Le rapport remis ce mercredi par les professeurs Bernard Debré et Philippe Even, critique fortement l'Afssaps.
C'est un véritable réquisitoire. Le rapport demandé par le gouvernement sur l'affaire du Mediator a été remis mercredi. Le document de 85 pages rédigés par le Pr Bernard Debré, député UMP de Paris, et le Pr Philippe Even, directeur de l’Institut Necker, épingle notamment les 3 000 experts : « Leur niveau moyen est médiocre et il n'est pas à la hauteur de la mission confiée, à savoir l'évaluation de la toxicité des médicaments que prennent 65 millions de Français ». Le rapport esquisse les pistes pour réformer le système du médicament, après le scandale du Mediator. Pour le réaliser, les deux professeurs de médecine ont entendu une quinzaine de personnes représentant les différents intervenants du secteur. Leur conclusion : l’affaire du Mediator « est beaucoup plus qu’un accident isolé ».
La Haute Autorité de santé est mise en cause, mais l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) concentre un feu nourri de critiques : effectifs pléthoriques, multiplicité de commissions et de groupes de travail, décisions laxistes ou trop sévères selon les cas. Bernard Debré et Philippe Even dénoncent « la totale faillite de l’Afssaps », qui échoue « parce qu’elle n’a jamais eu de directions d’envergure » mais surtout parce que c’est « une usine à gaz », « un labyrinthe dont rien ne peut sortir ». Parallèlement, le dossier judiciaire s’alourdit. Mercredi matin, 500 nouvelles plaintes de victimes vont être déposées par Dominique Courtois, le président de l’Association des victimes de l’Isoméride et du Mediator (Avim).
De son côté, Gérard Bapt, président de la mission de l'Assemblée nationale sur le Mediator, a jugé « utile » le rapport de Bernard Debré et Philippe Even, rendu public mercredi, qui selon lui relance le débat « au niveau de la gravité des dysfonctionnements constatés ». Le député a indiqué : « Je pense que cet apport sera utile au débat . Il est très dur pour les agences sanitaires » et il pointe aussi « la responsabilité finale de la Direction générale de la santé (DGS) », a noté le député socialiste.
Ce sont pas moins de 500 nouvelles plaintes de victimes qui vont être déposées jeudi par le ...
commenterÇa risque d'être un argument des labos Servier : les autorités l'ont autorisé, re-autorisé, reconduit, agréé, au fil des années, donc c'est la faute de l'Afssaps et des gouvernements.
Par contre si un produit doit être supprimé, les avocats des labos fondent sur l'Afssaps pour tenter de montrer que c'est à tort -> frilosité réflexe.
Ce rapport est odieux,insultant voire vulgaire, mais il faut reconnaitre qu'il pose de réelles questions.
Je pense à toutes ces personnes qui bossent à l'agence et j'espère qu'elles s'en remettront
"Ce rapport est odieux,insultant voire vulgaire,"Franchement oser dire cela est scandaleux. Que ceux qui n'ont pas fait leur travail et protégé les laboratoire, en tuant des consommateurs, partent. J’espère qu'ils auront a en répondre devant la justice mais de ce coté la il n'y a guère d'espoir.
On aimerait que nos brillants enqueteurs s'intéressent un peu plus aux liens incestueux qu'ont développé certains politiques avec des labos étrangers surtout anglo-saxons...Comment la France est devenue un marché de choix pour ces labos quitte à flinguer maintenant un labo francais !
En 2007 - ne pouvant supporter différents médicaments qui m'avaient été prescrits pour le diabète,(j'avais des effets secondaires effroyables) et avoir averti mon médecin ; celui-ci m'a dit que puisque je ne voulais pas prendre les médicaments, il refusait de me soigner, et m'envoyait une lettre R.avec A.R. Pendant plus d'un an je suis restée sans médecin - et là miracle, dés que j'avais arrêté de prendre les médicaments, jour après jour j'allai de mieux en mieux. J'avertissai l'ordre des médecins afin qu'ils me désignent un autre médecin - mais ça, ils ne pouvaient le faire. On m'a donc laissé ainsi et c'était certainement mieux comme ça. Un jour, mon coeur s'est arrêté de battre quelques secondes, et cela m'a laissé une drôle d'impression. Comme j'étais consciente, je me suis efforcée de l'inciter à rebattre, ce qu'il a fait. Depuis, je suis restée fragile, mais malgré tout ce que j'ai dû endurer, avec des vertiges et démangeaisons à la limite du supportable sur la peau, je suis solide. Mais à ce jour, j'ai perdu 16 kg.
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