Dans Vel' d'Hiv, 16 juillet 1942 (1), Alain Vincenot fait revivre les heures les plus sombres de la collaboration. Deux ans après la débâcle et le vote des pleins pouvoirs au maréchal Pétain, la police française participe à la déportation sans retour de milliers de Juifs venus chercher en France un refuge contre la barbarie nazie. A travers des témoignages exceptionnels, ce salutaire travail de mémoire s'avère singulièrement d'actualité.
L'horreur tient en une date, des chiffres et peu de mots : « Le 16 juillet 1942, 12.884 Juifs dont 5.802 femmes, 4.051 enfants et 3.031 hommes sont arrêtés. Emmenés au Vélodrome d'Hiver, à Drancy, à Beaune-la-Rolande et à Pithiviers, ils seront déportés à partir du 21 juillet. » Quatre lignes dans une chronologie cauchemardesque qui va du 30 janvier 1933 (la nomination d'Adolf Hitler comme chancelier du Reich) au 15 août 1945 (la capitulation du Japon).
Dans son remarquable livre-témoignage(s), Alain Vincenot retrace avec précision ce que furent ces jours de terreur, de larmes et de mort. Il démonte, événement après événement, le terrible engrenage qui aboutira à l'assassinat de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants, dont le seul tort est d'avoir été Juifs. Dans le langage odieusement dénaturé de la « solution finale » – entérinée par les dignitaires nazis à Wannsee le 20 janvier 1942 – les Allemands précisent qu'il s'agit de Juifs « apatrides ». La préfecture de police de Paris, elle, préfère parler de « Juifs étrangers ». Le 6 juillet, dix jours avant la tragédie, un des instigateurs nazis de la rafle, le capitaine SS Theodor Dannecker note, satisfait : « il convient de remarquer qu'afin de mettre les choses en mouvement, nous n'avons, jusqu'à présent, parlé que des Juifs apatrides ou étrangers. Dans un second temps, nous nous occuperons également des Juifs français... »
Le "calendrier de l'abomination"
En historien minutieux, Alain Vincenot (2) détaille « le calendrier de l'abomination ». Il documente l'obsession antisémitisme hitlérienne, énumère les exigences planifiées de la « bête » qui « veut du sang », pointe la responsabilité irréfutable des autorités de Vichy, rappelle le zèle abject du « service des étrangers et des affaires juives » de la préfecture de police de Paris qui va sélectionner « 25.334 noms et adresses »... Mais il n'oublie pas non plus de signaler les indignations courageuses qui fustigent l'odieuse collaboration, le malaise des autorités religieuses catholiques, les actes de résistance qui fleurirent malgré tout...
En journaliste émérite, l'auteur (ancien du Quotidien et du Matin de Paris, du Pèlerin et de France-Soir) restitue l'ambiance mortifère de ce sinistre 16 juillet 1942 où l'opération « Vent printanier » – nom de code de la rafle – défigura la France : le vacarme dans les escaliers, les coups frappés aux portes, les cris de policiers, les pleurs des femmes et des enfants, les suppliques en mauvais français matinés de yiddish, l'entassement dans les bus et le « parcage » dans la chaleur étouffante et poussiéreuse d'un Vélodrome d'hiver transformé en enfer. La comptabilité tenue par les exécuteurs serviles des SS donne la nausée. Elle dit toute l'inhumanité et l'horreur qui se sont déversées ce jour-là, dès 4 heures du matin, sur Paris, capitale des Droits de l'Homme : « 6.587 arrestations à 10 h 30 ; 7.730 à 11 heures ; 8.673 à 11 h 40 ; 10.832 à 15 heures ; 11.363 à 17 heures. »
C'est alors que l'œuvre prend une densité inédite. Jusqu'ici narrateur, Alain Vincenot s'efface pour donner la parole aux témoins directs des événements, aux victimes qui ont vécu dans leur chair et dans leur âme, ces événements tragiques. Douze témoignages d'une puissance exceptionnelle : ceux d'enfants sans défense (dont la plus jeune, Régine-Nitsa Lew avait à peine 3 ans à l'époque), d'adolescents éperdus ou de frêles adultes terrorisées (26 ans pour la plus âgée, Ryfka-Régine Wolf-Rybak). Au fil des récits simples, lucides -- qui « prennent aux tripes » --, le lecteur partage l'effroi et l'infinie détresse qui s'abattirent sur des innocents au nom de la suprématie aryenne !
