D'après une récente étude, les Français minimiseraient les risques cancérigènes de l'alcool et du tabac.
Le Baromètre cancer 2010 présenté ce jeudi révèle que si les Français connaissent de mieux en mieux les facteurs de risque de cancer, ils continuent cependant à relativiser le rôle cancérigène de l'alcool et du tabac. Résumant une enquête réalisée par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) et l'Institut National du cancer (INCa), le communiqué souligne en effet les progrès observés dans la perception de facteurs de risque, mais relève que « dans le même temps, on observe la persistance de comportements de déni ou de relativisation du risque pour soi-même ».
Concrètement, le tabagisme et l'exposition au soleil sans protection se détachent nettement parmi les comportements perçus comme favorisant l'apparition d'un cancer, avec respectivement 98% et 97% des personnes interrogées estimant que le tabagisme et l'exposition au soleil sans protection favorisent « certainement » ou « probablement » l'apparition d'un cancer. Ils sont ensuite suivis des facteurs environnementaux (manger des aliments traités avec des produits chimiques, respirer un air pollué ou vivre à côté d'une centrale) des facteurs comportementaux et des facteurs psychologiques. L'étude relève par ailleurs que le cancer est, sans surprise, considéré comme la maladie la plus grave pour une majorité de Français (71%), loin devant le sida (49%) et les maladies cardio-vasculaires (30%).
Les risques de cancer liés à la consommation d'alcool sont en revanche minimisés ou relativisés par rapport à la multiplicité des autres risques liés à l'alcool. 89% des Français estiment en effet que les accidents de la route et la violence sont le principal risque avec l'alcool, tandis que 52% pensent que ce sont surtout les alcools forts qui sont mauvais pour la santé. 23,4% estiment par ailleurs que boire est mauvais uniquement quand on est ivre. Concernant le tabac, le baromètre a noté une hausse de la perception globale du risque. Il a également relevé que les « petits » fumeurs (mois de dix cigarettes par jour) sont encore fréquemment dans le déni.
Un nouveau traitement contre le cancer du sein a récemment été homologué outre-Atlantique.
1 commentaireJe comprends la consommation des antidépresseurs compte tenu de tout ce que l on nous balance pour nous culpabiliser,les francais auraient il des qualités?
Et de l'endettement, de l'angélisme et de l'assistanat, des dépenses publiques, de la perte de souveraineté, etc ...
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