Le 31 octobre, la planète Terre dénombrera sept milliards de terriens. En 2050, neuf milliards. A ce rythme là, seule une révolution dans l'utilisation de l'eau, de la terre et de l'énergie permettra d'éviter une catastrophe.
A la fin du mois d'octobre, il y a aura officiellement sept milliards de personnes sur la planète Terre. Ce qui repésente une augmentation de deux milliards en 25 ans. Considérable. Des prévisions démographiques indiquent qu'en 2050, nous pourrions être 9 milliards. Or, à ce rythme là, il faudra d’ici 2030 une seconde planète pour satisfaire les appétits et absorber les déchets de la nôtre, selon les calculs du réseau Global Footprint Network (GFN, empreinte écologique).
En soixante ans, le taux de fertilité a diminué de moitié à 2,5 enfants par femme actuellement, avec des différences importantes selon les pays. Il est envisageable toujours selon des analyses, que la population mondiale se stabilise à 9, 10 voire 15 milliards de personnes, selon l’évolution de la situation dans les pays en développement connaissant actuellement la plus forte croissance démographique.
Les ressources de la planète ont souffert de cette rapide évolution, que ce soit l’eau potable, la richesse des sols et des mers ou les forêts. Le charbon, le pétrole et le gaz ont favorisé notre évolution et notre prospérité, mais produisent aussi des gaz à effets de serre modifiant notre climat et mutilant les écosystèmes qui nous nourrissent. « De la flambée des prix de l’alimentation aux effets pervers du changement climatique, nos économies sont confrontées à la réalité des années de dépenses au-dessus de nos moyens », a souligné Mathis Wackernagel, le président de GFN.
La principale problématique à venir concerne la sécurité alimentaire. Brice Lalonde, le diplomate français coordinateur de la prochaine Conférence de l’Onu Rio +20, sur le développement durable (20 ans après le Sommet de la Terre de 1992), le confirmait : « En 2030, avec un milliard de plus sur terre, la question sera comment assurer la sécurité alimentaire et fournir les services essentiels à ce milliard de gens pauvres sans toucher à plus de terre, plus d’énergie et plus d’eau ».
Il sera question notamment lors de cette prochaine conférence en juin prochain, d'observer les moyens de créer des villes durables, favoriser les énergies renouvelables, mieux utiliser l’eau potable, gérer les océans de façon durable et mener une agriculture rentable sans abuser des pesticides chimiques.
Le taux de fertilité concentre toutes les attentions. Un contrôle des naissances permettrait de stabiliser la population à huit milliards tout en aidant les pays pauvres à sortir de la pauvreté, réduire la tension sur les ressources naturelles et rendre les humains moins vulnérables aux effets du changement climatique.
Je ne vois aucune raison de se réjouir de cette démocraphie galopante!
Plus de pollution, plus de destruction de l'environnement, plus de nourriture à trouver plus de matières premières non renouvellable consommée etc...
Le modèle économique basé sur toujours plus de croissance nous même à la catastrophe.
Il n'y aura jamais assez d'emploi pour toute la fourmillière qui risque de se détruire dans un délire nucléaire un jour ou l'autre...
Pour alerter le public francophone sur la gravité de la situation, mais aussi pour porter un message d’espoir (l'explosion démographique n'étant pas une fatalité), l’association Démographie Responsable vient de démarrer une campagne de sensibilisation dont un des temps forts est le lancement d’une pétition intitulée "7 milliards aujourd'hui : combien demain?".
Si la population du globe va encore croître durant quelques décennie, sa croissance se ralentit. On mettra plus de temps à passer de 7 à 8 que de 6 à 7.
288500 points
5570 commentaires
En savoir plus sur HeyBaal
203400 points
3716 commentaires
En savoir plus sur nellyolson
155550 points
2987 commentaires
En savoir plus sur Bluesun
150550 points
2433 commentaires
En savoir plus sur pasloi
99900 points
1686 commentaires
En savoir plus sur Jakyburn