De plus en plus présents dans les villes de l’Hexagone, même les plus petites, les points de vente du kebab s’imposent comme des commerces de proximité.
Symbole de l’émigration turque en France, les snacks kebab se multiplient et le public est au rendez-vous. Perçus comme des commerces de proximité, des groupes d’amis et de familles s’y retrouvent régulièrement.
« Les gens recherchent une ambiance conviviale, la gouaille de la rue orientale », lance Anis, vendeur dans un snack Kebab qui ne désemplit pas à Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris.
La clé du succès d’un marché qui vend 250 millions d’unités en France ? Des décors pour la plupart simples : un local, des tables et des chaises souvent très rapprochés, un réfrigérateur self-service de boissons, des murs nus ou tapissés d’une photo représentant un personnage oriental, écrans plasma ou un écran de télévision basique diffusant des clips vidéo. Tout est conçu pour assurer un accueil chaleureux et sans chichi.
Mais le kebab a aussi un autre atout. Ce sandwich, composé de viande grillée à la broche et découpée en fines tranches, servi dans du pain avec des crudités, éventuellement des frites, et une sauce, attire un public de tous horizons. Il offre ainsi le temps d’un repas une évasion culinaire.
« Le snack kebab a un côté convivial, artisanal, et proche du quartier qu’on ne retrouve pas du tout dans les chaînes de fast-food traditionnel ou l’ambiance est assez froide malgré les décors branchés », explique Nadine, rencontrée avec ses parents et sa sœur chez un « kebabier » en Seine-Saint-Denis.
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