Le sénateur-maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin réclame à son tour la démission de Jean-Noël Guérini.
« N'ayant plus aucun souci du bien public, visant seulement à se venger (...), M. Guérini doit démissionner ». Jean-Claude Gaudin, le sénateur-maire de Marseille n'a pas été tendre ce lundi Jean-Noël Guérini le président du Conseil général des Bouches-du-Rhône. Selon le premier, la mise en examen pour prise illégale d'intérêt, trafic d'influence et association de malfaiteurs du second nuit « gravement à l'image de Marseille ». « En ouvrant une vendetta personnelle contre ses anciens amis socialistes, Jean-Noël Guérini commet un acte politique dont les victimes collatérales sont Marseille et les Marseillais (…). Si je parle, c'est parce que nous sommes les otages de cette vendetta. Ce serait plus simple qu'il démissionne », a-t-il répété. Dans une lettre ouverte datée de dimanche, Eugène Caselli, le président (PS) de Marseille Provence Métropole, a demandé pour sa part aux conseillers généraux socialistes de « s'indigner » face aux pratiques de leur président: « aujourd'hui, vous avez le droit de réagir, de ne plus cautionner et de ne plus subir ».
Le PS demande lui aussi la démission de Jean-Noël Guérini mais est bien impuissant pour l'obtenir. Benoît Hamon a admis jeudi que le Parti socialiste n'avait aucun moyen de le contraindre d'abandonner sa fonction. « Je pourrai envisager de démissionner lorsque tous les élus du PS condamnés définitivement, et ils sont nombreux malheureusement, auront également démissionné de toutes leurs fonctions exécutives », s'était justifié l'intéressé. Quelles options s'offrent alors au PS ? A priori aucune, si ce n'est celle d'accepter la mort dans l'âme la décision du président du conseil général des Bouches-Rhône. Une exclusion du Parti socialiste est également exclue par la rue de Solférino, notamment parce que Jean-Noël Guérini est « présumé innocent », a justifié Benoît Hamon, visiblement gêné par la tournure que prennent les événements. « On n'est pas en URSS (...) Vous nous demandez quoi là ? Qu'on encercle le conseil général des Bouches-du-Rhône ? », s'est-il exclamé devant les journalistes, confirmant que cette affaire plombe bien le Parti socialiste. A six mois de l'élection présidentielle, le timing ne pouvait pas être pire.
Renaud Muselier ne relâche pas ses efforts pour détruire ce qu'il appelle lui-même "le système ...
21 commentairespour des repris de justice amnestié à un moment par Mitterand... ce ne sont pas les socialos qui vont y mettre de l'ordre
Cessez le combat , personne n'est tout blanc ou tout noir
et perso je pense qu'ils se valent tous , vraiment
A part que le présumé coupable a été lâché par les siens
La ville peut se partager entre les 2 antagonistes et c'est ce qui s'est passé toutes ces années
et perso c'est pas plus mal
je n'aime pas que tout le pouvoir d' une ville repose sur une seule entité et de plus umpéiste
merci la gauche ! vous allez perdre un fief !
c'est une guerre de territoires et le gentil maire a du être bien remonté par les chiens heu .. par les siens pour monter ainsi au créneau ... dommage !
Tous les Elus socialistes qui ont été condamnés doivent quitter leurs fonctions, pas un de plus que les autres, tous à la même enseigne ou personne...!!
Ne vous battez pas messieurs!
dans peu de temps viendra une 3eme force qui vous balaiera.
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