Alors que Patrick Devedjian et Jean Sarkozy ont décidé d'oublier leur rivalité, le secrétaire de l'UMP dans les Hauts-de-Seine a démissionné de son poste.
À l'UMP des Hauts-de-Seine, combien de divisions ? Nouveau coup de semonce dans le fief historique de Nicolas Sarkozy, alors que le second tour des cantonales aurait pu favoriser la fin de la guerrilla fratricide droite-droite dans le département. Patrick Devedjian vainqueur dans son canton, désormais soutenu par Jean Sarkozy et à l'abri de la menace Balkany (la très sarkozyste Isabelle Balkany, éliminée au second tour et qui visait la place de Devedjian à la présidence du conseil général), la hache de guerre aurait pu être enterrée.
Patatras ! Philippe Pemezec, le secrétaire départemental du parti majoritaire dans le « 92 » a rendu son tablier mardi. La « désignation de Patrick Devedjian, comme seul candidat à la présidence du département, m'oblige à prendre mes responsabilités d'élu », a t-il dénoncé dans un communiqué. Et le maire du Plessis-Robinson de se réserver « la possibilité de présenter (sa) candidature (jeudi) au poste de président du conseil général ». Une déclaration de guerre de la part d'un élu qui avait déjà savonné la planche de Patrick Devedjian, en militant en novembre contre la réélection de ce dernier à la tête de la fédération UMP des Hauts-de-Seine. La réconciliation des Sarkozy-Devedjian l'a décidé à claquer la porte, en dénonçant des « manoeuvres politiciennes » effectuées dans le dos des élus locaux.
Un coup de gueule déjà poussé par le camp Divers-Droite du département, et notamment par Jean-Christophe Fromentin. Le maire de Neuilly, d'ailleurs élu dimanche conseiller général contre la candidate de l'UMP, a dénoncé mardi une affaire « où tout s'est joué en quelques minutes à l'Elysée ». Et « dans laquelle Patrick Devedjian et Jean Sarkozy, ennemis depuis des mois et amis depuis hier », se seraient « alliés pour la présidence du conseil général dans la perspective des élections présidentielles ».
Une UMP divisée, une droite diverse qui fait bande à part, la situation dans les Hauts-de-Seine rappelle curieusement les difficultés du parti majoritaire au niveau national. Lors du rabibochage de son fils Jean et de Patrick Devedjian, Nicolas Sarkozy avait souhaité que dans le département « se réalise l'union de sa famille politique ». « On ne gagne pas des élections sur le lit de nos divisions » avait également commenté Jean Sarkozy. Un jugement très à-propos.
Le secrétaire général de l'UMP a reconnu avoir tenu des « propos excessifs » lundi à ...
5 commentairesdans la cuisine UMP pré et post électorale on peut juger du niveau d'hypocrisie des uns et des autres énemis de la veille , amis du lendemain et vice versa ce qui en dit long sur la fiabilité du genre humain en matière de politique quand on se veut carrièriste avant tout .
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