Comme François Fillon, nombreux sont les politiques à avoir été un jour accusés de « parachutage » politique. Parfois, ces parachutes-là ne sont pas dorés.
Elisabeth Guigou En 2001, un an après avoir largement perdu aux élections municipales d'Avignon, l'ancienne garde des Sceaux se présente aux élections législatives, dans la 9e circonscription de Seine-Saint-Denis. Elisabeth Guigou l'emporte facilement dans un département qu'elle ne connaît pourtant pas, recueillant 56,4% des voix lors du second tour contre 43,6% pour sa concurrente UMP-UDF Georgia Vincent. Elle est réélue en 2007.
Au cœur de la nouvelle guerre de Paris qu'ont entamé Rachida Dati et François Fillon, il y a un mot, une expression diffusée et appliquée à nombre de responsables politiques : le « parachutage », « une candidature dans une circonscription où l'on est considéré comme étranger, précise Michel Hastings, co-auteur de Le parachutage politique (L'Harmettan, 2003). On est dans le ressenti plutôt que dans la réalité. »
Rachida Dati ne dit pas autre chose lorsqu'elle évoque sa propre « légitimité du terrain » pour conquérir la capitale. La maire du VIIe arrondissement n'apprécie pas que le locataire de Matignon quitte la Sarthe et vienne empiéter sur ses plates-bandes. La députation de Paris, première marche vers l'hôtel de ville, elle s'y prépare et elle la vise depuis son départ de la place Vendôme et du ministère de la Justice. Jusqu'à ce que le Premier ministre s'en mêle, ce siège lui semblait promis ; la IIe circonscription de Paris, qui regroupe les Ve, VIe, et VIIe arrondissement, est a priori acquise à la droite. L'ancienne garde des Sceaux attaque donc, et de manière virulente, accusant François Fillon d'être « parachuté » dans la capitale et d'acheter des élus - dont Jean Tibéri, l'actuel député de la IIe circonscription de Paris – pour s'implanter.
Le Premier ministre n'est pas le premier à faire l'objet de ce genre d'attaques. « Le 'parachutage politique' n'est pas un phénomène récent, rappelle Michel Hastings. C'est le terme de 'parachutage' qui l'est. Déjà au XIXe siècle, on avait des réactions hostiles face à des candidatures que l'on jugeait 'étrangères'. » Avant François Fillon, Elisabeth Guigou, Jack Lang, David Martinon, Philippe Séguin, ou Jean-Claude Gayssot ont eux-aussi été accusés d'avoir été « parachutés ». Le phénomène n'est même pas français. « Cela existe dans d'autres pays, notamment en Belgique ou en Tunisie, précise le politiste. En France, cela est amplifié du fait du scrutin uninominal. »
Mais « parachutage » ne veut pas forcément dire « lynchage »: si certains ont fait les frais d'une mutation en terres étrangères, d'autres ont réussi à convaincre, à s'acclimater, jusqu'à laisser penser qu'ils sont bien originaires de leur lieu d'élection. C'est le cas de Martine Aubry, candidate malheureuse aux primaires du Parti socialiste mais indétrônable maire de Lille. « Lorsque Pierre Mauroy a décidé de passer la main, il a fait appel à quelqu'un qui n'avait pas de véritable lien avec la région lilloise, précise Michel Hastings. Mais la greffe a pris grâce, entre autres, au soutien apporté par Martine Aubry à des événements locaux, comme la grande braderie. »
De l'aide au local. Voici donc l'ingrédient nécessaire à un parachutage réussi ? Le politiste note surtout une différence entre zones rurales et zones urbaines. Dans les premières, l'arrivée est souvent plus difficile : l'influence des notables y est moindre et les personnes semblent plus attachées aux valeurs locales. Dans les secondes, à l'inverse, on est plus tolérant envers ces nouveaux arrivants, car la population y est elle même le fruit d'un mélange, d'une migration.
Rachida Dati s’en est violemment prise à François Fillon, candidat aux législatives de 2012 ...
3 commentaires" Ben voila du Francais, que c'est bien cause."
Des exemples:
guigou, lang, flamby, et tout un troupeau de parachutistes antimilitaristes de "GOOCHE", qui
n'avaient pas reussi a se placer au postes cles.
Notons que quelques nantis de la democratique
place des Vosges, l'ont dans le "baba", c'est
vraiment injuste.
Toutes ces marionnettes se croient pluridisciplinaires, au vu des diplomes et des influences, ils peuvent diriger les transports, la poste, l'aviation, la metallurgie, la banque, la
defense nationale, la medecine, et meme le travail,
la "justice, l'economie, et pourquoi pas la France?
Cette"maffia" se pense vraiment au-dessus du commun,..
Mais en cette periode, on les voit tous tourner autour de l'hammecon, prets a se bouffer la queue, avant de s'attaquer au ver.
Pourquoi nous faire autant de cinema....?
Où l'on voit que le parachutisme électoral n'est pas et n'a jamais été une spécialité de gauche (et puis il n'y a pas que des antimilitaristes à gauche, c'est n'importe quoi, mais la question n'est pas là)
Oui, M. Fillon pratique le parachutisme sans vergogne sur le fromage de Rachida Dati. Je n'ai aucune sympathie ni pour l'un, ni pour l'autre, mais M. le Premier ministre qui sait bien qu'il n'aura plus de portefeuille l'année prochaine essaie bel et bien de piquer sa gamelle à sa copine qui était là avant lui et entend bien rester dans son fauteuil. Sur le principe, on ne peut donner tort à Mme Dati. On la comprend, la place doit être bonne ! Enfin, ce n'est pas très galant...
Tous ces gens-là me font penser aux privilèges de l'Ancien Régime !
La particule en moins mais la vulgarité en plus, ça compense !
par contre le vrai parachutage, je connais,et si tu n'as pas pris ton parachute avant de sauter, eh bin tu n'as pas une deuxième occasion qui se représente!
Alors ces soi-disant parachutistes de la dorure payés par les contribuables,il faut leur apprendre à voler à une hauteur de 4000 mètres,qu'ils aient un petit moment d'entrainement avant de s'écraser!
(réactif19)n'oublie pas qu'ils ont le ventral et c'est pour cela qu'ils retombent tjrs sur leurs pieds. C'est bien fait tous et toutes se battent pour un poste payé par le contribuable et dire que certains vont voter pour eux. Ils ne devraient pas avoir le droit de se faire élire dans un bled san y avoir résidé minimum 1 an, mais comme ce sont eux qui font les lois alors c'est bien qu'ils se disputent entre eux nous on compte les points et on rigole de leur co....
Ils peuvent aussi se presenter pour les "cantonales", mais la place n'est pas aussi bonne...
Je les vois mal ramasser les feuilles mortes.
288500 points
5570 commentaires
En savoir plus sur HeyBaal
203400 points
3716 commentaires
En savoir plus sur nellyolson
155550 points
2987 commentaires
En savoir plus sur Bluesun
150550 points
2433 commentaires
En savoir plus sur pasloi
99900 points
1686 commentaires
En savoir plus sur Jakyburn