Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a annoncé mercredi qu'il voterait pour le nouveau projet de loi sur le harcèlement sexuel, présenté le même jour en Conseil des ministres. Les sénateurs UMP de leur côté demandent une audition du gouvernement sur ce sujet.
Comme quoi, Jean-François Copé n'est pas obtus. Le secrétaire général de l'UMP n'est pas sans cesse dans l'opposition. Il arrive aussi au chef de file de la droite de reconnaître certaines initatives socialistes. C'est notamment le cas du nouveau projet de loi sur le harcèlement sexuel. Le député-maire de Meaux a en effet annoncé ce mercredi qu'il voterait pour cette proposition, présentée le même jour en Conseil des ministres. « J'approuve tout à fait l'initiative qui a été prise d'une loi sur le harcèlement sexuel. Je suis moi-même très engagé sur la question des droits des femmes », a-t-il déclaré lors de sa conférence de presse hebdomadaire.
« Je suis tout à fait en soutien de ce texte. Sous réserve bien sûr que des dispositions puissent éventuellement ne pas me paraître totalement adaptées (...) je le voterai si par malheur la gauche est au pouvoir et le soumet (au Parlement) et je le reprendrai si par bonheur c'est la droite qui remporte les législatives », a-t-il ajouté. Pour Jean-François Copé, c'est là « une démonstration une nouvelle fois de (sa) volonté d'être constructif » et « la philosophie de (sa) famille politique n'est absolument pas d'être dans l'opposition systématique à tout ce que préconise M. Hollande ». C'est utile de le préciser. D'autant plus qu'un peu auparavant, les sénateurs UMP membres du groupe de travail ont tenu un discours un peu discordant sur cette question du harcèlement sexuel.
Ils ont demandé dans un communiqué, l'audition du gouvernement « au plus vite » sur le projet de loi, accusant l'exécutif de « ralentir » la démarche législative. « Les sénateurs UMP demandent à entendre, au plus vite, le gouvernement en audition sur ce projet de loi tant attendu par de nombreuses victimes » indique le communiqué. Les sénateurs « regrettent profondément que le gouvernement ralentisse la marche législative initiée par le Sénat, en proposant un projet de loi qui ne pourra être examiné que début juillet, alors qu'il y a urgence à apporter une réponse aux victimes de harcèlement ».
Les six sénateurs du groupe de travail dont l'ancienne ministre Chantal Jouanno et l'ancien président de la commission des Lois Jean-Jacques Hyest « dénoncent une méthode gouvernementale de pure communication, sans concertation avec la Haute Assemblée qui depuis plusieurs semaines effectue des auditions et l'élaboration de propositions consensuelles ». Au total, ce sont pas moins de sept propositions de loi qui ont été déposées au Sénat et un groupe de travail composé de sénateurs de toutes tendances politiques a été mis en place. Le nouveau projet de loi sur le harcèlement sexuel, rendu nécessaire par une censure du Conseil constitutionnel a été présenté mercredi en Conseil des ministres. Il prévoit plusieurs formes de harcèlement et de sanctions, ce qui permettra selon le gouvernement de protéger le maximum de victimes.
Il est extrêmement lamentable que pendant toute cette période (annulation de l'ancienne loi et vote de la nouvelle), les femmes se retrouvent sans protection dans cette période où très souvent malheureusement certains patrons font du chantage à l'emploi avec ce moyen. C'est fort regrettable que les procédures en cours soit purement et simplement annulés : c'est juste un déni de justice vis-à-vis des victimes !
C'est bien ce qui prouve à quel point certaines personnes, qui prennent des décisions sont en dehors de la vie. Y compris les hommes soupçonnés peuvent y perdre car il y aura toujours la rumeur. Imaginons que l'on fasse pareille après que différents établissements se soient fait cambrioler.... Mais je suis bien tranquille que cela n'arriverait jamais car au final devant la perte d'argent est considérée comme plus importante que la vie humaine (voire certains jugements à ce propos).
Voilà une attitude responsable et constructive, en faveur des femmes victimes du harcèlement sexuel. En revanche, comment expliquer et juger l'attitude du président de la République Hollande qui n'a pas souhaité voter la Loi contre le port de la burqa, en faveur des femmes soumises, sur le territoire français. Ce refus de sa part, ne serait-ce pas le faît que cette loi ait été proposée par Nicolas Sarkosy? A vous de juger les électeurs et électrices de tout bord.
mais oui je suis d'accord entiérement il faut respecter les femmes elles sont
si belles ! Copé n'a pas inventer le vent !
l est tout à fait normal que Copé soit d'accord avec ce projet, car celui-ci va de le sens de l'équité jurictionnelle et du Droit ! . . .
Oubliés les tacles contre Madame La Garde des sceaux et JFC d'accord avec les socialos, c'est un scoop. En poussant le bouchon un peu plus loin, il pourrait être le premier ministre de François.
C'est une chose,copé vraiment une autre, j'ai peur que cet homme bayroutte dans tous les sens pour son propre compte.
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