L'Agence nationale de sécurité sanitaire a annoncé mardi que la réévaluation de l'aspartame n'était pas nécessaire.
Les choses sont simples et claires : pour l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), les deux études qui avaient jeté le trouble sur l'aspartame, cet édulcorant utilisé dans certains aliments, boissons ou médicaments, n'apportaient pas de « base scientifique suffisante pour une réévaluation de l'aspartame au plan toxicologique ». Pour l'agence, ces études, en revanche, « invitent à des travaux scientifiques complémentaires, afin d'évaluer l'évolution des risques liés à ces substances ».
La première étude, italienne, pointait un effet cancérogène de la consommation d'aspartame chez des souris. La seconde, danoise celle-ci, avait mis en évidence un risque de prématurité pour les bébés dont les mères consommaient de l'aspartame durant leur grossesse.
Le réseau environnement santé (Res) avait demandé, en janvier, à l'agence sanitaire de l'alimentation (Anses) de réévaluer « rapidement » l'ensemble des édulcorants, et tout particulièrement l'aspartame, un produit « sans utilité » mais peut-être pas « sans risques ». Conclusion : l'Anses ne considère pas que réévaluer l'aspartame soit pourtant nécessaire, a-t-elle annoncé mardi. Cet avis fait écho à celui de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) pour qui les études « ne justifient pas une révision des évaluations précédentes de l'aspartame ou d'autres édulcorants ».
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3 commentairesMême au USA ou de nombreuses études indépendantes ont prouvées la dangereusement de l'aspartame (voir ou revoir l'excellent reportage diffusé sur Planète ou Discovery) même le lobbying du sucre naturel ne peut plus lutter face a la puissance économique de cette chimie agroalimentaire...
Il serait bon d'aller au bout des analyses.
On conteste a l'aspartame la phénylalanine et le méthanol qu'il contient.Or ce sont des métabolites dégradés naturellement par l'organisme. On trouve la phénylalanine dans tous les produits animaux..lait, viande , oeufs, poissons et l'organisme humain possède l'enzyme spécifique pour la dégradation de cet acide aminé, sauf quelques cas trés particuliers d'enfants dépistés trés tôt à la naissance. Il en est de même pour le méthanol dégrédé lui aussi. En respectant les doses proposées par l'agence de sécurité , je pense qu'il n'y a pas de risque à consommer quelques sucrettes par jour.
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