Après la victoire de François Hollande à l'élection présidentielle, la classe politique se prépare déjà au second gros rendez-vous de cette année électorale : les élections législatives. Petit tour d'horizon des enjeux pour les principales formations.
Avec la victoire de François Hollande dimanche soir, le PS file vers un triomphe annoncé aux législatives. S'il ne détient pour l'instant que 197 sièges au Palais Bourbon, le parti de la rose devrait bénéficier de la dynamique qui se dégagera du succès de son champion. C'est donc une vague rose qui pourrait s'abattre sur l'Assemblée nationale au mois de juin.
S'il surveillera de près le Front de gauche, c'est surtout l'accord pré-électoral avec EELV qui pourrait poser problème au PS. Il risque en effet d'affaiblir une majorité rose qui a surestimé, au début de la campagne pour la présidentielle, le poids de certains de ses adversaires de gauche et qui a eu tendance à distribuer un peu facilement les circonscriptions (60 aux écologistes et 9 au MRC de Jean-Pierre Chevènement). Pour ne pas avoir à compter sur le bon vouloir de ses alliés, le PS visera donc la majorité absolue à l'Assemblée nationale les 10 et 17 juin prochains. Une situation qui placerait sous son contrôle la majorité des pouvoirs politiques (Élysée, Parlement, régions, départements). Du jamais vu pour la gauche.
L'UMP détient pour l'instant la majorité absolue à l'Assemblée nationale (305 députés, auxquels on peut ajouter les 24 membres du groupe Nouveau centre), mais celle-ci est désormais clairement menacée. Suite à la défaite, dimanche, de Nicolas Sarkozy, un échec aux législatives est probable. Privée d'une dynamique de victoire que lui aurait fournie une réélection du président sortant, l'UMP devra surtout serrer les rangs pour se présenter unie devant les électeurs les 10 et 17 juin prochains.
L'UMP est en effet menacée sur sa gauche par une probable future vague rose, renforcée par un éventuel accord entre le PS et le FG dès le premier tour pour les 90 circonscriptions où la gauche risque une élimination directe en cas de candidatures multiples. Le parti dirigé par Jean-François Copé risque aussi et surtout d'être ébranlé sur sa droite par un FN euphorique qui compte se maintenir au second tour dans pas moins de 350 circonscriptions. Nicolas Sarkozy a déjà prévenu: il n'y aura pas d'accord avec le FN et les candidats UMP se maintiendront au second tour en cas de triangulaires PS/UMP/FN. Reste à savoir si les députés menacés de perdre leur siège ne seront pas tentés de nouer des accords locaux avec le Front national.
Absent de l'Assemblée nationale depuis 1988 (hormis le bref passage de Jean-Marie Le Chevallier en 1997-98), le Front national compte bien surfer sur le succès de sa candidate à l'élection présidentielle (avec 17,9% des voix, Marine Le Pen s'est classée troisième, loin devant le Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon) pour faire élire de nombreux députés « marinistes » au Palais Bourbon.
Le parti d'extrême droite espère se qualifier au second tour dans environ 350 circonscriptions où il est prêt à se frotter au PS et/ou à l'UMP. Toutefois, le mode de scrutin uninominal majoritaire à deux tours ne favorise pas le FN dont les candidats ont jusqu'à présent systématiquement été éliminés par le « désistement républicain » de l'un ou l'autre des candidats. Une stratégie qui a permis aux autres formations politiques de faire « barrage » au Front national, mais qui pose le problème de la représentativité de l'Assemblée nationale. Aucun accord n'est pour l'instant officiellement envisagé entre le Front national et l'UMP. Nicolas Sarkozy s'est même fermement prononcé contre, même si certaines voix, notamment du côté de la Droite populaire, se font entendre pour demander des discussions au cas par cas.
Fort de son score de 11,1% au premier tour de l'élection présidentielle, le Front de gauche compte bien faire son entrée en masse à l'Assemblée nationale. Si le groupe Gauche démocrate et républicaine (qui comprend notamment les députés du PCF et du Parti de gauche) compte à l'heure actuelle 19 élus, la formation politique de Jean-Luc Mélenchon espère faire grossir ce chiffre. Objectif : peser à gauche sur le PS et empêcher la probable future majorité socialiste de gouverner seule.
Pour cela, le Front de gauche devra se qualifier au second tour, puis s'imposer dans le cadre de triangulaires (dans la majorité des cas), voire de quadrangulaires dans lesquelles il n'a pas forcément l'avantage, notamment s'il se retrouve en face du PS. Le FG misera tout sur ses bons scores en milieux urbains pour espérer grappiller quelques sièges en banlieue parisienne, à Toulouse, à Lille ou encore à Marseille.
S'il devait se concrétiser, un accord avec le PS sur 90 circonscriptions où la gauche risque de ne pas être au second tour en cas de candidatures multiples pourrait finalement fournir le plus gros contingent de nouveaux élus FG. Reste que le Front de gauche pourrait être victime du même syndrome qui est à l'origine de l'échec du MoDem aux législatives en 2007. Sa force réside en effet en grande partie dans la personnalité de son leader, un avantage qui disparait largement aux législatives.
Les grands gagnants avant l'heure des élections législatives sont... les écologistes ! Grâce à son accord pré-électoral avec le Parti socialiste (qui porte sur 60 circonscriptions), Europe Écologie-Les Verts devrait obtenir (sauf déroute de ses candidats) un groupe à l'Assemblée nationale. De quoi peser sur l'éventuelle majorité socialiste, malgré un score plus que décevant à l'élection présidentielle (2,31%). Se basant sur le résultat de ses alliés aux européennes, Hollande avait voulu se retirer cette épine verte du pied avant la dernière ligne droite de la présidentielle. Mal lui en a pris puisque leur candidate, Eva Joly, s'est littéralement effondrée. Même si la course à l'Élysée n'a historiquement jamais été favorable aux Verts, ceux-ci ne sont aujourd'hui plus que l'ombre d'eux-même. Ils n'ont plus qu'à prier pour que leurs partenaires socialistes tiennent leur parole.
