C'était peu ou prou le message de François Hollande dimanche, alors que l'ex-secrétaire général savourait sa reconduction à la tête du conseil général de Corrèze. Une condition expresse de son entrée dans la course aux primaires socialistes.
La Corrèze était sa piste de décollage. Dès sa victoire entérinée au second tour des cantonales, François Hollande a pu prendre son envol vers la présidentielle... Une entrée en lice encore pimentée par le défi qu'il s'était lancé : conserver la présidence de la Corrèze avant de prétendre concourir pour la magistrature suprême. C'est désormais chose faite. Mais l'ex-secrétaire général prend soin de toujours ménager le suspense. « Cette décision de me présenter aux primaires va venir, je vais la prendre sans me précipiter mais sans tergiverser », a t-il déclaré au soir de sa victoire.
Tout le défi sera désormais de conserver les projecteurs braqués sur lui, après une campagne corrèzienne que d'aucuns au PS ont jugé exagérément dramatisée. Et de trouver le bon ton pour sa déclaration de candidature (sobre ou fracassante au choix) qui pourrait intervenir dès jeudi à l'occasion de sa réélection officielle au poste de président du conseil général. Il devra également rester fidèle à la ligne « sérieuse » qui semble avoir forgé son succès dans les sondages. « Quel président et quel projet, c'est à ces deux questions que je vais m'attacher à trouver des réponses », a t-il d'ailleurs garanti dimanche soir.
Mais avant le voyage vers la présidentielle, il y a l'escale des primaires socialistes. Zone de turbulence en vue. François Hollande a déjà prévenu qu'il était prêt à aller jusqu'au bout « quelque soit la décision de Dominique Strauss-Kahn ». L'ex-patron du PS ne s'est d'ailleurs pas privé de taquiner son adversaire potentiel dimanche. Interrogé par Europe 1 sur un sondage donnant le directeur du FMI vainqueur en 2012, le député de Corrèze a rétorqué qu'il y avait « une part de virtualité dans ce résultat », puisque DSK capterait une part des électeurs de droite déboussolés. Un électorat « qui reviendra, pour une grande part, vers son champion, si tant est que Nicolas Sarkozy soit encore un champion », a t-il prédit. Aucun doute, François Hollande est déjà dans la course.
Les élections cantonales ont livré leur verdict dimanche. La gauche fait la bonne opération de ...
2 commentairesLe géant m'a paru bien faiblard lorsqu'il ne s'agissait que de maitriser son parti pendant bon nombre d'années. Alors merci beaucoup.
Au contraire de la Droite, toujours unie autour de ses idées rétrogrades, la Gauche se livre à des dissensions dont se servent ses énemis, y compris l'Ultra-Droite. Le vieux Le Pen et sa fille doivent s'en profitter..
Ce serait un sacré gag!il est président du conseil général de la corrèze grâce aux voix des communistes et extrème gauche! Sinon 17 sièges pour lui et idem pour l'Ump! pas de quoi pavoiser!
Voila l'homme qu'il nous faut : un surdoué, efficace et sérieux. Excellent économiste, c'est une super bonne alternative à toutes les disputes : lui depuis des mois il bosse, sur le terrain, près des gens et il a plein d'idées réalistes. Surtout pour notre jeunesse.
Alors même si on entend souvent les mêmes moqueurs parisiens, beaucoup de gens, de "vrais gens "dans les entreprises, dans les écoles, des gens qui bossent ou qui voudraient bien, beaucoup pensent à lui comme une bonne chance pour 2012.Et ils ont bien raison.
Il n'a pas même réussi à gouverner sa Ségolène...
Il prétend maintenant vouloir dompter la France !
Quel prétentieux ! Waff Waff !!!
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