Déçue de n'avoir récolté que 2,23% des voix au premier tour, la franco-norvégienne dit avoir "plus que jamais envie de se battre".
« J'espérais qu'il y aurait un sursaut », confie Eva Joly dans les colonnes de Libération. « Il n'a pas eu lieu », regrette-t-elle, avant d'évoquer les raisons de son échec. « Il y a eu un vote de crise qui a beaucoup favorisé l'extrême droite. Et à gauche, un vote utile par crainte d'un nouveau 21 avril ».
La candidate d'Europe Ecologie-Les Verts (EE-LV) estime également avoir pâti de la « difficulté de se faire une place pour quelqu'un de la société civile ». « J'ai été victime d'"âgisme", de sexisme et d'une forme de xénophobie », assure-t-elle. La Franco-Norvégienne n'oublie pas sa part de responsabilité : « Je n'avais pas les codes et les outils prêts ». Mais « j'ai énormément appris dans cette campagne », affirme-t-elle. « Je trouve que j'ai fait des progrès », insiste-t-elle. Et d'imaginer : « Si j'avais eu quinze jours de plus, j'aurais peut-être amélioré mon score ».
Interrogée sur les aspérités de sa campagne, Eva Joly rétorque : « Je voulais briser les tabous ». Sur le cas Marine Le Pen, l'ancienne juge persiste et signe : « J'ai rappelé d'où elle venait et qui elle était : l'héritière du parti de son père tortionnaire en Algérie. Héritière aussi d'une fortune mal acquise ». « Elle m'a attaquée en diffamation et j'ai gagné en appel », souligne-t-elle.
Alors qu'on la voit déjà au Conseil constitutionnel ou Garde des Sceaux dans le futur gouvernement Hollande, Eva Joly déclare : « J'ai plus que jamais envie de me battre ». « Je ne suis pas entrée en politique pour faire carrière », précise-t-elle. « Mais je ne suis pas femme à refuser des responsabilité. »
« On se parle. Il s'est montré amical », dit-elle à propos de François Hollande. La dame aux lunettes (désormais) vertes sera à l'affiche des meetings du candidat socialiste vendredi à Limoges, dimanche à Paris et jeudi à Toulouse. D'après son entourage, qui ne précise pas encore où, elle songe également à défiler le 1er mai.
L'ancien président Valéry Giscard d'Estaing considère que Nicolas Sarkozy "est le plus crédible ...
48 commentairesministre de l'interieur F.mitterand mme JOLy a l'epoque de l'Algerie un lt n'a pas tous les pouvoirs il est sous le ordre de son ministre
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