleurs, dans un enregistrement, toujours selon Les Inrocks, on entend encore à son insu l'autre plaignante, Eva Loubrieu, 37 ans, dire : « J'ai toute la machine FN derrière moi ». Eva Loubrieu a tenu à préciser à l'AFP que dans cet enregistrement réalisé par son voisin « le début et la fin de ce témoignage ne sont pas intelligibles ». Et d'ajouter qu'elle en a « un petit peu marre que le crime commis passe toujours derrière cette histoire de complot » jugeant « lourd » le dossier contre Georges Tron.
Georges Tron avait démissionné de son poste de secrétaire d'Etat à la Fonction publique le 29 mai. Son adjointe à la culture Brigitte Gruel et lui avaient été laissés en liberté sous contrôle judiciaire. Il est toujours député-maire de Draveil à l'heure actuelle.
Brigitte Gruel, l'adjointe de Georges Tron mise en examen comme lui pour "viols en réunion" a ...
commenterEncore un torchon qui raconte des ragots sur le FN.
Encore "un présumé" coupable qui s'accroche à son siège en attendant (un jour Lara) que justice fasse son travail.
Ahhh ! les coups bas des extrémistes ! voila de quoi ils sont forts, mais nul en politique et nul pour la récolte des parrainages.
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