Selon un spécialiste, les statistiques sur la pauvreté en France sont tronquées. Pour lui, notre pays compte deux fois moins de pauvres qu’on ne le dit. Explications.
Le chiffre officiel est colossal. La France compte 8,2 millions de pauvres. C’est en tout cas ce que l’Institut national de la statistique (Insee) a affirmé mardi dans son étude sur le niveau de vie en 2009. La France métropolitaine comptait ainsi 400.000 « pauvres » de plus que l’année précédente, soit une augmentation de 0,4 %. Au total près d’un Français sur huit (13,5 %) vivait sous le seuil de pauvreté fixé à 954 € par mois pour un célibataire (voir infographie).
Principal enseignement de cette étude : « La crise a tout particulièrement affecté les ménages les plus modestes. Les revenus des 10 % des personnes les plus pauvres sont inférieurs à 10.410 € par an, alors que la moitié des Français vivent avec moins 19.080 € », observe Jean-Louis Lhéritier, chef du département Ressources et conditions de vie des ménages à l’Insee.
Parmi les chômeurs, 930.000 sont considérés comme pauvres. « Plus d’un tiers d’entre eux vivent sous le seuil de pauvreté », évalue l’expert de l’Insee. Dans le même temps, la pauvreté a augmenté au sein des non-salariés, soit les artisans, commerçants et professions libérales. « Ils sont plus touchés que la moyenne car leurs revenus sont sensibles à la conjoncture. » En revanche, « les retraités sont moins touchés que la moyenne de la population ». Plus d’1,3 million d’entre eux vivent néanmoins sous le seuil fixé par l’Insee. Les inactifs (hors retraités et étudiants, notamment les femmes au foyer), sont également surreprésentés.
Quant aux étrangers et aux sans-papiers, « ils appartiennent à des micro-groupes trop pointus pour dégager des chiffres ». Ils ont cependant été pris en compte. « Ces statistiques ont été calculées à partir d’un échantillon représentatif de la population française, qui couvre près de 100 % des personnes qui vivent en France. »
La définition de la pauvreté de l’Insee ne tient pas compte des conditions de vie. « On ne vit pas pareil à Paris qu’à Tours, avec les mêmes revenus », remarque Louis Maurin, fondateur de l’Observatoire des inégalités, une association indépendante qui s’est donnée pour mission de rassembler des données et des éléments d’analyse sur les inégalités en France. Selon lui, l’Insee a doublé les chiffres : la France compterait 4,5 millions de pauvres et non 8,2 millions.
Louis Maurin émet des réserves sur la pertinence des critères retenus par l’Insee. L’organisme public n’utilise en effet que des critères monétaires pour fixer le seuil de pauvreté à 60 % du niveau de vie médian, après impôts et prestations sociales (lire infographie). « La pauvreté est un concept relatif, explique Jean-Louis Lhéritier. Ce calcul tient compte de la composition du ménage, mais ne considère pas par exemple le fait que la personne soit propriétaire ou non. Ce seuil de pauvreté est établi avec un critère de revenu qui ne fait pas intervenir les conditions de vie. La pauvreté monétaire est un indicateur parmi d’autres. »
Le calcul de l’Insee
Le seuil de pauvreté utilisé par l’Insee équivaut à 60 % du revenu médian, qui s’élève à 1.590 € pour une personne seule (la population est partagée en deux : la moitié gagne moins, la moitié gagne plus). Le seuil de pauvreté atteint donc 954 € (60 % de 1.590 €) pour un célibataire, après impôts et prestations sociales. Il augmente en fonction de la situation familiale.
Et dans ces 8 millions il y en a combien qui attendent que ça leur tombe tout cuit dans le bec ? il y en a combien qui roulent en " grosse cylindrée allemande"? il y en a combien qui fument deux paquets de clopes et avalent une bouteille d'alcool par jour sans parler des deux ou trois pétards? il y en a combien qui ont deux ou trois forfaits mobiles + internet ? alors 954 euros c'est encore de trop pour eux..
1. La pauvreté est une question toute relative. Qu'y a-t-il de
commun entre un pauvre au Sahel ou sur son tas de détritus dans les
faubourgs du Caire, et un pauvre en France ou au fin fond de la
banlieue la plus déshéritée de New York ?
2. Vieille recette
politique que d'oublier cette relativité et de faire croître le
nombre de pauvres en manipulant les indices. Pratique courante de la
part des politiques.
3. Autre moyen de créer du pauvre :
l'accroissement démographique. Qui en parle ?
4. Chômage et
pauvreté, même combat.
