Ce mercredi soir à Paris, Eva Joly tient son dernier meeting avant le premier tour. Selon son co-directeur de campagne, Sergio Coronado, la candidate écologiste enregistre depuis une semaine un regain de mobilisation.
France-Soir : Dans cette dernière ligne droite de la campagne, quel est l'état d'esprit chez les écologistes ?
Sergio Coronado : L'état d'esprit n'est pas du tout au pessimisme. Il y a une nette amélioration depuis une semaine dans les sondages. On voit aujourd'hui que François Hollande n'est pas en danger. Vous savez, à Europe Ecologie-Les Verts, on a un électorat très unitaire, très antisarkozyste. On a un regain de mobilisation et puis, surtout, on est mieux entendus. Avec l'égalité des temps de parole, Jacques Cheminade peut parler autant que Nicolas Sarkozy. Cela relativise les critiques qu'on a pu faire à Eva Joly.
F.-S. Eva Joly dit qu'elle a « fait une belle campagne ». Mais dans son propre camp, certains ont émis des doutes, comme Noël Mamère, Daniel Cohn-Bendit ou plus récemment Yves Cochet. Nicolas Hulot, qui avait promis de la soutenir, l'abandonne. Ne s'en trouve-t-elle pas un peu affaiblie ?
S.C. Non, Eva Joly n'a jamais vraiment été affaiblie. Elle découvre. Mais elle n'est pas naïve. Elle s'attendait à une campagne difficile. Peut-être pas à ce qu'elle soit aussi difficile. Mais elle n'est pas Bécassine. Daniel Cohn-Bendit a eu des différends idéologiques et Noël Mamère des doutes. Yves Cochet, c'est un aigri. Il est de mauvaise foi depuis la défaite de Nicolas Hulot. Avec Nicolas Hulot, les écologistes retiendront la leçon de quelqu'un qui s'engage publiquement, qui part six mois sur un bateau et, en rentrant, se cache derrière une neutralité. Mais nous ne sommes ni dans la revanche, ni dans l'acrimonie.
F.-S. Eva Joly, qui plafonne à 3% dans les sondages, vise les 5% pour le premier tour. Pourtant, l'objectif initial était de 10%. Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné ?
S.C. Je ne peux pas vous dire. Je ne suis pas un commentateur. Mon métier, c'est de vivre la politique. Je constate seulement que les instituts la notent en gain cette semaine. La campagne a été plus dure que prévue. Et peut-être qu'on n'aura pas le résultat escompté. Mais concrètement, on a un électorat urbain. Alors on observera attentivement les scores obtenus dans les zones péri-urbaines.
F.-S. EE-LV et le PS ont déjà conclu un accord contenant une entente pour les législatives et pour un éventuel programme commun de gouvernement. Quel sera l'enjeu pour les écologistes entre le premier et le second tour ?
S.C. L'accord lie les deux partenaires qui se sont engagés. Mais il faut d'abord gagner. On ne va donc pas mégoter sur notre effort, notre soutien au candidat socialiste. Gagner, c'est la volonté de toute la gauche. Après, dans ce qui caractérise les écologistes, pendant l'entre-deux tours, après le second tour, il faudra batailler. Un soutien, ça ne veut pas dire un chèque en blanc. Comme dit François Mitterrand, l'union est un combat. On croit à la parole donnée mais par ailleurs la politique est un rapport de force, un combat.
F.-S. Eva Joly tiendra son dernier meeting ce mercredi soir au Cirque d'hiver à Paris. Pourquoi pas un meeting en plein-air comme on a pu en voir ces derniers temps chez les autres candidats ?
S.C. Nous, on a jamais pratiqué les meetings dans des lieux publics. Avec un lieu clos, tous les coûts, lumières, haut-parleurs, sont intégrés. Les meetings en plein air coûtent trop cher en assurance et en organisation. Sans parler du mauvais temps comme dimanche dernier. Ce n'était pas notre volonté. En plus, ce n'est pas dans la culture des écologistes. Moi, je le regrette. Mais en l'occurrence, les femmes ont beaucoup de mal avec cet exercice. Il faut beaucoup de coffre. Et tout le monde n'y arrive pas aussi bien que Jean-Luc Mélenchon. Eva n'a pas une voix de tribun. Et c'est très compliqué de monter très haut le son.
F.-S. A quatre jour du premier tour, quel sera le message d'Eva Joly mercredi soir ?
S.C. Elle dira qu'elle est la seule candidate écologiste et que si vous voulez un quinquennat utile, il faut voter pour elle.
L'Elysée a commandé durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy pour 9,4 millions d'euros de ...
35 commentairesEVA JOLY ? Une petite dame , qui se permet de porter des lunettes d'un vert pomme trés écolo ! aux meetings de ses amis PS / OK MAIS ! pour une cérémonie D'ETAT ? AUX INVALIDES ? UN HOMMAGE ? ALORS LA ? EVA ? DES LUNETTES VERT POMME ? (RIDICULE) OU EST LE RESPECT ? Cette petite dame n'à aucune éducation ! et pas les codes de la culture et savoir vivre de la France . EVA ? PAS TRES BCBG . LA MODE ? n'est pas la même chez nous ! pour nous ? C'est plutôt UN TRES BEAU BLEU MARINE 2012 ./
de se lancer dans la course présidentielle a certainement été une sacrée expérience qu'elle n'est sans doute pas prête à renouveler( enfin on le suppose!!!) surtout après tous les désagréments et les coups bas reçus de son propre camp même..bonne retraite!!
Ce n'est pas Bécassine parceque Bécassine elle est gentile et on l'aime bien !
Eva Joly c'est le concentré de ce que la gauche peut produire comme comme haine de la France de la justice , du bon et du beau ...
(Et Bécassine elle est française !)
Eva Joly n'est pas bécassine mais la cousine.......... politique de son ami Mélenchon......aussi mesquine et langue de vipère que lui.....tous les deux se sont comportés malhonnêtement lors des élections , ils sont aussi infectes...honte à elle nous attendons réparation , qu'ils soient sanctionnés....!
Non la Becassine n'a pas l'esprit française , se prétendre français ne suffit pas , elle est comme son ami Mélenchon internationaliste avant tout , elle s'en fiche de la france et des français et de leur souffrance , attaqués dans leur identité , liberté et moyens de vivre.....avec eux c'est le partage avec le monde entier.....!
Dans une campagne à vive
prestation ajoutée, elle n’a pas trouvé sa place. Nombre de militants ont dû
regretter leur choix lors des primaires. Hulot aurait su trouver les voies
médiatiques avec une rhétorique plus percutante. On peut regretter cette prime
à l’apparence, mais cette élection n’est pas celle d’un gestionnaire du pays :
il faut souffle et représentativité. Eva l’évanescente, pour un score quasi
transparent.
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