Alors qu'il devait rejoindre l'aéroport du Bourget, près de Paris, l'avion solaire expérimental a connu une série de difficultés qui l'a contraint à regagner Bruxelles, samedi.
Le Solar Impulse n'a pas atterri au Bourget. Alors qu'il devait regagner cet aéroport situé près de Paris, l'avion solaire expérimental a dû rebrousser chemin et rentrer à Bruxelles, samedi. Il a ainsi connu le premier échec de sa jeune histoire. Après avoir décollé de l'aéroport de Bruxelles-National vers 18h37, l'appareil a en effet été obligé de faire demi-tour à 21h39 (19h39 GTM), à cause de plusieurs difficultés rencontrées au cours du vol. « Il n'y a pas de piste d'atterrissage intermédiaire et comme les batteries d'énergie diminuaient, on a préféré faire demi-tour pour ne pas mettre en danger la vie du pilote », a indiqué André Borschberg, le porte-parole. Alors que le pilote n'a pas réussi à rentrer son train d'atterrissage – à la main – ce dernier est resté déployé, « ce qui freine l'avion et augmente sa dépense énergétique », a expliqué l'équipe de cet avion révolutionnaire sur le blog dédié à l'engin (www.solarimpulse.com/blog/fr/). Les membres de l'équipe ont également invoqué une épaisse couverture nuageuse, de la pluie et un vent trop fort qui ont empêché l'appareil de prendre l'air samedi matin. « Nous savions que l'ultime moment pour décoller était 18h30. Or, nous sommes partis (…) juste à la limite. On a eu des turbulences les deux premières heures, ce qui a coûté de l'énergie. (…) Si on avait décollé une heure plus tôt, ça n'aurait pas été un problème de rejoindre le Bourget », a tenu à préciser le directeur de mission, Raymond Clerc.
« Comme nous n'avions connu que des succès, on avait fini par penser que c'était un projet très facile, mais en fait, c'est très difficile », a confié le concepteur de l'avion. Plutôt optimiste, Bertrand Piccard a également ajouté qu'« aujourd'hui, quelques pièces du puzzle étaient manquantes. Mais nous avons gagné une expérience, puisque nous n'avions jamais dû faire face à ce type de conditions météo », avant de souligner : « n'oublions pas que le but ultime est de faire le tour du monde ». Entré dans l'histoire en juillet 2010 après avoir assuré un premier vol de 24 heures sans interruption et uniquement propulsé par ses panneaux solaires et ses batteries, cet avion prototype a connu son premier échec samedi. S'il a l'envergure d'un Airbus – 64 mètres – et le poids d'une voiture – 1,6 tonne - le Solar Impulse ne devrait pas tarder à accomplir un nouvel exploit qui fera oublier sa récente mésaventure.
Mieux vaut un demi-tour qu'un aller simple. Un demi tour, c'est la prudence et la prudence n'est pas un échec !
c'est bien de démontrer ce que l'on peut faire avec le solaire, mais il faudrait dans le même temps dire les limites et ne pas tromper le peuple sur les vraies possibilités; il serait intéressant avec cet argent de financer d'autres (futuristes) ressources et technologies aujourd'hui dans les cartons de quelques (savants) que l'on dit fous et que demain on glorifiera : exemple l'électricité connue pendant des décennies et que personne n'avait pensé utilisé dans un moteur électrique! autre exemple: le pétrole connu depuis l'antiquité et souvent utilisé comme pansement! avant que le moteur à explosion ne soit inventé!! alors!!!!
Un échec n'est pas grave. Ce qui est gênant, c'est qu'on dépense des milliards pour empêcher les voitures de rouler, ce qui génère beaucoup de pollution et ne crée aucun emploi.
Il serait nettement plus intelligent d'investir cet argent dans la recherche, au lieu de le gaspiller dans une pseudo écologie qui n'est que de l'autophobie !
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