Pour comprendre, méditons sur la pyramide, cette structure
chérie des anciens (qui étaient peut-être meilleurs observateurs
que nous). Elle illustre bien que le problème de la pauvreté est
avant tout une question de démographie. Dès lors qu'elle se
développe en volume, qu'elle tende à être plus pointue ou plus
plate – telle qu'elle pourrait résulter d'une meilleure
répartition des richesses –, sa base croît, en valeur absolue,
toujours davantage que son sommet, d'où une course ininterrompue et
sans le moindre espoir, à la poursuite d'une utopique répartition
des richesses. Tout au plus l'homme parvient-il à en changer
ponctuellement les heureux bénéficiaires, mais à l'intérieur
d'une structure immuable dans laquelle les mieux lotis se
positionnent au sommet et les autres s'entassent à la base.
Et la
mondialisation n'est qu'une mise en évidence de ce phénomène
inéluctable.
Chaque jour voit croître la population mondiale de
plus de 2 à 300 000 individus, chacun allant sagement se ranger à
sa place dans la pyramide.
Jusqu'où irons-nous ? Saurons-nous inventer une autre structure
que pyramidale ? Laquelle ?
La révolution ? Quelle que soient leur ampleur et leur violence,
aucune n'a jamais rien changé à la structure pyramidale de la
société.
La croyance en la fraternité des hommes ? Il suffit d'en
considérer les résultats au cours de l'histoire et spécialement au
cours des derniers siècles, pour se faire une idée de ce qu'il y
lieu d'en attendre.
Le progrès scientifique et technique ? Il n'est qu'un outil aux
mains des hommes, qui en font ce qui motive l'observation du point
précédent.
Alors que chaque pays en est encore à débattre de son cas, le
problème de la pauvreté est mondial et rien d'utile ne pourra se
faire autrement qu'à cette échelle et par la démographie. Comme le
disait déjà Alfred Sauvy il y a plus de 50 ans (De Maltus à Mao
Tsé-Toung - Denoël 1958) « A
l'échelle internationale, les sentiments de pitié ou de solidarité
humaine s'exercent plus facilement à l'égard de la maladie (ou, à
la rigueur, de la famine extrême) qu'à l'égard de la pauvreté.
Des secours extérieurs sont accordés pour guérir les hommes ou
tout au moins pour les empêcher de mourir, mais non pour leur
permettre de vivre. »
Rien de changé depuis, hormis le
nombre. Mais ça ne fait rien, continuons !
ouah ! Elle dégraisse zougoulou ! Il est vrai qu'alcool cigarettes pétards jeux etc ne sont pas des dépenses obligatoires dites incompressibles.Cela dit vivre aujourd'hui avec ou sous les 954 euros par mois en faisant attention c'est pratiquement impossible.Avant l'euro cette somme correspondait à 6257,82 francs français une fortune qui tombait mensuellement.Aujourd'hui avec cette somme vous êtes condamné à allez au resto du coeur et à vivre sous les ponts et lorsque la retraite en peau de chagrin arrivera vous pourrez toujours vous brossez pour vous faire changez une dent. Voilà où l'euro et l'europe nous conduisent à créer des armées d'errants alors que nous promettait croissance emploi prospérité tout cela a été un gros mensonge de la manipulation aujourd'hui il y a probablement plus de 23 mmilllions de chômeurs dans la zone euro des 17 et oui c'est très grave et la récession de profile à l'horizon avec le spectre de la crise de 1929 seulement c'est un sujet tabou tout le monde le pense et en a peur voilà la vérité qui nous attend
ce qui n'est pas pris en compte se sont les parents actifs ou retraités
qui aident leurs enfants et petits enfants, qui eux dans le même temps
se paupérisent , sans la solidarité familiale nombre de jeunes et
ménages seraient encore plus dans la dèche.
Mais il faut admettre qu'une catégorie de personnes se donnent les charges qu'elles veulent avoir, il y a moins de 25 ans les jeunes femmes ne consommaient pas d'alcool et ne fumaient pas comme aujourd'hui, les abonnements télévisuels, téléphoniques n'existaient pas, mais retenons seulement ceux qui en prenant que le minimum sont quand même garrotés en fin de mois.
INSEE
institut national des solutions enfantines et edulcorees.Avec pour filiale le chant des sirenes.
il font gober n importe quoi aux FRANCAIS.LES seules personnes qui savent ou est la pauvrete ceux sont les
.....MAIRES des villes et villages....
qui eux sont sur le terrain chaque jour qui passe.....
En fait, il n'y a pas de pauvres en France, ni de sdf, c'est un mythe, et vive notre président !
