Gérard Longuet, Chantal Jouanno et Maurice Leroy pourraient bien quitter le gouvernement si les résultats du scrutin de dimanche sont serrés pour la majorité.
Tout tourne autour d'un fauteuil : celui de Gérard Larcher. Dimanche, si le résultat des élections sénatoriales devaient menacer la réélection du président UMP de la chambre haute du parlement, les trois ministres candidats devraient quitter le gouvernement. Explications : Gérard Longuet, Chantal Jouanno et Maurice Leroy, respectivement ministres de la Défense, des sports, de la Ville, briguent les sièges de la Meuse, de Paris et du Loire-et-Cher au palais du Luxembourg. Mais aucun des trois n'étant disposé à échanger son maroquin contre un mandat parlementaire, des remplaçants occuperaient leur siège tant qu'ils sont au gouvernement. Problème : si les résultats du scrutin sont vraiment serrés, ce sera trois voix en moins pour la réélection de Gérard Larcher le 1er octobre. Car selon la loi, un remplaçant ne peut occuper le fauteuil du ministre élu avant un délai d'un mois. Les prévisions électorales étant relativement pessimistes à droite, les trois ministres pourraient bien quitter leur poste.
Un scénario qui agacerait l'Elysée et Matignon, Gérard Longuet n'étant en poste que depuis six mois et Maurice Leroy moins d'un an (novembre 2010). Mais Gérard Larcher, lui, se veut très clair : « On ne peut pas se présenter devant les grands électeurs et leur dire : "je suis candidat au Sénat, mais en aucun cas je n'y siégerai parce que je préfère faire autre chose" », avait-il dit dès le mois de mai.
Que Gérard Larcher se rassure, les candidats ne comptent pas dérober. Dans une interview au Figaro, le 15 septembre, Gérard Longuet a délimité « le seul cas de figure » qui pourrait l'amener à renoncer à sa fonction gouvernementale : « s'il devait manquer une voix à Gérard Larcher, ce ne serait pas la mienne ». De même, Chantal Jouanno est prête à quitter le gouvernement « sans état d'âme » si le sort du président sortant du Sénat dépendait d'elle. « Si ma voix est nécessaire, il l'a, c'est garanti. Jamais, je ne ferai le moindre caprice », a-t-elle assuré le 6 septembre sur RFI.
Le Sénat pourrait basculer à gauche lors des élections du 25 septembre, un fait inédit depuis ...
4 commentairesaie, devoir démissionner nos ministres senateurs uniquement pour qu ils puissent venir faire nombre et réintégrer le sénat pour garder la majorité !!
c est ballot !!!
on voit l ordre de priorité chez les gens de droite
garder le pouvoir par tous les moyens!!!!
et ce pauvre charon qui fait une triangulaire ne voulant pas ceder son poste qui lui rapporte 30000 euros
mais jouannot les veut ces 30 000euros
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