L'un de ces récits bouleversants est celui de Léon Fellmann. En juillet 1942, cet adolescent discret et travailleur fête ses 17 ans. Il habite avec sa mère Nessia, sa sœur et ses deux jeunes frères au 83, rue du Faubourg-Saint-Antoine (XIe arrondissement). En France depuis 1923, son père Albert, originaire de Pologne comme sa mère, a été arrêté en août 1941, lors de la rafle dite « du XIe » (4.232 hommes arrêtés dont 1.602 Français).
Léon Fellmann (au centre) entouré de sa mère Nessia, sa soeur Jacqueline et ses petits frères Pierre et Maurice, en 1941 (Photo DR).
Après avoir décroché son certificat d'études à 12 ans et s'être payé le luxe de sortir major de l'école de mécanique de la rue Faidherbe, le studieux Léon a intégré l'école des cadres de Citroën... Mais, il est obligé de la quitter après l'arrestation de son père. Il doit désormais subvenir aux besoins de sa famille. Vers le 10 juillet, la rumeur d'une rafle imminente se propage. « Beaucoup de nos voisins, immigrés juifs comme mes parents, n'ont pas réagi. Partir ? Où ? Ils ne connaissaient personne, n'avaient pas d'argent, s'exprimaient difficilement en français ».
Au matin du 16 juillet, la famille Fellmann échappe de peu à une arrestation matinale. Par chance, elle ne dort pas à l'étage repéré par la police. Mais, zélés et soupçonneux, les fonctionnaires de la préfecture repassent dans l'après-midi et finissent par interpeller la mère et ses quatre enfants. Léon a la possibilité de s'enfuir, mais il ne le fait pas. Il ne veut pas abandonner les siens. Les Fellmann sont alors emmenés au gymnase Japy (XIe arrondissement). Par miracle, grâce à l'astucieux subterfuge d'un agent de police qui prend brusquement fait et cause pour cette famille désemparée, les trois plus jeunes enfants sont libérés. Puis, dans la soirée, Léon et sa mère Nessia sont envoyés au Vel' d'Hiver, rue Nelaton (XVe), près de l'actuelle station de métro Bir-Hakeim. Ils vont y croupir « deux ou trois jours », sous la grande verrière du vélodrome. L'orgueilleuse structure ne laisse plus passer la lumière. Badigeonnée de peinture bleue – celui de la fameuse Défense passive, pour prévenir les bombardements anglo-américains –, elle retient la chaleur. Les raflés macèrent dans la chaleur, sans eau, sans hygiène, sans rien à manger ou presque... « On était comme des rats ». Lorsque la police française prépare le transfert vers un autre site, Léon, la mort dans l'âme mais encouragé par sa mère, doit se résoudre à fuir. Dans la cohue, il fonce tête baissée entre deux gardes mobiles et disparaît. Il sera caché par le concierge de son immeuble, puis par un ami de son père, Gabriel Boulle, un résistant qui finit par recueillir tous les enfants Fellmann, à Bois-Colombes. Léon s'engagera alors à son tour dans la Résistance. Jusqu'en 1945, il effectuera des missions de renseignements, des « coups de main » armés et exfiltrera des aviateurs alliés vers l'Espagne.
Du "Frontstalag 122" à Auschwitz
Ce n'est qu'à la fin de la guerre que Léon Fellmann apprendra l'horrible sort que les Allemands ont réservé à ses parents. Arrêté en août 1941, son père, Albert a d'abord été détenu à Drançy avant d'être interné au « Frontstalag 122 » de Compiègne-Royallieu (Oise). Le 5 juin 1942, il est transféré à Auschwitz dans le 2e convoi de déportation parti de France. Le 10 août, il y est assassiné avec soixante-quatorze autres déportés tirés au sort, par une injection de phénol administrée par un médecin SS. La maman, Nessia, que Léon n'a plus revu depuis le Vel'd'Hiv, a été également déportée. Internée à Beaune-la-Rolande (Loiret), elle arrive à Auschwitz le 7 août à bord du convoi français n°15. Elle est immédiatement gazée, mourant ainsi, sans le savoir, trois jours avant son mari.
