Le match devait se jouer entre Jean-Pierre Bel et Gérard Larcher. La sénatrice socialiste des Yvelines est venu ajouter sa candidature. Le duel se transforme en confrontation triangulaire. Portrait de l'outsideuse.
177 sièges au Sénat, large majorité. La gauche exulte. Il ne restait qu'une étape aux socialistes à franchir pour marquer le pas au Palais du Luxembourg : briguer la présidence. Jean-Pierre Bel faisait alors office de favori, mais déjà, le président actuel, Gérard Larcher pointait le bout de son nez et maintenait sa candidature. Alors que l'élection devait se jouer en face à face, une troisième candidate vient changer la donne. Catherine Tasca, celle qu'on n'attendait, court aussi après le poste de deuxième personnage de l'État.
Cette énarque, également diplômée de l'Institut d'Études politiques de Paris, a été reconduite dimanche soir pour un second mandat de sénatrice des Yvelines. Mais la fille d'Angelo Tasca, ancien dirigeant communiste italien, n'en est pas à son premier coup d'essai politique. Première vice-président de la chambre Haute depuis le renouvellement de 2008, elle a également fait ses armes à l'Assemblée Nationale et au gouvernement.
En effet, elle a été députée de la onzième circonscription des Yvelines de 1997 à 2000 mais surtout, elle a occupé plusieurs postes ministériels. Sous le gouvernement Jospin, elle a hérité du ministère de la Culture et de la communication, de 2000 à 2002. Mais avant cela, par deux fois, elle a été ministre sous Mitterrand : la première, de 1988 à 1991, en étant chargée de la communication et la seconde en 1991, sous le gouvernement Cresson, désignée ministre de la Francophonie pour une année.
En tant que sénatrice, la candidate s'est notamment distinguée en soutenant le projet de loi Hadopi sur le téléchargement illégal en 2009, alors que ses collègues socialistes s'y étaient opposés. «Je n’ai jamais joué les francs-tireurs, simplement je tiens à exposer ma vision du Sénat de gauche », a-t-elle fait valoir, estimant également qu’il n’y avait « aucun risque » pour qu’elle « vienne encourager le président (Gérard) Larcher (UMP) dans son entreprise » de garder la Chambre Haute.
Et pour cause : elle brigue désormais la présidence : « Ce n'est pas une improvisation, je me suis engagée dans cette voie dès le mois de mars dernier », a-t-elle déclaré sur l'antenne de France inter avant d'ajouter : « Il est hors de question qu'il y ait deux candidats socialistes dans l'hémicycle samedi, c'est au groupe de faire son choix et son choix s'imposera à tous ». « Je ne suis pas candidate à la présidence du Sénat directement, mais candidate à la candidature. » Le groupe socialiste doit se réunir mardi afin de soumettre son choix final.
L’arrivée d’une femme à la présidence du Sénat pourrait être vue comme un symbole, alors que la proportion du nombre de sénatrices n’a même pas augmenté d’un point à l’issue de ces dernières élections. Aujourd’hui, les sénatrices, au nombre de 49, représentent seulement 22,45% des effectifs.
Historique, le mot a été lâché. Et il est vrai que pour la première fois sous la cinquième ...
3 commentairesPourquoi pas ? pour un femme finir sa carrière politique en beautè et avec un bon portefeuille.C'est strictement personnelle ! mais pas dans l'interet des citoyens.
le problemme avecc le ps c est qu il ne pensent qu a battre Sarkozy mais il n y en a pas un qui pensent aux peuples français qui en bave tout les jours et qui aimerait que sa change et le plus triste c est qu il n y a que marine le pen qui penses au peuple je suis apolitique mais je constate
C'est drôle d'inventer un féminin qui n'existe pas: "outsideuse", juste après avoir oublié d'accorder le genre "La senatrice [...] est venu..." ( !)
A part ça je trouve que la question de la parité est un peu artificielle: non pas que la discrimination n'existe pas, mais je ne suis pas certaine que legiferer soit un bon moyen por changer les mentalités des hommes ET des femmes, qui finalement sont de ce point de vu plus proches qu'on ne le pense.
symboliques à mettre en chantier: les rémunérations, les retraites, les avantages en nature, le contrôle des dépenses, face à Bel qui ne doit sa réussite qu'au carnet d'adresses de son beau-père et sa rencontre avec Jospin, et sa réputation qu'à son opportunisme, Catherine Tasca a l'expérience du sénat avec un passé qui démontre qu'elle peut être ferme sans être rigide.
Tripatouillages et tout le reste, nous avons un maître Sarkozy. Il a de l'argent. Quant à Tasca, elle a un passé inquiétant
Sous Jospin le tout fou,
pour être ministre de la culture,
fallait avoir plus qu'un grain ... .
.
Par ailleurs, on frémit à l'idée qu'elle serait aussi Chef ... des Armées, en cas d'intérim ...
.
Donc, même si je vote Marine,
je préfère de loin le jovial Larcher !
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Entre gens qui appécient la bonne soupe (de légumes),
on arrive toutjous à se comprendre.
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