Jean-Louis Borloo sera candidat aux législatives en juin dans le Nord, et exclut d'abandonner la politique. D'autant que son nom resurgit pour Matignon si...
Président du parti radical, Jean-Louis Borloo a confirmé mercredi matin qu'il serait candidat aux prochaines législatives, avec le soutien de l'UMP, dans la 21e circonscription du Nord, où il avait été élu comme député en 2007. Information importante car elle révèle, contrairement à ce que certains avaient tenté d'accréditer ces jours derniers en suggérant que Borloo pourrait devenir le nouveau patron de Veolia Environnement, que l'ancien ministre d'Etat n'a aucune intention d'abandonner la politique. Et c'est même tout le contraire. Il insiste d'ailleurs : son « calendrier » est « politique » (et n'a rien donc à voir avec on ne sait trop quel retour de l'avocat Borloo au monde des « affaires », qui était le sien avant son entrée en politique) .
La rumeur devient un tsunami
A partir de dimanche soir dernier et cela a duré 48 heures, la rumeur a ressemblé à un tsunami : Borloo allait abandonner la politique et la « preuve », c'est que Henri Proglio, PDG d'EDF, membre du Conseil d'administration de Veolia Environnement (ex-Générale des Eaux) et ami du chef de l'Etat, était en train de « préparer » le parachutage de l'ancien ministre à la tête de Veolia en remplacement de l'actuel Pdg, Antoine Frérot. Ce qui est sûr, c'est que Veolia connaît une phase de très grosses difficultés, et s'interroge donc sur la stratégie à suivre pour redresser les comptes de l'entreprise. Pas moins sûr : les visions qu'ont de la situation Proglio et Frérot - ex-« amis de trente ans », aujourd'hui en conflit ouvert - sont contradictoires. Que Proglio, dans ces conditions, ait cherché ou cherche encore à trouver un remplaçant à Frérot est une évidence.
Une « opération Frérot »
Ici se situe ce qu'il faut bien appeler « la » manoeuvre. Des amis de Frérot - très probablement avec son aval - sont, semble-t-il, à l'origine directe de « fuites » organisées en direction des « Echos » et de « Libération ». Objectif : sauver le « patron », tuer dans l'oeuf l'opération Proglio. Et, pour cela, quoi de mieux que de lancer le nom de Jean-Louis Borloo, ami de Sarkozy comme de Proglio et supposé être un orphelin du sarkozysme (voire de la politique) depuis qu'il a du renoncer à sa candidature à la présidentielle ? Or, jusqu'à plus ample informé, si le nom de Borloo a pu être évoqué comme un successeur plausible de Frérot, ce n'est ni par Sarkozy (qui semble être tombé des nues) ni par Borloo lui-même. Et pour cause! Le président du parti radical - dont Sarkozy, on s'en souvient, avait pensé faire un temps son Premier ministre - ne va pas seulement se représenter en juin à la députation : il fait à nouveau partie du club des Premiers ministrables si Sarkozy est réélu (hypothèse insensée il y a six mois, scénario devenu aujourd'hui plausible).
Et c'est là que se situe la seconde « manip ». Cette vraie-fausse affaire de Borloo à Veolia a été, en effet, montée ensuite en épingle... à droite par ceux qui n'excluent pas une réélection de Sarkozy, mais continuent à dire à mi-voix : « Borloo à Matignon? Jamais ! ». Or Borloo à Matignon (avec la promesse d'une « dose » de proportionnelle à la clé), c'est à nouveau plausible. Si l'on met à part le cas de Jean-François Copé qui se prépare, on le sait, pour la présidentielle de 2017, qui sont en effet, à ce jour, les trois hommes que Nicolas Sarkozy a en tête pour ce poste ? Juppé, Bayrou, Borloo. Et Borloo - qui sera réélu en juin dans le Nord - n'est pas, en l'état, le plus mal placé. Surtout quand il faudra à Sarkozy, après le premier tour, recentrer sa campagne, donc donner un petit coup de barre du côté du centre-gauche.
Le débat sur la direction de Veolia n'aide pas l'entreprise à se remettre de la crise qu'elle ...
10 commentairesdes vrais propos pas langue de bois cela change!
ce qui est extra c'est que Dupont aignant ne sort pas ridicule de cette farce
cela donne envi de voter pour lui.il est bien moins ridicule que ces
politicards de seconde zone qui se prennent pour des
génies de la politique il vaut bien toute cette clique qui nous
traitent comme des demeurés.
c'est un super coup politique.
maintenant à lui de se servir de cette farce et de mettre les rieurs de son
côté en tous cas il parait sympa et je vais m'intéresser sérieusement à l
lui.
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