« Comme Alain Vincenot, je crois qu'il faut sans cesse rappeler ce que j'ai appelé, il y a plus de trente ans, la page la plus noire de l'histoire de France » insiste à juste titre Serge Klarsfeld, dans la préface de Vel' d'Hiv', 16 juillet 1942. Dans leur délire, les nazis croyaient que leurs crimes monstrueux resteraient dissimulés, emmurés dans l'indicible et le non-dit et que la propagande, le révisionnisme, orchestrés par leurs soins, feraient le reste. Ils étaient aussi persuadés que l'extermination achevée, nul ne pourrait témoigner des atrocités. Ainsi, il n'existe qu'une seule photo de la rafle du Vel' d'Hiv dans les archives de la presse française. C'est celle de la couverture du livre. En redonnant vie et paroles aux martyrs anonymes du Vel' d'Hiv, Alain Vincenot allume des feux dans la nuit de l'oubli.
« Cherche la vérité, tu trouveras la lumière »
Vercors,
écrivain et résistant,
(de son vrai nom Jean Bruller, patronyme de son père, d'origine hongroise),
auteur du Silence de la mer, publiée en février 1942.
(1) Vel'd'Hiv, 16 juillet 1942 d'Alain Vincenot, préface Serge Klarsfeld, Ed. l'Archipel, 264 pages + 8 pages de photos, 19,95 euros
(2) Alain Vincenot est l'auteur de plusieurs livres sur l'Occupation et la Schoah: La France résistante, histoire de héros ordinaires (Syrtes, 2004), Je veux revoir maman -- Des enfants juifs cachés sous l'Occupation (préface de Simone Veil, Syrtes, 2005), Les larmes de la rue des Rosiers (préface d'Elie Wiesel, Syrtes, 2010).
Chirac : "La France, ce jour-là, accomplissait l'irréparable"
Après la guerre, le Vél d'Hiv « temple du sport et du malheur » est redevenu le haut-lieu du cyclisme à Paris. Il sera détruit en mai 1959. Le 20 juin 1986, le carrefour entre le quai de Grenelle, le quai Branly et le boulevard de Grenelle a été baptisé « place des Martyrs Juifs du Vélodrome d'Hiver » par arrêté du maire de Paris de l'époque, Jacques Chirac.
Le 17 juillet 1994, François Mitterrand a inauguré en bordure du quai de Grenelle, un monument commémorant le drame du Vel' d'Hiv, signé du sculpteur Walter Spitzer et de l'architecte Mario Azagury. Et c'est devant ce monument que, le 16 juillet 1995, Jacques Chirac, devenu président de la République, a prononcé un discours historique : « Il est, dans la vie d'une nation, des moments qui blessent la mémoire, et l'idée que l'on se fait de son pays (...) Oui, la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'Etat français. (…) le 16 juillet 1942, quatre mille cinq cent policiers et gendarmes français, sous l'autorité de leurs chefs, répondaient aux exigences des nazis. Ce jour-là, dans la capitale et en région parisienne, près de dix mille hommes, femmes et enfants juifs furent arrêtés à leur domicile, au petit matin, et rassemblées dans les commissariats de police (…) La France, patrie des Lumières et des droits de l'homme, terre d'accueil et d'asile, la France, ce jour-là, accomplissait l'irréparable. Manquant à sa parole, elle livrait ses protégés à leurs bourreaux...»
Trop dur, trop cruel, trop inhumain! Je suis heureux de n'avoir pas connu cette horreur! Je ne vois pas ce que l'on peut dire d'autre, j'en ai la chair de poule, rien qu'en imaginant ce cauchemar!
grâce au désarmement moral opéré par les "démocraties" (sociales-démocrates-socialistes) sur les peuples d'Europe. Un peu comme maintenant. Léon Blum, François Hollande, même propagande ramollissante. Au final qui a payé, les " élites" ? non les peuples qu'ils soient juifs ou autres.
...que le dieu socialiste Mitterand a été décoré de la "Francisque d'or" par ce bon maréchal Pétain !!! La gauche actuelle a tendance à oublier ce souvenir exceptionnel !!!!
