Le sénateur UMP Philippe Marini, 61 ans, a été élu ce jeudi président de la commission des Finances du Sénat et la socialiste Nicole Bricq rapporteur général.
L'alternance est bien de mise au Sénat. Après la victoire historique des socialistes, le jeu de chaises musicales se poursuit. Et la commission des Finances est en première ligne. Elle possède désormais une gouvernance à double tête. Ainsi, le sénateur UMP Philippe Marini a été élu, ce jeudi, président de la commission des Finances du Sénat et la socialiste Nicole Bricq rapporteur général de cette même commission. Ceci résulte d'un acccord conclu ce mardi entre les groupes UMP et PS afin que le parti majoritaire soit à la tête de cette mission, sous « tutelle » de la gauche.
L'élu de l'Oise, 61 ans, ancien rapporteur de la commission, a obtenu 20 voix et l'ancien président centriste de la commission, Jean Arthuis 5 voix. Nicole Bricq, sénatrice de Seine-et-Marne, a, pour sa part, été élue par 27 voix et 4 bulletins blancs. Le groupe UMP n'ayant pas pris part à son élection. Le parti majoritaire avait fait part de sa volonté de voir un de ses hommes à la tête des Finances de la Chambre haute, au nom d'un parallélisme avec l'Assemblée nationale. En effet, au Palais Bourbon, la commission des Finances est dirigée par le socialiste Jérôme Cahuzac.
Philippe Marini avait indiqué mercredi que « s'il était élu jeudi », sa présidence serait « mise au service du groupe UMP ». « C'est là le sens de l'accord politique qui a été conclu » avec le PS, a-t-il expliqué, assurant qu'il n'entendait pas pour autant être un président « partisan ». Une manière de justifier l'alliance avec la gauche même si celle-ci était un peu forcée. Car de fait le Parti socialiste ne dispose que de 177 sièges au sein du Sénat, soit la majorité absolue plus deux voix. Et comme la répartition des postes à responsabilité de la Haute assemblée se fait à la proportionnelle des effectifs des groupes politiques. La droite était obligé d'avoir au moins une présidence de commission.
Dès lors, une fois élu à la présidence du Sénat, Jean-Pierre Bel avait immédiatement entamé les négociations avec ses partenaires de la majorité écologistes, communistes, radicaux de gauche et avec Jean-Claude Gaudin, le président du groupe UMP au Sénat , pour l'attribution des postes. Les socialistes conditionnaient l'attribution de la présidence de cette importante commission à un « accord global de gouvernance sur le fonctionnement du Sénat ». C'est-à-dire l'attribution des autres présidences de commission et d'autres organismes à la nouvelle majorité. Comme quoi, quand ils veulent, les politiques de bords opposés peuvent se mettre d'accord.
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1 commentaireMarini, c'est bien l'élu doré sur tranche qui avait proposé de taxer les revenus du livret de caisse d'épargne dont le taux d'intérêt, il me semble dépasse rarement le taux d'inflation ? Ce n'est pas avec ce genre d'individu que le Sénat va renoncer à ses privilèges financiers; comme quoi, la majorité socialiste ne va pas changer grand chose au fonctionnement de cette assemblée de parasites ...
Et on s'étonne des votes pour le FN : copains - coquins (voyous)!
Ce Monsieur déclare tout de go qu'il mettra sa présidence " au service du goupe UMP" ; et s'il la mettait au service des français ?
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