Navires anti-incendie, équipe spécialisée, hélicoptère ... Total s'apprête à colmater la fuite de gaz survenue le 25 mars sur sa plateforme d'Elgin en mer du Nord. Le groupe pétrolier attend l'avis conforme de l'autorité de sûreté britannique pour intervenir.
Total est prêt à intervenir en mer du Nord. Le dispositif destiné à colmater la fuite de gaz qui perdure depuis le dimanche 25 mars sur sa plateforme d'exploitation d'hydrocarbures n'attend plus que le feu vert de l'autorité de sûreté britannique, Health and Safety Executive (HSE), pour être mis en oeuvre.
Quatre navires anti-incendie sont postés en bordure de la zone d'exclusion décrétée autour de la plateforme, au large de l'Ecosse. Une équipe d'experts et d'ingénieurs, réunie au sein d'une cellule de crise à Aberdeen (Ecosse), se tient également prête à intervenir. « L'équipe que nous enverrons comprendra des spécialistes du contrôle des puits et du personnel familier de la structure de la plateforme », a expliqué Andrew Hogg, directeur de communication de la branche exploration et production du groupe.
Pour surveiller la situation, un hélicoptère effectue en outre des vols de reconnaissance avec des caméras infrarouge. Si nécessaire, un avion de transport militaire Hercules est prêt à décoller depuis l'Angleterre en cas de recours à des dispersants, afin de dissiper plus rapidement le gaz.
Désormais, le groupe pétrolier attend l'approbation de l'autorité de sûreté britannique pour intervenir sur sa plateforme. Le HSE « a reçu le rapport de Total sur les risques » que présente la situation, « et le processus d'examen de ces documents est en cours », a indiqué dimanche à l'AFP un porte-parole de l'autorité britannique.
Le HSE devrait rencontrer ce lundi les équipes de Total pour « des discussions plus approfondies » sur le dispositif proposé par Total. Même si l'avis de cette autorité britannique est non contraignant, Christophe de Margerie, le patron de Total, avait expliqué samedi attendre son « autorisation pour envoyer des pompiers spécialisés » sur la plateforme. « Il n'est pas question que nous mettions notre personnel en danger », a insisté Andrew Hogg, précisant attendre l'avis du HSE.
Alors que le risque d'explosion est réduit depuis l'extinction de la torchère samedi, Total envisage toujours deux scénarios pour mettre fin à la fuite : l'injection directe de boues dans le puits concerné et le forage de puits de dérivation pour détourner le gaz.
L'injection de boue a l'avantage d'être rapide à mettre en oeuvre, mais requiert l'intervention de techniciens sur le site pour vérifier que la haute pression subsistant dans le puits n'empêche pas de réaliser cette intervention.
L'autre option, le forage de deux puits de dérivation qui permettrait de réduire la pression, est une opération difficile. Elle nécessiterait de forer des kilomètres de roches pour atteindre l'origine de la fuite situé à 4.000 mètres en-dessous du plancher marin. Ce scénario peut prendre jusqu'à six mois.
Total attend un avis de l'autorité de sûreté britannique pour envoyer des pompiers ...
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