Réunis en meeting de soutien aux candidats parisiens d'EELV, Eva Joly, Cécile Duflot et Denis Baupin ont appelé mardi soir à la mobilisation pour constituer un groupe à l'Assemblée.
Sur la scène du Théatre Dejazet, dans le 3ème arrondissement de Paris, mardi soir, la « photo de famille » est presque complète. Lunettes vertes vissées sur le nez, Eva Joly est arrivée sans lâcher un mot à la presse. Elle rejoint sur l'estrade la vingtaine de candidats Europe-Ecologie-Les Verts (EELV) qui se présente aux législatives dans la capitale. Pour la plupart, des visages inconnus. Sauf peut-être Denis Baupin, adjoint au maire de Paris et candidat dans la 10ème circonscription (13e et 14e arrondissement), qui s'empresse d'embrasser l'ex-candidate à la présidentielle.
On n'attend plus que Cécile Duflot, fraîchement nommée ministre de l'Egalité des territoires et du Logement dans le gouvernement socialiste. Celle qui est aussi candidate aux législatives dans la 6ème circonscription de Paris (20e et 11e arrondissement) répond encore aux journalistes attroupés devant le théâtre. La salle est clairsemée, comme si l'évènement était un peu confidentiel. « On a quinze minutes pour faire des bébés et remplir la salle », plaisante un militant. Mais quand la patronne d'EELV fait son apparition, les applaudissements fusent. Le meeting peut commencer.
Première à prendre la parole, Eva Joly est visiblement remise de sa défaite. Egale à elle-même, l'ex-juge d'instruction ne se prive pas d'une petite pique à l'attention de l'ancien occupant de l'Elysée. « Nous ne voulons plus de cette république prédatrice, intrigante, dans laquelle les amis du président peuvent tout se permettre », lance-t-elle à propos d'un litige entre le land allemand Bade-Wutenberg et EDF (présidé par Henri Proglio), révélé dans la journée par Les Echos. Et de demander, sous les applaudissements de la salle, qu'une enquête soit ouverte.
Celle qui n'a recueilli que 2,31% des voix le 6 mai se dit finalement « très heureuse » de l'accord PS-EELV - celui-là même dont la conclusion lui avait tant porté préjudice lors de la campagne. A la clef ? Le groupe, après celui créé au Sénat, que les écologistes souhaitent ardemment constituer à l'Assemblée nationale. « Je vous demande de ne rien lâcher, de faire du porte-à-porte, d'aller chercher les voix partout où elles se trouvent », encourage Joly, avant de laisser la parole à la nouvelle ministre de l'Egalité des territoires.
Se tailler une part bien plus grande de « camembert vert » dans la projection de sièges de députés qui apparaitra le 17 juin sur les téléviseurs, c'est bien de ça dont rêve Cécile Duflot, encore patronne des écologistes pour quelques semaines. « Réparez ! Faites vous plaisir », lance-t-elle aux électeurs qui se sont privés de voter Eva Joly au premier tour de la présidentielle pour être sûr de « dégager » Nicolas Sarkozy.
« Il n'y a aucun risque à ces élections si ce n'est de faire vivre la démocratie », assure Duflot, affirmant que les écologistes ne veulent pas seulement « répondre à l'urgence » de la crise mais aussi « préparer l'avenir », notamment en matière de « biens communs ». « On ne veut pas seulement un groupe pour se compter et être content mais pour peser », conclut Denis Baupin, qui ne se fait guère d'illusions : les écologistes seront « minoritaires » et devrons se « battre pied à pied pour faire changer les choses ».
Les parlementaires étaient installés par ordre alphabétique lors de la séance inaugurale de ...
1 commentaireLe parti des "bobos-rouges" avec 2% des voix seront representés à l'assemblée? Y a comme "une couille" dans le potage? ou alors c'est une nouvelle forme de démocratie? La chère Mde Dufflot avec sa voix sympatique va nous expliquer tout cela ?
Eva Joly : L’appel du désespoir pour payer ses coûts de campagne
"Chaque don supplémentaire, même modique, nous permettra de boucler au mieux les comptes de campagne avant leur dépôt fin juin», «je compte sur vous pour cette dernière phase de l’élection présidentielle», écrit l’eurodéputée qui n’a obtenu que 2,3 % au premier tour, ce qui est largement en-dessous des 5 % synonymes de remboursement intégral des frais de campagne.
- Les comptes de EELV prouve le sérieux de ce parti
Quelle mascarade ! Tout ce cinema pour obtenir un maximum de postes,
de sièges, de ministères, de moyens au travers de nominations comme
conseillers à n'importe quoi...
Toute cette équipe devrait monter une socièté de conseil en
réussite auto-proclamées, en auto-satisfaction permanente permettant
de soutirer indûment tous les privilèges de la République.
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