Cantonales, régionales, municipales... vous êtes perdus dans la marée des rendez-vous électoraux ? Voici un rappel en trois points pour mieux comprendre les élections cantonales de mars prochain.
On élit qui ?
Les électeurs iront aux urnes pour élire les conseillers généraux. Ces élus, qui représentent chacun un canton, siègent au Conseil général, l'assemblée qui administre le département. Elle est renouvelée de moitié tous les trois ans et le mandat d'un conseiller général est de six ans (toutefois, le mandat de ceux élus cette année expirera en 2014, année d'élections des premiers conseillers territoriaux, mis en place par la réforme des collectivités territoriales). Une fois élus, les membres du Conseil général élisent à leur tour un président. Quelque 2023 cantons de métropole et d'outre-mer seront renouvelés cette année.
Les compétences du Conseil général sont assez larges depuis la loi de décentralisation de 2004. Elles concernent la prise en charge des aides sociales (comme le RSA) et économiques, l'éducation, le contrôle du patrimoine, la voirie locale, les transports.
A noter que Paris n'est pas concerné par les élections cantonales puisque la ville est également un département : les conseillers municipaux ont la double casquette de conseillers municipaux-généraux.
Comment voter ?
Le vote aura lieu le dimanche 20 mars pour le premier tour et le dimanche 27 mars pour le second. Les conseillers généraux sont élus au suffrage universel direct, lors d'un scrutin uninominal majoritaire à deux tours comme pour les élections présidentielles ou législatives. Un candidat est élu dès le premier tour s'il a obtenu la majorité absolue des suffrages et un nombre de voix égal à 25% des électeurs inscrits. Ceux qui se présentent au second tour ont obtenu au moins 12,5% des voix.
Une nouveauté cette année : tous les candidats devront se présenter avec un suppléant de sexe opposé afin de respecter la parité. Dans la pratique, les conseillers généraux restent toutefois majoritairement des hommes.
Quels enjeux politiques ?
Deux camps politiques se font face. Décidée à briser cette guerre de position, la gauche qui gère 58 départements sur 101 compte atteindre les 60, avec en ligne de mire les Hautes-Alpes, l'Aveyron et la Côte d'Or. Samedi dernier, Martine Aubry a choisi de nationaliser le débat et de faire de ce rendez-vous électoral une étape de la « reconquête » avant 2012.
Sur la défensive, l'UMP cherche à conserver ses départements. Les analystes politiques estiment toutefois que la Corrèze et le Val d'Oise pourraient tomber dans l'escarcelle du parti majoritaire.
Au-delà de cette échéance, les conseillers généraux pèseront directement dans le renouvellement du Sénat à l'automne 2011, les sénateurs étant élus au suffrage indirect par des collèges électoraux réunissant conseillers municipaux, généraux, régionaux et députés. Une victoire de la Gauche aux cantonales motiverait les troupes en vue de faire basculer le Sénat dans l'opposition.
À moins de deux mois du scrutin renouvelant les conseils généraux, l'élection ne semble pas ...
7 commentairesc'est une election totalement antidémocratique et l'onu ne dit rien. le pouvoir des ruraux est exhorbitant. ce qui en decoule les pauvres urbains paient pour les riches ruraux
municipales ; régionales , departementales, et gna gna gni et gna gna gna, y en a trop , et ça fait doublon ou triplette , ça coute un pognon fou à tout les citoyens , (salaires , locaux et ci et ça , il faut débroussaiiler un max et virer virer un max.
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