Une délégation syndicale de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois a été reçue ce matin au QG de campagne du président-candidat Sarkozy afin d'obtenir des garanties sur l'avenir de leur site. VIDÉO.
Nicolas Sarkozy a reçu jeudi pendant près de trois quarts d'heure à son QG de campagne une délégation syndicale de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et leur a assuré qu'une réunion tripartite sur l'avenir du site se tiendrait "la semaine prochaine". "Je me suis engagé auprès d'eux à obtenir de la direction de PSA une réunion tripartite la semaine prochaine" avec PSA, les syndicats et le ministre de l'Industrie Eric Besson, a indiqué Nicolas Sarkozy, après avoir raccompagné les trois délégués jusqu'à la porte de son QG. "Je les rappellerai avant la fin de la semaine pour leur dire où nous en sommes", a-t-il ajouté.
En outre, le président-candidat a prévu de rencontrer le patron de PSA Philippe Varin, ont indiqué les délégués syndicaux. Selon Jean-Pierre Mercier (CGT), cette rencontre entre les délégués CGT-CFDT-SIA et M. Sarkozy a été "un demi-succès". "Des paroles, on en entend beaucoup, mais les paroles s'envolent, nous on veut des garanties écrites", a-t-il dit, faute de quoi les salariés "se mobiliseront encore". "On joue notre peau", a-t-il lancé.
Environ 150 salariés de l'usine automobile, en grève jeudi, s'étaient rassemblés devant le QG, situé rue de la Convention (XVe), entourés de gendarmes mobiles. "Aujourd'hui on est là, demain on continue", scandaient-ils derrière une banderole proclamant "non à la fermeture de PSA Aulnay".
Vendredi dernier, les syndicats de l'usine d'Aulnay avaient exprimé leur déception après une table ronde sur l'avenir du site organisée à la préfecture. Depuis la révélation en juin 2011 de documents de travail internes du constructeur automobile émettant l'hypothèse d'une fermeture d'Aulnay, les syndicats craignent que le déclin de la production se poursuive et aboutisse à terme à un arrêt de l'activité.
Plus de 3.300 personnes travaillent à l'usine d'Aulnay, dont plus de 3.000 en CDI et CDD, et 300 en intérim.
Plusieurs centaines de salariés de tous les sites de PSA Peugeot Citroën étaient rassemblés ...
11 commentairesLe chien, le bâton et le soufi (la parabole du soufisme)
Un homme qui a été habillé en vêtements de soufi, une fois allait par le chemin et, ayant vu sur le chemin un chien, le frappa fortement avec son bâton. En poussant des cris perçants de la douleur, le chien se mit à courir chez le grand sage Abu-Said. Il se jeta à terre devant lui et, ayant démontré la patte blessée, tout lui raconta ce qui s'était passé et demanda qu’il soit juge entre lui et ce soufi-là. Le sage les appela à lui-même et dit au soufi:
– Oh, stupide, comment tu as osé agir ainsi envers la animal muet ?! Regarde que tu as fait!
Le soufi objecta :
– Je n'y suis pour rien, le chien lui-même est coupable de tout. Je lui frappa pas du tout par fantaisie, c'est pourquoi qu'elle salit mes vêtements.
Cependant le chien continuait à considérer lui-même comme injustement offensé; le chien répondit :
– Ayant vu cet homme dans les vêtements de soufi, j'ai pensé qu'il ne me causera pas des dommages. Si je lui voyais dans les vêtements ordinaires, bien sûr, je tâcherais de me tenir plus loin de lui. Je suis coupable de ce que je supposais les attributs extérieurs du serviteur de la vérité comme la garantie de la sécurité. Si tu veux le punir, prends-lui les vêtements des élus. Ôte à lui le droit de porter le costume de l’homme juste.
Le chien lui-même se trouvait au degré défini du Chemin. Ce serait un erreur de penser que l’homme doit être mieux que le chien sans faute.
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