Des études montrent que les conséquences sur la santé de ceux qui ont porté secours aux victimes sont encore perçues dix ans après les attentats du 11 septembre 2001. Explications.
Le 11 septembre 2001, le pays considéré comme le plus puissant au monde était la cible de quatre attaques terroristes au cours desquelles 3.000 personnes ont perdu la vie et des milliers ont été blessées. Dix ans après, les conséquences sur la santé de ceux qui ont tenté de porter secours aux victimes se font encore ressentir. La revue médicale britannique The Lancet consacre dans son numéro de vendredi un dossier complet, à l'occasion du dixième anniversaire de ce drame. Et les constats de l'étude, menée par le Dr David Prezant, responsable médical du Fire Department de New York, sont inquiétants.
Les scientifiques ont étudié 9853 pompiers de moins de 60 ans et de sexe masculin qui sont intervenus, pour certains, en première ligne, sur le lieu des attentats. Parmi eux, 263 cas de cancer ont été recensés pendant les sept années qui ont suivi le drame, contre 238 attendus dans une population générale similaire. Chez les pompiers non exposés, 135 cas ont été répertoriés, pour un nombre de 161 attendus dans la population générale - un taux inférieur qui s'explique par le bon état de santé général de ces soldats du feu et leur moindre tabagisme. Les sauveteurs du 11 septembre qui ont passé des semaines, voire des mois, sur les décombres poussiéreux du World Trade Center ont été 10% plus nombreux à développer des cancers que la population américaine, et près de 20% de plus que leurs collègues pompiers qui n'ont pas participé aux opérations.
Pourquoi sont-ils malades? Les auteurs de l'étude expliquent que « certains contaminants dans la poussière du World Trade Center sont des carcinogènes connus » comme les hydrocarbures polycycliques aromatiques, de dioxines ou encore de polychlorobiphényls. En revanche, aucune augmentation significative du risque de cancer du poumon n'a été constatée car celui-ci peut se déclarer des dizaiens d'années plus tard.
Une étude dirigée par le Dr Juan Wisnivesky, de l'École de médecine Mount Sinai de New York a, elle, suivi 27.000 personnes parmi les 50.000 qui ont prêté secours et assistance : policiers, ouvriers du bâtiment, employés municipaux… Et les constats ne sont pas rassurants. Les médecins ont constaté que 28% souffrent d'asthme, 42% de sinusite, 39% de reflux gastro-œsophagien. Pire, près de 50% d'entre eux ont des capacités respiratoires amoindries. Et sur le plan mental aussi les séquelles sont nombreuses. Ainsi, 28% sont atteints de dépression, 32% de stress post-traumatique, 21% de syndrome de panique...
Patrouilles armées, appels à la vigilance, caméras de surveillance… En dix ans, les New ...
7 commentairesIl y a 10 ans, le gouvernement américain adulait ses héros, aujourd'hui il leur tourne le dos. Ces gens ont donné leur vie pour sauver celle de leurs compatriotes et en retour l'Etat les laisse crever sans un sou. Un fonds devrait être créé pour allouer aux héros du 11 sept aujourd'hui malades et inaptes au travail, une pension d'invalidité leur permettant de vivre décement. C'est très décevant de la part de M. OBAMA !
Bien admettons que le feu peut détruire l'acier et le béton.
Pourquoi payer des sociétés de démolition qui utilisent des explosifs ? vu qu'il suffit de mettre le feu à un bâtiment pour qu'il s'effondrer sur place en moins d'une heure !
Pourquoi payer des millions de dollars une société de démolition, les gens sont cons de payer des société de démolition, ça sert à rien, vu que le feu le fait très bien.
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