* le désir de tout faire pour créer une extrème droite puissante (désire le vote des étrangers à quelques jours de chaque nouvelle élection)
* le placement de toute sa famille à des postes clés
* des lois le protégeant sur les donations-partage à ses enfants
* la montée du chômage, de l'insécurité,
* les messages subliminaux lors de la campagne présidentielle de 1988 sur les télévisions publiques
* l'explosion du Rainbow Warrior
* le sang contaminé
* ses mensonges lors d'un face à face télévisé avec Chirac en 1988
* l'achat du terrain à Alésia; terrain où il aurait aimé être enterré puisqu'il semblait que ses successeurs ne désiraient pas le voir au Panthéon
*en un mot, un tout petit, tout petit bonhomme de la toute petite histoire
* sa décoration de la francisque par Pétain
*
les irlandais de Vincennes
* les milliers d'écoutes téléphoniques
*ses maîtresses de tous bords parfois nommées à des
postes importants
de la politique
* les nombreuses
morts par crises cardiaques ou par suicide de "ses amis"
* ses mensonges sur sa santé
* ses amitiés particulières avec les nazillons (Bousquet)
* le désir de tout faire pour créer une extrème droite puissante (désire le vote des étrangers à quelques jours de chaque nouvelle élection)
* le placement de toute sa famille à des postes clés
* des lois le protégeant sur les donations-partage à ses enfants
* sa vision de l'avenir qu'il trouvait en allant consulter régulièrement des astrologues
* la montée du chômage, de l'insécurité,
* les messages subliminaux lors de la campagne présidentielle de 1988 sur les télévisions publiques
* l'explosion du Rainbow Warrior
Le MITTERAND , Françaois de son prénom , a obtenu la FRANCISQUE N° 2202 en 1943 , des mains de PETAIN , en pleine occupation Nazie ....
Rappelons aux plus jeunes que la FRANCISQUE n'était remise qu'aux plus zélés ( dévoués) collaborateurs de l'Etat de Vichy ....., jamais à la simple madame pipi qui faisait les latrines du Gouvernement de Vichy !!!
Néanmoins , son lourd passé de COLLABO n'a pas empêché MITTERAND de devenir Président Français en 1981 ...Cherchez l'horreur historique !
Je tiens à vous dire chapeau pour cette leçon d'hitoire :
Je suis satisfait que l'on nous rappelle que Mitran faisait parti de
la cours de Pétain et au final reconnu comme résistant en ayant eu les
amitiés particulières avec les nazillons (Bousquet).
Et oui, il a toujours su tourner sa veste du bon côté.
Un coup collaborateur, un coup résistant, un coup communiste, un coup Gaulliste pour se caser dansle socialiste !!!
Et en fin Président & bourreau de la France !!!.
FH en est son parfait clône
réponse à jakyburn...soyez plus précis et précisez que Jean Pierre Bloch à l'époque chef du BCRA à expliqué (même si cette décoration à eu lieu sur recommandation de 2 cagoulard) que c'est sur ordre de ce BCRA (bureau de renseignement de la resistance) qu'il accepté cette décoration pour ne pas se dévoiler et pouruivre son action au Service Prisonnier de Vichy, car MItterand y avait tissé un véritable reseau de renseignement (dixit Pierre de Benouville).
Mais oui, bien sûr, Miterrand grand résitant (ça rime).
D'aprés des sources 'sûres', son vrai nom était Charles De Gaule et son fidèle ami R.Bousquet c'était Jean-Moulin. Mouhahahahhhh.
Cessez de nous rebattre les oreilles avec le passé. Reparler de ces faits pour faire la promotion du livre de M. Vincenot est indécent. Il n'y a pas eu seulement des Juifs mais aussi des résistants, des Roms, et de ceux-là on ne parle jamais.
Les résistants c'est normal ??
En 194x la convention de Genêve existait déjà depuis plus de 10 ans !
Rien n'est normal !
a chaque fois qu'un soldat Allemand était exécuté,l'auteur
s'étant courageusement enfui rapidos, 10 civils pris
au hasard sur les lieux, étaient exécutés
50 exécutés pour un officier abattu.
tous baptisés Communistes ce qui donna légende
du Parti des 75000 Fusillés.
C'est ainsi qu'ils écrivirent l'Histoire
Oui mais aussi des allemands opposés au régime nazi mais aussi des enfants allemands handicapés mais aussi des communistes...
Mlaheureusement et c'est très (et trop) souvent oublié mais il n'y a pas que les juifs qui ont subi les atrocités nazies.