En 2007, malgré son excellent score au premier tour de l'élection présidentielle (18,57% des suffrages), François Bayrou n'avait pas remporté son pari de faire élire massivement des députés centristes au Palais Bourbon. Créé au lendemain du scrutin, le MoDem, victime de la fuite à l'UMP d'une bonne partie ses cadres, s'était effondré sur lui-même et n'avait obtenu que trois sièges à l'Assemblée nationale. L'histoire pourrait bien se répéter en 2012, d'autant que François Bayrou a divisé son score par deux au premier tour par rapport à 2007 (9,13%). Esseulé, incapable d'incarner une alternative au centre-droit face à une machine UMP pourtant moribonde, l'ex-candidat centriste ne parvient toujours pas à rassembler autour du MoDem.
La défaite de Nicolas Sarkozy dégage pourtant des espaces au centre-droit, a fortiori avec un Nouveau centre décrédibilisé par le revirement de son leader, Hervé Morin, rallié tardivement à Nicolas Sarkozy. Des failles dans lesquelles le MoDem compte bien s'engouffrer pour grossir ses rangs à l'Assemblé nationale et y créer, peut-être, un groupe parlementaire.
voilà qui me plairait bien.....faut réveiller ce vieux panier de crabes trop bien nourri à rien faire.....fini le resto bon marché, ils n'ont qu'à payer le prix fort ils ont de grosses enveloppes de frais payés, faut qu'ils tappent dedans plutôt que de se mettre tout celà sous le coude.....
il importe de battre toute la gauche sérieusement !
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Pourquoi ne pas s/allier avec le F.N. ???
*******************************************Hollande étant l/allier de Mélenchon ,le violent !
********
Il convient d/éliminer les Raffarin,Jouanno et autres nuisibles !
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Il ne faut pas s'enflammer?
Est-ce la victoire de F. Hollande ?
Est-ce la satisfaction totale des médias qui ont façonné le personnage pour le conduire à l’Élysée ?
A la lecture de la presse ce matin..
"Moi....Président"
"Président....je"
"Le plus dur reste à venir..."
"François 1er..."
"François II.." etc..etc...
Les journalistes n'ont pas oubliés le traitement des
socialistes sur notre nouveau Président dans un livre intitulé " petits
meurtres entre camarades "
Wait and see
ET MAINTENANT RIEN LE VIDE = UMPS = même politique MONDIALISTE A BRUXELLES AUX SERVICES DES BANQUIERS . DONC pour les législatives= TOUS CEUX QUI SERVENT LA FRANCE ? Avant de servir les Banquiers et L'UE Législatives = pour ceux qui aiment la FRANCE ( qui ne reconnait qu'un seul drapeau = BLEU / BLANC / ROUGE / LEGISLATIVES AVEC MARINE POUR DIRE ETRE OU NE PAS ETRE FRANCAIS ? Une seule NATION = un seul Drapeau . AVEC MARINE = ESPOIR .
Une grande majorité des électeurs de l'UMP veulent bien faire union avec le Rassemblement Bleu Marine pour obtenir une forte opposition à l'assemblée nationale.
Le seul responsable de l'échec Sarko, c'est la prise de conscience par un nombre grandissant d'électeurs de droite que sa politique prétendument française n'était, de fait, qu'une politique mondialiste (y compris concernant l'immigration .)
Que l'UMP revienne à une politique honnêtement française et pro franco-européenne.La droite classique retrouvera alors une influence perdue depuis l'avènement de Giscard!
Mais serait-ce possible avec Sarkozy et son Etat-Major UMP actuel?
Le seul responsable de l'échec Sarko, c'est la prise de conscience par un nombre grandissant d'électeurs de droite que sa politique prétendument française n'était, de fait, qu'une politique mondialiste (y compris concernant l'immigration .)
Que l'UMP revienne à une politique honnêtement française et pro franco-européenne.La droite classique retrouvera alors une influence perdue depuis l'avènement de Giscard!
Mais serait-ce possible avec Sarkozy et son Etat-Major UMP actuel?
Le seul responsable de l'échec Sarko, c'est la prise de conscience par un nombre grandissant d'électeurs de droite que sa politique prétendument française n'était, de fait, qu'une politique mondialiste (y compris concernant l'immigration .)
Que l'UMP revienne à une politique honnêtement française et pro franco-européenne.La droite classique retrouvera alors une influence perdue depuis l'avènement de Giscard!
Mais serait-ce possible avec Sarkozy et son Etat-Major UMP actuel?
C'est, ma foi, fort possible. Pour tout dire, ça en prend même le chemin.
Et de cela aussi, nous verrons les conséquences., Mais... bonne journée à vous.
En route pour la cohabitation avec Copé premier ministre et Juppé ministre d'état,on reprend les mêmes et c'est reparti pour un tour!
En aucun cas l'échec est dû à Sarkozy Vous ne comprenez Rien à la politique ! Sarkozy a sauvé la France ...et il reviendra ...Le peuple de France s'est aperçu de son erreur cette nuit et ce matin en ayant vu les drapeaux français brûlés à Toulouse !
Bonjour,
Les seniors ont voté à près de 57% pour Nicolas Sarkozy et
donc à 43 % pour François Hollande.
Comment expliquez-vous les différences avec les résultats
globaux de dimanche ?
Bien à vous
Seniorenforme
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