Qui est ce Charlot de spécialiste , le mieux c'est de faire venir tout le monde dans tous les Stades de France et de Navarre est les compter , moi je dis il y a au moins 7 Millions de chomeurs et
9 Millions de pauvres . Et Stop, ceux qui roulent avec des grosses cylindrées le métier qui font est connu , ne pas mélanger ceux qui sont dans la merde et les autres .
bonjour les politiques sont déconnecter de la réalité .pour eux ce qui compte c est le pouvoir et le salaire point barre , ils savent tres bien qu ils n ont aucunes solution a part mettre un sparadra sur une jambe de bois
Ces chiffres ne veulent absolument rien dire. Un mec qui touche 950 euros par mois qui est propriétaire, n'a aucun crédit et ne vit pas au dessus de ses moyens est bien plus riche que le même mec avec 950 euros par mois locataire (dans la creuse ou la région parisienne, pas le même impact !), qui emprunte à tour de bras parce qu'il veut appartenir à cette caste consumériste imposée par les médias, ou parce qu'il ne déclare pas ses revenus parce qu'il est malhonnête, ou encore parce qu'il se complait dans la situation qui lui permet de vivre dans une situation qu'il estime acceptable sans avoir à se lever le matin ni à payer d'impôts.
1/3 des chomeurs est pauvre ? Et ... c'est anormal ? Peut être qu'on devrait plus ponctionner les travailleurs ou les contribuables (=les travailleurs) pour rendre les chomeurs un peu plus riches ?
@londo bien sûr qu'il y a des pauvres et des sdf. Vous allez me faire croire que leurs choix et leurs actes n'ont eu aucune incidence et qu'ils ont fait tout le nécessaire, l'utime recours étant l'action évidente et sans conséquence notable du président qui rechigne à la réaliser (parce que c'est un Vilain) ? Qui voit ce qu'il a envie de voir ?
Bien sûr que beaucoup n'ont besoin que d'un coup de pouce. On paye des institutions pour ça. Et ceux qui veulent s'en sortir s'en sortent. C'est pas non plus les exemples qui manquent.
@jc67 je sais pas s'il reste beaucoup de contemporains de la crise de 29 à qui vous pourriez leur expliquer que vivre avec des crédits décents, l'aide au logement, internet, les services, soins et éducation largement pris en charge, l'information (et les libertés qui vont avec), le consumérisme outrancier (puisqu'on vous dit que vous n'avez pas un iphone !), etc ... c'est comparable à la crise de 29.
Tout dépend de qui en parle en 2010, nous en étions à 8 millions.
Aujourd'hui Marine parle de 8,2 millions ce qui semble assez juste en évolution.
Mais comme la mode est de contredire Marine (surtout en période électorale) en trouve forcément beaucoup moins de pauvres.
Il faut quand même savoir que contrairement à tous nos politiques de 30 ans, quand Marine ouvre la bouche la vérité sort....c'est aussi à cause de cela qu'on lui coupe la parole, ou qu'on évite de la lui laisser.....
Des prétendus experts comme cela, qui n'ont jamais connu la vraie vie des vrais gens, on en redemande ! Il confond "seuil de pauvreté" et "reste à vivre" qui sont des concepts économiques voisins mais différents (le reste à vivre étant ce que le ménage - pour l'Insee un ménage peut être composé d'une seule personne - peut consacrer à la nourriture et autres dépenses une fois qu'il a réglé les dépenses incompressibles : loyer, énergie, abonnement téléphonque, assurances, impôts, etc.
Ce n'est heureusement pas lui qui lixe le seuil de pauvreté mais l'Insee, selon le modèle européen (Eurostat). J'ai vécu 30 ans en province, effectivement, la vie y était moins chère (mais en contrepartie, les salaires étaient moins élevés.
Ce n'est plus le cas aujourd'hui, notamment depuis le passage à l'euro. J'ai eu l'occasion de le constater à plusieurs reprise, aussi bien dans le Jura que dans l'Hérault et même dans une superette d'un bourg de l'Indre : les fruits et légumes, la viande et tous les produits vendus dans les hyper ou super-marchés sont exactement les mêmes que dans la banlieue parisienne... Pas étonnant : on laisse dépérir les agriculteurs français pour importer des fruits et légumes poussés sous serre en Espagne et du cochon peut-être de Pologne ?
Je doute que ce M. Maurin accepterait de vivre avec les 950 € de ma retraite (régime général et complémentaire). Il comprendrait vite que même sans loyer (mais il ne sait sans doute pas qu'en contrepartie, il y a les frais de copropriété + très souvent des travaux...) l'on doit faire de drôles acrobaties pour boucler les fins de mois. Nous, les adultes, on peut toujours rogner sur quelque chose, mais j'ai mal au coeur quand je pense à ceux qui ont des enfants. Il suffit de lire certains témoignages.
Arrêtons les débats stériles pour savoir si untel fume trop de cigarettes, joue trop au loto etc... La pauvreté augmente en France toutes las associations ont pu le noter.C'est logique avec tout l'argent qui qui part vers la spéculation Boursière. Pour les salariés il ne reste plus rien.
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