Il faut que nos enfants sachent ce qui s'est passé mais il ne faut rien n'occulter et arrêtez de sans cesse dire, mort en resistant pour la France en faisant croire qu'il n'y avait que des résistants.
Ils étaient nombreux les collabos et les miliciens...
Il est vrai que F. Mitterand a failli, mais la droite de l'époque s'est couchée également, l'affaire Mitterand permet de l'oublier. La droite a fait plus, devant l'ennemi, elle a trahi, elle collaboré. Ca il faut le dire et le redire. La défaite de 40 a été voulu par un quarteron de généraux et un vieux maréchal, ne l'oublions pas. Des milliers de résistants ont permis le redressement conduit par le général De Gaulle.
en juin 1940 deserte à Londres transforme sa qualité de déserteur en "Chef de la France libre" et entreprend une guerre franco-française. Ses attaques contre Mers-el-Kébir, Dakar, le galion, la Syrie etc...feront des milliers de victimes françaises
« trahison, atteinte à la sûreté extérieure de l'État, désertion à l'étranger en temps de guerre sur un territoire en état de guerre et de siège ».
le gouvernement de l époque s était mis a l abri,laissant ce vieillard au gouvernement,il n était pas le seul a décider,
Il ne serait pas inutile de s'en souvenir,
Vichy en Zone Libre,
Pétain n'avait aucune influence sur ce qui s'est
produit au Vel d'Hiv en Juillet 1942.
la france occupée était sous administration
directe des armées Nazis.
Soit les Kommandantür dont dépendait le S.D.
Sicherheit Dienst que les ignares ont baptisé Gestapo.
Il faut plutôt que d'envoyer des commentaires trop faciles se replonger dans le contexte. la guerre est toujours porteuse d'injustices énormes et scandaleuses. étant enfant je me rapelle l'oas jetant des bombes dans les cafés d'alger ou Paris. quelques mois auparavant c'était le fln. je me rappelle ses photos parues dans paris-match de l'époque, des enfants morts. La guerre est une saloperie que celui qui a comis de tels actes jettent la première pierre.
mon grand père catholique est mort dans un camp nazi a bukenval on en parle jamais ras le bol
...s'est aussi retrouvé en villégiature à Buckenwald : il était catholique, Français, mais...résistant !!!!! Il en a réchappé, mais dans quel état!! Cordialement à vous .
Non, il n'y a pas de mémoire éteinte ni d'oubliés : on ne peut pas prétendre que les resistants français aient été des oubliés de l'histoire, juste parce qu'ils n'étaient pas reconnus comme... catholiques. Si ces victimes de l'horreur ont été embastillées c'est à cause de leur apartenance à la résistance et non à une religion comme ce fut le cas pour les juifs. En vouloir faire un argument d'injustice c'est carrément douteux et tout autant irrespectueux pour vos propores parents.
a été commis ce jour là, Chirac l'a dit et beaucoup le pensent. Trois générations sont passées, mais la menace plane toujours, soyons tolérants sans être laxistes.
Mais le menace plane tgoujours ?
quelle menance autre que les Fascismes Verts ou rouges ?
Nazismes et fascismes disparus en Mai 1945.
ça fait 67 ans; si je ne m'abuse ?
On est en France, on n'est pas au mur des lamentations à Jérusalem !
Mais cessez de nous bassiner avec vos jérémiades habituelles !
Il y a aussi eu des homosexuels, des gitans, des prostituées, des handicapés qui sont morts dans les camps et aucune communauté ne fait un tel battage plus de 50 ans après !
Les souvenirs ne s'oublient pas mais il est sadique de les faire revivre année après année à ceux qui vous entourent !
on ne parlent que de ces pauvres gens alors que les russes homosexuels , gitan, on en parle jamais POURQUOI QU EUX
Je travaille tous les jours, même le jour du shabbat ou le dimanche car je suis femme au foyer jamais à la retraite, ne vous en déplaise !
Je ne pense pas que vous puissiez en dire autant !
Les jérémiades dont je parle me dérangent, oui, car ce sont toujours les mêmes qui pleurent, en oubliant consciencieusement que toutes les victimes n'étaient pas dans les camps pour les mêmes motifs !
C'est normal de parler des juifs puisque c'était les premiers concernés. Ce qui n'est pas normal c'est d'ignorer tous les autres.
Puisqu'il y en a un qui parle des victimes russes, on pourrait aussi parler des crimes et camps russes, eux aussi on a tendance à les oublier.
