Assuré de conserver la présidence du conseil général de Corrèze, François Hollande va se lancer dans la course des primaires socialistes.
Un soupir, puis un sourire. François Hollande, qui avait perdu son unique siège de majorité au Conseil général lors du premier tour des cantonales, dimanche dernier, laisse transpirer son soulagement. Les électeurs corréziens lui ont renouvelé leur confiance, dimanche, en faisant basculer deux cantons de droite – Eygurande et La Roche-Canillac – à gauche. Prenant le contre-pied de la tendance nationale, toujours marquée par une forte abstention, ils se sont mobilisés devant l'enjeu du scrutin : à 17 heures, le taux de participation avait gagné 9 points par rapport au dimanche précédent.
Le député PS – qui, lui, n'était pas appelé à voter – est désormais assuré d'être réélu, jeudi, à la tête du département. Enraciné dans le fief de la Chiraquie, où il cultive ses bonnes relations avec Bernadette Chirac, il peut laisser libre cours à ses ambitions présidentielles. Car cela ne fait plus guère de doute : Hollande est candidat aux primaires socialistes. L'annonce officielle, différée de quelques jours (« La décision de me présenter va venir, sans me précipiter ni tergiverser », a-t-il temporisé dimanche), devrait avoir lieu avant la fin de la semaine, à Tulle. L'ancien premier secrétaire du PS sera le troisième ténor à se lancer dans la course, après Arnaud Montebourg (le 20 novembre à Frangy-en-Bresse) et Ségolène Royal (le 30 novembre dans un quotidien charentais).
Dans l'attente de savoir qui, de Dominique Strauss-Kahn ou de Martine Aubry, les rejoindra dans la bataille, Hollande veut faire entendre sa voix, et continuer à grappiller des points dans les sondages, où il talonne la patronne du PS mais reste distancé par le directeur du Fonds monétaire international (FMI). Pourrait-il se désister en faveur de ce dernier, dont il est idéologiquement proche, le moment venu ? Il balaie : « Si je concours aux primaires, c'est pour les gagner, pas pour figurer ou négocier. » Une détermination que l'entourage de DSK aurait bien tort de sous-estimer.
C'était peu ou prou le message de François Hollande dimanche, alors que l'ex-secrétaire ...
6 commentairesFrançois Hollande donne du temps au temps pour paraphraser Mitterrand et comme Jospin qu'il a conseillé assiduement de 1997 à 2002, il dit ce qu'il fait et il fait ce qu'il dit. F.Hollande a cette qualité forte d'apporter des idées au débat à gauche, de réfléchir sur les enjeux et de travailler énormément le terrain pour entendre ce que disent les gens. De la politique concrète en somme
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