Au lendemain du second tour des cantonales, Jean-François Copé a reconnu l'échec de l'UMP. Sans pour autant désavouer la stratégie du « ni ni » vis-à-vis du Front national.
Exercice de justification pour Jean-François Copé. « Message d'inquiétude », « à l'écoute », « responsabilité », le patron de l'UMP a ressorti ses éléments de langage de la veille au micro d'Europe 1 lundi matin. Une confession sur le mode de la lucidité, destinée notamment à rassurer les électeurs du parti majoritaire. Le secrétaire-général a reconnu à nouveau le revers essuyé par l'UMP, tout en prenant acte d'une fuite des voix vers l'extrême-droite : « Le message a été reçu, c'est un message d'inquiétude, d'interrogation, ce qui fait que beaucoup sont allés voter pour le Front national, et que beaucoup ne sont pas allés voter ». Voilà pour le mea culpa.
Car pour le maire de Meaux, la succession de crises explique aussi la défaite de son camp. « Les Français s'interrogent : "est-ce qu'il y aura demain des délocalisations, des vagues migratoires incontrôlées". Nous sommes l'objet de critiques, ce qui est normal car nous sommes en responsabilité », a t-il admis.
Sur la stratégie d'ouverture de débats tous azimuts, le secrétaire-général n'a pas cédé de terrain. « Nous devons dire notre part de vérité aux Français par rapport aux grands enjeux (…) Il faut que les Français puissent comparer les projets ». Un projet UMP forcément incompatible avec le Front national, avec lequel une alliance reste inenvisageable. « L'extrême-droite met en exergue des problèmes et parfois d'ailleurs ces problèmes existent, même si elle a tendance à les caricaturer. Nous savons tous que quand l'extrême droite fait des propositions, ce sont des impasses », a t-il considéré.
Pas de reculade donc, sur les débats. Et tant pis si de nombreuses voix à droite s'élèvent contre une chasse aux voix du FN. « Ce qui disent que c'est en lançant des réflexions sur ce qui intéresse les Français, ça fait monter le Front national, ne sont pas dans la bonne analyse ». Une réplique à Dominique de Villepin, qui a brocardé dimanche un « braconnage sur les terres du FN », à Christian Estrosi, l'ex-ministre de l'Industrie, qui a appelé à « un changement de stratégie », ou à Jean-Louis Borloo.
Non, Jean-François Copé ne prévoit pas « d'implosion » de l'UMP, alors que certains observateurs font état d'un écartèlement du parti majoritaire entre sensibilités centristes et ligne dure. Et le patron de l'UMP de s'étonner de la déclaration de Jean-Pierre Elkabbach selon laquelle François Baroin se serait désolidarisé du débat sur la laïcité prévu en avril. « Je ne pense pas qu'il pense à celui-là, puisqu'en l'occurrence il en est un des coanimateurs avec moi », a t-il rétorqué.
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6 commentairesCe Coppé j'avais un peu de sympathie pour lui jusqu'à son déchainement contre le FN ; cette attitude me révolte. Je votais UMP, maintenant je vote FN ,mème si je fais partie des idiots manipulés par ce parti ; selon lui.Vous les ENARQUES , ne voyez que par votre carrière, sans respect des "manants" vous n'irez nul part, la "base" ne vous aime pas.
"je vous ai compris" ça on l'entends a chaque election, il n'y a qu'aprés que ça se gâte, parce que malgrés le message, on fait comme si de rien n'était. quand aux promesses et au programmes divers et (a)variés, je n'en ai jamais vu un aboutir. n.sarkozy n'a t'il pas dit : "je veux etre jugé sur mon bilan" et bien voila c'est fait.
pourquoi laisser mr copé déblatérer sur marine lepeine avec ses insultes grossieres a la télévision .Chaque parti a ses idées, et rien ne permet a ce mr copé d'etre outrageant avec un autre parti car il insulte agalement les francais
Ce n'est pas la première fois que nos énarques nous répètent à tout va qu'ils ont compris le message. Ils n'en modifient pas pour autant leur "action". Sa Majesté à l'Elysée, du haut de ses 5 pieds, 5 pouces, si habilement guidé par son conseiller spécial Alain Minc, ne permet pas que l'on conteste ses décisions. Dernier exemple aujourd'hui, où François Baroin a appelé à cesser tous ces débats sur l'Islam et la laïcité, et s'est fait immédiatement recadré par son Altesse.
Nous, nous avons compris que tant que Sarkozy serait aux affaires rien ne changerait et ce message on l'a reçu 5 sur 5. Hélas pour la France !
Mais pourquoi donc ai-je cru au message de ce pingouin en 2007 ? On ne m'y reprendra pas !
dès qu'ils prennent une gamelle, quelque soit le parti, le lendemain matin, ils ont tout compris, mais absolument tout.
4 ans plus tard, ils n'ont toujours pas compris qu'ils n'avaient compris ce que voulaient les Français!!!
Le bateau coule.....
Reste une année à ramer et comme d'hab, reste à parler BEAUCOUP car la parole leur a été donnée pour déguiser leurs pensées.
Du déjà vu et entendu avec SARKO en 2007, paroles et promesses semées au vent de l'elysée.
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