Nous sommes en France, je me répète, nous n'avons pas vocation à battre notre coulpe sur toutes les misères du monde et de tous les temps !
La désinformation judicieusement matraquée par nos médias et la réalité de notre temps comme de notre avenir nous suffisent largement !
Désolé mais ce n'était pas les 1ers concernés et de loin; Les 1ers sont malheureusment les enfants handicapés allemands qui d'après Hiteler coûtaient trop chers et étaient une insulte pour la pureté de la race nazie qu'Hitler voulait développer.
C'est d'abord pour eux les camps ont été construits.
Je parles d'objectifs chiffrés, pas de chronologie.
Et je ne connais pas la théorie des enfants allemands handicapés mais je doute quand même qu'ils aient eu beaucoup d'utilité dans les camps de travail.
Ca aussi on l'oublie souvent mais les prisonniers étaient utilisés pour les travaux industriels ingrats.
De toutes façons mon propos est de parler de tout le monde, donc ça ne change rien.
mais je ne vois vraiment pas ce qu'il a à voir avec la rafle du Vel' d'Hiv. D'ailleurs, certains internautes font des progrès car ils n'accusent pas Sarkozy de la rafle.
Il a à voir avec la rafle du Vel d'Hiv car à cette époque il était Pétainiste et Croix de Feu !
Le titre de l'article parle de l'infamie pétainiste, cette infamie rejaillit sur son gouvernement dont faisait partie François Mitterrand.
Est-ce sadique de le mentionner au cas ou vous l'ayiez oublié ?
Tout le monde peut commettre des erreurs, ne dit on pas "erreurs de jeunesse" !! Bon c'est vrais !! Mitterand est Mitterand, Le Pen est Le Pen, Bigeard est Bigeard ....Staline,Napoleon, Néron, ils ont tous combattus à une époque pour un idéal (ou leurs idées) bonnes ou pas. Maintenant il faut y penser, mais pas remailler à coup de "pardons et d'excuses".
Merci pelosse de l'avoir preciser comme vous pouvez le constater certains sont encore dans le déni triste constat
....un sacré lascar !.....Menteur invétéré....qui croyait "Aux forces de l'esprit" ! ! ! Drôles d'attitudes pour un croyant ?
Et puis , pour se rassurer il n'omettait pas de consulter la jolie Elisabeth Tessier ainsi que Yaguel Didier.....ses conseillères privilégiées pour gouverner le pays !
c'est pire que ça, c'est bêêêête. Enfin, comme je l'ai dit, vous faites des progrès, vous n'accusez pas Sarkozy.
Mitterrand est contemporain du Vel d'Hiv mais pas responsable. Au fait, c'est pas l'extrême droite les Croix de Feu? C'est pas l'extrême droite qui est 'un peu' responsable? Difficile hein?
Je disais que c'est l'ignorance qui est sadique. Ce poste est sorti et puis a disparu. Mais c'est qui qui a le pouvoir de les faire disparaitre??? FS l'avait publié!
chaque siècle a ses infamies.Chacun pleure ses morts pour une cause ou pour une autre.Alos faisons le en silence et ne réveillons pas les inimitiés.Trop de shoah tue la shoah
Que l'on rappelle aux Français, qui avait voté les pleins pouvoirs à Pétain, cela clarifiera l'histoire qui fait peur à certains! Si la rafle du VEL d'HIV a été une horreur et le restera, n'oublions pas ces Français qui ont essayé de les aider, maman qui demeurait à l'époque dans le 4 earrt de Paris, s'est proposée de garder le fils de sa voisine jiuve arrêtée , il avait 4ans, elle a refusé ce qui se comprend, elle est allée lui apporter des couvertures , trop tard, samy n'a pu être ramené ...
Tant de haine envers Mittérrand,les gens de droite ne lui pardonneront jamais d'avoir mis fin à une droite au pouvoir depuis 1958,il est pas responsable du vel d'hiv parce qu'il avait une breloque à sa boutonnière,il a prouvé après qu'il faisait de la résistance,faut pas toujours trouver des boucs émissaires du côté de ses adversaires politiques,la shoah c'est sûr,c'est une infamie,mais faut voir le contexte de l'époque,l'antisémitisme change maintenant de camp, c'est une autre époque!
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